Je déménage!

Vous vous demanderez pourquoi j’ai décidé de plateforme, et à quelle plateforme je suis allé ? Alors, je vous réponds tout de suite, je suis allé sur Wordpress. Pourquoi ? Parce que Wordpress offre beaucoup plus de libertés aux blogueurs et que c’est que je recherche. Donc, voilà, je suis passé là-bas.

Je serais très content que vous me suiviez dans mon nouveau blog, avec un nouveau thème, une nouvelle plateforme, je décide de commencer l’année de mon blog sous de bons auspices.

Voici le lien du blog sous wordpress. A savoir, je ne supprime pas celui-ci, mais il sera pas forcément mis à jour !

http://letteraturaa.wordpress.com/

mardi 29 novembre 2011

Des étoiles sombres dans le ciel, Nadia Salmi

imageQuatrième de couverture : En 2007, après le décès de sa grand-mère, Nadia Salmi découvre une photo de son grand-père en officier de la Wehrmacht. Comme environ 400 000 enfants, elle est, par sa mère, la petite-fille d’un soldat allemand. Elle tente alors d’en savoir plus sur ce grand-père transformé en fantôme par sa famille, par peur du scandale. Par honte. A partir de la correspondance laissée par sa grand-mère et jusqu’aux archives de la Wehrmacht, Nadia dénoue les non-dits de ses origines et se lance, durant quatre ans, sur les traces de ses grands-parents, à la recherche de son identité. « Que le chemin est long pour arriver jusqu’à toi ! J’espère que tu ne m’en voudras pas d’avancer à ma manière vers l’Allemagne, là où une moitié de moi a le vague à l’âme depuis que j’ai découvert tes mots, ta trace, toi, mon grand-père. Quel mot étrange… Grand-père. » Nadia Salmi est journaliste. Elle partage son temps entre la France et la Belgique. Des étoiles sombres dans le ciel est son premier roman.

Mon avis : Je remercie Oh éditions pour m’avoir permis de découvrir ce livre et ces évènements qui sont réels ! J’apprécie cette maison d’éditions depuis Blasphème que je vous ais présenté cette été  ! Donc, c’est un nouvelle découverte !

L’écriture de l’auteur est vraiment très personnelle, on dirais que c’est pas vraiment pour nous, je me suis même senti gêné parfois, puisqu’elle écrivait ces lettres à son grand-père et pas pour nous, donc une écriture très personnelle qui nous émeut du fond du cœur ! Mais la partie où elle présente son travail de recherche est très neutre puisqu’elle permet même de critiquer son grand-père !

Ce livre-témoignage consiste pour l’auteur à la recherche de son grand-père, ancien soldat à la Wehrmacht qu’elle découvre après la mort de sa grand-mère. Elle mélange les lettres à son grand-père et le compte rendu de ses recherches. Mais elle se permet de critiquer son grand-père qui a vécut une presque double vie ! Elle découvre petit à petit où son grand-père vivait, elle découvre ses origines allemandes !

La façon avec laquelle elle découvre ses origines est vraiment émouvante, puisque la “famille” se retrouve, les liens se font après tant d’années de tabou, le secret est découvert grâce à la petite-fille du soldat. Elle découvrira les liens avec sa grand-mère, la réaction de sa famille, la vie de sa fille. Elle nous présente tout ce qu’elle trouve.

De plus, elle voudrais ouvrir la voie aux autres petits-enfants d’origine allemande à découvrir une partie de leur origines sans tabou, elle pense qu’il n’y a aucune honte à être petit-fille d’un soldat nazi. Elle fera même des recherches sur la vie militaire de son grand-père qui croyait vraiment au nazisme. Elle a brisé le silence pour tous le monde, et c’est une assez bonne méthode pour les autres comme elle pour qu’il se lance dans les recherches.

Le fait qu’elle reconstitue la vie de ses grand-parents nous permet de mieux comprendre l’histoire qui n’est pas facile, parce qu’il y a plusieurs étapes dans la vie de la fille du soldat, et aussi dans la vie de la femme ayant eu une relation amoureuse avec le soldat amoureuse. Donc il faut s’accrocher à cette histoire assez difficile pour les protagonistes.

Je trouve que ce témoignage est vraiment très bien construit, je pense que ça ne doit pas être facile de dévoiler cela devant le grand public puisqu’auparavant c’était un réel tabou et secret. Donc, je félicite l’auteur et son courage d’avoir pu écrire sur sa famille et sa mère considéré comme “fille de boche”.

Donc, c’est un livre très bien construit sans problème, c’est donc un coup de cœur ! Je vous le conseille, et je pense aussi qu’il ne faut jamais avoir honte de ses origines ! Bonne lecture à tout le monde !

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lundi 28 novembre 2011

L’Insu, Pierre Sauvanet

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Quatrième de couverture : Effectuer quelque chose à l’insu de soi-même, c’est ce que nous faisons tous chaque jour. Mais reste à savoir si cet « à l’insu de » est une condition nécessaire et quasi suffisante pour que ce quelque chose soit fait. L’image la plus simple de cette réalité complexe est tout entière illustrée par une devinette attribuée à Léonard de Vinci : « Qu’est-ce qu’on cherche sans le trouver ; qu’est-ce qu’on trouve sans le chercher ? – Le sommeil. »

Ou encore – et cette fois c’est Stendhal qui formule l’idée : vouloir-être-naturel est impossible. Être naturel, c’est être naturel sans vouloir l’être – stratégie oblique de la volonté.

Ainsi, certaines choses ne peuvent se réaliser qu’à l’insu du sujet, et non en toute conscience. Par rapport à l’inconscient, il y aurait donc une certaine positivité du non-conscient, que l’on peut essayer paradoxalement de penser, voire de favoriser. L’insu est pris entre le penser et le vivre. C’est l’enjeu de ce livre.

Mon avis : Je remercie Newsbook et les éditions Arléa pour m’avoir permis de découvrir ce livre de philosophie ! Une philosophie sur l’insu, un thème presque oublié de la philosophie ! J’ai apprécié et je le conseille pour les mordus de philo (si ça existe !)

L’écriture de l’auteur est assez bonne puisqu’elle n’est pas très difficile même pour un novice n’ayant jamais fait de philosophie, j’ais trouvé son écriture attrayante et cela m’a permis de continuer de lire le livre ! Donc, je vous assure, ce n’est pas du Kant, donc cet auteur n’écrit pas pour des érudits mais plutôt pour des novices !

La démarche de l’auteur est aussi assez pratique, il ne nous fait pas des théories alambiqués, mais il part du fait que le lecteur vit des expériences et qu’il faut les utiliser pour lui expliquer sa théorie de l’insu et cette démarche est vraiment facile à comprendre, la preuve, j’ai bien compris ce livre ! N’ayez pas peur de la philosophie, lancez-vous ou faites-le à votre insu !

Sa philosophie est que l’insu est une non-conscience, il ne la considère pas comme l’inconscience de Freud ! Donc, ici, l’auteur nous propose la non-conscience qui marche quand on n’a pas conscience, c’est la possibilité de ne pas penser pour le bonheur ou parce qu’on y est habitué ! Il considère l’insu comme un moyen de décharger sa penser, de sortir de soi. Voilà le résumé de sa pensée qu’il développe dans ce livre qui se lit assez rapidement !

Mais en même temps, l’auteur est vraiment modeste, car il ne se prend pas vraiment pour un philosophie puisqu’il avoue que cela ne peut ne pas exister puisque c’est  qu’une théorie  non vérifiable. Donc, vous n’êtes pas devant un philosophe qui considère que vous savez tout, puisqu’il nous fait même un “rappel” de la philosophie de l’inconscient.

Ce livre m’a vraiment fait aimer la philosophie même si je trouve qu’elle est une matière difficile que je vais apprendre  l’année prochaine durant 8 heures par semaine, donc vaut mieux apprécier ! Donc, pour commencer la philosophie, je peut vous conseiller ce livre assez bien fait !

Quand je dis que j’ais aimé, je ne dis en aucun cas que j’ai tout compris, puisque parfois il a fallu que je relise des passage pour être sur de ne pas dire n’importe quoi ! C’est de la philo, il ne faut pas prendre ce livre comme un autre, il faut le lire en réfléchissant et pour certains, ça peut être ennuyant, donc je vous prévient !

Donc, une belle lecture qui m’a fait découvert la philosophie, l’amour de la sagesse que je vous conseille à mon insu !

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dimanche 27 novembre 2011

In my mailbox (11)

image“In My Mailbox a été mis en place par Kristi du blog The Story Siren et inspiré par Alea du blog Pop Culture Junkie. C'est un moyen de partager les livres reçus chaque semaine dans notre boite aux lettres ainsi que les livres achetés ou empruntés à la bibliothèque.”

Après la semaine dernière, ma boite au lettre s’est un peu calmé, mais pas beaucoup puisque j’ai encore eu 6 livres dont 3 proviennent de la bibliothèque et les 3 autres sont soit des partenariats soit des masses critiques, donc je n’ai aucune faute cette semaine !

Sans titre1

- Mémoires d’un couples d’agents de la CIA de Dayna et Robert Baer reçu grace à Karine et JCLattès qui m’intrigue énormément du fait que le sujet est la CIA, je me remémore les complots, les secrets de cette organisation, donc je devrais le lire dans pas longtemps.

- Je viens d’ailleurs de Chahdortt Djavann que j’ai emprunté suite à la lecture de La muette que j’avais énormément aimé.

- La muette de Chahdortt Djavann est un coup de cœur dont je vous mettrai la chronique, c’est un livre un conseiller.

- Le fait du prince d’Amélie Nothomb, c’est un court roman voire même une novella comme disent les anglais puisqu’il se lit très rapidement, mais un peu bâclé.

- La honte de Michel Puech reçu avec la Masse Critique de Babelio qui traité du sentiment de honte avec philosophie, il est vraiment très court.

- Les mots de Nicolas Bianco-Levrin et Julie Rembeauville qui vient aussi de Babelio m’intrigue puisque c’est une bande dessinée où il n’y a pas d’écrit sauf des R, donc j’attends impatiemment de pouvoir le “lire”.

Voilà pour cette semaine, et vous, qu’avez-vous reçu cette semaine ?

jeudi 24 novembre 2011

L'homme qui valait 35 milliards, Nicolas Ancion

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Quatrième de couverture : Ce qui m’intéresse, moi, c’est de savoir combien vous valez, vous, dans ce monde-ci. Vous et rien que vous. Ça m’intéresse de savoir à combien exactement vous vous estimez.
Epineuse question à laquelle devra répondre Lakshmi Mittal, une des plus grosses fortunes mondiales, s’il veut être libéré.
Richard, son ravisseur – ému par le drame d’Octavio, licencié suite à la fermeture d’un haut-fourneau liégeois – décide de "changer l’ordre des choses" . Il met alors sur pied un plan audacieux pour enlever le célèbre magnat de l’acier et le contraindre à réaliser des œuvres d’art contemporain de plus en plus absurdes…
Au-delà de son aspect humoristique et léger, cette histoire est aussi l’occasion de se pencher sur la politique des gros industriels. Un récit intelligent, totalement surréaliste et délicieusement entrainant.

Mon avis : Une couverture originale qui cale parfaitement avec le ton du livre qui est assez originale vu son sujet ! Une lecture divertissante mais qui ne restera pas forcément ancré en moi ! Je remercie les éditions Pocket et aussi Newsbook pour m’avoir permis de lire ce livre !

L’écriture est très légère et c’est cela qui permet de faire de l’humour parce qu’au contraire, il y aurait un décalage mais ici, on est dans l’alliage parfait avec la légèreté de l’écriture et l’humour du livre. Je pense que l’auteur fait exprès d’utiliser une écriture légère mais pas simpliste, car les mots sont bien choisis et les propos aussi, car après l’humour, il y a la réflexion, donc ce n’est pas une écriture simpliste et banale que j’ai apprécier.

L’humour est assez présent, mais ce n’est pas de l’humour grossier mais assez léger comme l’écriture et fin puisque les situations dans lequel se trouve Mittal sont assez loufoques, donc cela nous fait sourire et même parfois rire. Donc, ne vous attendez pas à rire aux éclats, vous en serez déçu, mais si vous le prenez comme un livre léger, vous serez satisfait et c’est ce que j’ai été. L’humour fait du bien à cette histoire qui aurait été assez lourde sans humour, donc j’admire le choix de l’auteur.

Les personnages qu’a choisit l’auteur ne sont pas banal, puisqu’il y a Mittal, le géant de la sidérurgie qui est kidnappé avec un but spécial par un artiste raté qui veut créer l’œuvre d’art du siècle, mais avec Mittal, rien n’est facile, donc l’auteur se débrouille pour rendre le tout amusant. Mittal est vraiment très inoffensive comme il est en position défensive, cependant il est vraiment pris pour un capitaliste sans morale ce qu’il est peut être mais ce n’est pas vraiment sa faute, à part ça, il a un caractère assez sympathique.

L’art et la vie réel se mélange, c’est ainsi que je définirais l’aspect sérieux de ce roman, puisqu’il montre un peu comment l’art peut se déverser sur le réel ce qu’il peut amener à faire. On se demande, es-ce vraiment de l’art ou de la torture ?? C’est ainsi qu’on continue le livre pour comprendre que l’art n’est rien face à réalité qui reprendra vite le dessus. Donc, il y a aussi du sérieux dans ce livre.

Les jeux de pouvoirs est aussi l’autre aspect sérieux du livre puisque l’artiste est vraiment décidé à descendre toute l’échelle hiérarchique pour dénicher Mittal et en faire son Picasso. Ainsi, il rentre dans les fond fins de la politique, puisque son importance est capital, son sauvetage et autres choses ont un intérêt énorme auprès de la presse et du pouvoir, donc certains petits pouvoirs essayeront de ce mêler à cette histoire avec Mittal et l’artiste.

Quand on dit kidnapping, ne croyez pas que c’est violent puisque l’artiste n’a aucun but violent, il veut seulement que Mittal fasse son boulot pour lui, donc ne vous mettez pas à dire que l’auteur se moque des kidnapping, car celui-ci n’en est pas vraiment un.

La fin est vraiment particulière puisqu’elle finit bien pour l’un et mal pour les autres mais e fait le résultat est décevant, rien n’est réussi, tout devient pire pour aboutir à pire encore mais en apprenant la réalité, l’auteur nous rassure. Donc, une fin assez ”thrillé'” qui nous essoufflé après un roman presque entier d’humour. Donc, il finit assez bizarrement, mais c’est une belle fin pour tout le monde, dont moi.

Donc, une bonne lecture, certes légère mais tout de même divertissante, donc une bonne note pour ce livre qui m’a fait découvrir cet auteur dont je lirais surement un autre livre ! Bonne lecture à tous, et aussi, je vous le conseille !!

mardi 22 novembre 2011

HHhH, Laurent Binet

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Quatrième de couverture : Laissez-vous transporter dans la tourmente de la Deuxième Guerre mondiale, à Munich, Berlin, Londres, Paris, Kiev, faites un petit détour par le Moyen Age et repassez par 2010 pour atterrir à Prague, en 1942. HHhH raconte l’histoire de l’attentat contre Heydrich et de la folle traque qui s’ensuivit pour s’achever dans une église au centre de Prague où sept hommes soutinrent un siège de sept heures face à sept cent SS. Reinhard Heydrich, « l’homme le plus dangereux du IIIe Reich », était le bras droit d’Himmler mais chez les SS, on disait « HHhH », ce qui signifiait : « le cerveau d’Himmler s’appelle Heydrich ». A l’heure où le débat fait rage autour des rapports tumultueux entre Histoire et fiction (cf. l’affaire Lanzmann-Haenel), dévorez sans attendre ce roman étonnant qui reconstitue les faits avec une précision maniaque fondée sur un travail de documentation impressionnant mais qui se pose sans cesse la question, entre deux déflagrations : comment raconter une histoire vraie ?

Mon avis : Un livre assez particulier qui raconte l’histoire de deux personnages qui ont essayé de faire un attentat contre Heydrich, mais pas que ça, car l’auteur raconte aussi son parcours avec son avis sur les choses.

L’écriture, la principale aspect du texte qui permet une lecture confortable, eh bien, l’écriture de Binet est assez agréable à lire, sans lourdeur particulière, on se laisse aller à son écriture sans faire gaffe puisqu’il écrit avec une sincérité puisqu’il raconte superbement bien ses expériences, ses fautes sur l’écriture, donc cela permet de se sentir assez bien dans le livre, donc on le lit plus vite !

Ce texte a deux aspects, il y a le coté historique dont je parlerai plus tard allié au coté personnelle, où l’auteur s’est laisse une place où il peut tout dire sans censure, même ses fautes et les défauts de son livre, ses sources, ses liens avec le sujets, cet aspect est vraiment bien allié à l’histoire puisqu’il enlève la lourdeur de l’histoire, tout en donnant une légèreté au livre qui m’a bien plut.

Donc, ce n’est pas un livre d’histoire comme les autres puisqu’il réessaye de reconstituer les situations très détaillés, mais on apprend que l’auteur aurait aimé savoir tout qu'à la place d’inventer car il invite ses moments mais le reste est réalité, donc il fait de l’histoire romancée qui m’a assez plu. On rentre vraiment à l’intérieur des personnages ce qui est particulier pour de l’histoire, donc je vous le conseille pour ce point de vue troublant et intéressant à la fois.

Que puis-je dire de l’intrigue ? Eh bien, je pense que l’on a bien ressenti la réalité des faits puisque la fiction aurait trouvé un beau dénouement avec un bel attentat mais malheureusement, quoi que je fasse, c’est l’histoire, donc c’était bien trouvé comme évènement, mais je préfère la fiction surtout pour l’issue de l’attentat.

Un belle interprétation de l’histoire surtout pour le fait que l’auteur a su donner une biographie assez vivante de Heydrich, pour pouvoir comprendre ce qu’il lui est passé, les raisons qui ont poussés les deux jeunes à faire quelque chose comme ça. Je trouve qu’il l’a très bien fait ce roman que j’ai apprécié !

Donc, une belle lecture sur laquelle on peut apprendre beaucoup de choses, donc je peut vous le conseiller mais pas un coup de cœur, puisqu’il quoi qu’on fasse, l’Histoire c’est lourd de date et un peu casse-tête !

lundi 21 novembre 2011

Freedom, Jonathan Franzen

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Quatrième de couverture : Patty sera la femme idéale, c’est décidé. Mère parfaite, épouse aimante et dévouée, cette ex-basketteuse a fait, en l’épousant, le bonheur de Walter Berglund, de St. Paul (Minnesota). En devenant madame Berglund, Patty a renoncé à son gout pour les bad boys, à commencer par Richard Katz, un rocker dylanien qui se trouve être aussi le meilleur ami de Walter. Freedom raconte l’histoire de ce trio amoureux et capture le climat émotionnel, moral et politique des États-Unis entre entre 1970 et 2010 avec une incroyable virtuosité. Anatomie d’un mariage, ce livre propose une méditation sur les déceptions et les compromis auxquels se trouvent confrontés ces baby-boomers qui avaient voulu changer le monde. C’est aussi l’acte d’accusation le plus féroce qu’on ait vu depuis longtemps sur ce qu’est devenue l’Amérique. Mais sa plus belle réussite est sans nul doute le personnage de Patty. Telle une héroïne sartrienne égarée dans un roman de Tolstoï, elle cherche à se libérer – mais de quoi ? –, tandis que les États-Unis livrent en Irak leur propre guerre napoléonienne, en tentant d’imposer la démocratie par la force. Paru aux États-Unis à l’automne 2010, ce livre magistral a connu un immense succès critique et public (plus d’1 million d’exemplaires vendus), après avoir valu à son auteur la « une » du magazine Time. Il est traduit (ou en cours de traduction) dans 36 pays.

Mon avis : Une belle chronique familiale qui a quelque défauts d’écriture et de traduction, mais je pense que c’est un assez bon livre malgré quelque problèmes. Ce n’est pas un coup de cœur, mais une assez bonne lecture que je vous conseille si vous avez du courage de lire trois livre !

L’écriture est vraiment très caractéristique du monde américain, surtout pour la première partie qui m’a rappelé tout de suite Desperate Housewives, ce qui m’a plu ! Mais par la suite, les autres partie m’ont déplu, j’ai trouvé une écriture lourde soit une traduction médiocre, je ne sais pas, mais j’ais cru lire un documentaire parfois, mais des autres fois, les pages passaient assez rapidement. Donc, j’ai un avis mitigé, un bon début, complété par une suite mitigé entre du bon et du mauvais, mais généralement, il n’y a pas eu de très mauvais.

L’histoire est vraiment très bien construite, on assiste réellement à la création, à l’apogée, à la dissolution d’un couple. Mais je pense, cependant, que la famille avait déjà mal commencé, par les choix de Patty qui aimait quelqu'un d’autres alors qu’elle se mariait avec Walter. Donc, je pense que l’auteur a bien fait de mettre une famille avec un léger problème pour l’amplifier et créer la destruction de la famille. J’admire l’auteur pour avoir pu écrire ces 700 pages, mais le jeu en vaut la chandelle, parce que c’est vraiment époustouflant de voir la dissolution d’un couple jour par jour ! J’aime donc l’histoire en général !

Les personnages sont vraiment très intéressants, puisqu’ils ne sont ni bon ni mauvais, ils sont donc vraiment humains et c’est ce que j’ai aimé chez l’auteur, qu’il puisse donner les nombreux aspects de l’être humain. Par exemple, il y a Patty qui est vraiment une petite fille fragile au début du à son viol mais par la suite, elle devient vraiment pathétique avec son choix entre Richard-Walter qui constitue l’axe principale de l’histoire. Même chose pour Walter qui est vraiment un homme sympathique qui apprécie sa femme et sa vie, mais les évènements feront de lui un homme un peu mauvais. Quand je dis que leurs caractères changent, je ne veux pas dire qu’ils sont inconstants, puisqu’ils ont une base bonne ou mauvaise qu’on apprend du début à la fin !

Parlons de Patty qui est vraiment très intéressant dans le livre, puisqu’on peut la considérer comme le personnage principal du roman ! Comme elle est ? Eh bien, pour résumer, elle a une enfance détestable où ses parents l’a rabaisse, où elle se fait violer, où elle fait du sport, une fille pas trop normal ! Mais par la suite, elle découvre Richard Katz, le typique rockeur et son ami Walter qui est l’intello. Au début, elle veut arriver à ses fins avec Richard, mais elle apprend la gentillesse de Walter, en conclusion, elle se mariera avec Walter mais son cœur sera toujours pour Richard pour lequel son mariage sera détruit ! Vous voyez, dès le début, leur mariage est bancal, parce qu’elle voulait Richard, mais par défaut, elle a choisi Walter ! Et c’est ce fait qui m’a fait détester Patty alors que je l’aimais assez ! Mais après, lors de ses dépressions, je recommence à l’apprécier, mais son cœur refait surface pour me la faire détester ! Donc, je ne peux pas dire que je n’ais rien senti à travers ce roman qui m’a fait réfléchir sur le mariage, j’espère que tout les mariages n’a pas une fin semblable, sinon on est mal barré !

La longueur ! Voilà le principal défaut de ce livre qui a tout d’un histoire de coup de cœur, puisqu’à force de page, l’auteur rentre dans des détails inutiles, cela ennuie l’auteur, si j’aurais pu, j’aurais enlevé au moins 200 pages qui sont inutiles ! Donc, c’est un défaut, mais j’ai réussi à le dépasser, je vous laisse faire de même !

L’amour dans ce livre est vraiment fort malgré les apparences, vous verrez que l’union entre Patty et Walter est vraiment fort même si c’est grâce à Walter au début, l’amour reprendra grâce à Patty ! Donc, l’auteur nous fait comprendre d’un sens que l’amour se passe à deux, et qu’il faut porter ce poids à deux et non à un ! Donc, un beau message de l’amour dans ce livre malgré ses défauts !

L’idée du roman que j’ai le plus aimé, était l’idée “Des erreurs furent commises”, oui parce qu’il n’y a pas que Patty qui comment des fautes,même si elle a commencé, Walter continuera. En fin de compte, des erreurs furent commises, et il ne reste qu’à pardonner et je pense que cette philosophie est vraiment bonne et agréable à écouter !

Le fond politique est aussi vraiment très ancrée dans l’histoire lorsque la politique sépare l’enfant et le père, le sang. J’ai trouvé cela fort bien qu’on puisse se trouver toujours dans un fond assez bien détaillés pour bien se situer, et comprendre les problèmes de l’époque, comme l’écologisme de Walter ou le rock de Richard qu’on peut mieux comprendre avec un fond socio-politique. Donc, malgré la longueur, j’ai aimé qu’il y ait un fond politique.

La fin est vraiment très intéressante, car l’on s’attend à beaucoup après la lecture du pavé, on se dit, il nous faut une belle cerise sur le gâteau ! Et c’est le cas, puisque j’ai adoré cette fin qui nous fait vraiment réfléchir sur le mariage, les relations, donc une belle fin qui valait les 700 pages ! La fin a un rapport avec l’idée principale du roman !

Donc, je vous le conseille si vous vous sentez capable, si vous aimez la famille, les enfants, les personnages pathétiques, l’inconstance…  Donc, réfléchissez avant de le lire ! Moi , j’ai un avis mitigé, entre du très bon et du mauvais !

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dimanche 20 novembre 2011

In my mailbox (10)

image“In My Mailbox a été mis en place par Kristi du blog The Story Siren et inspiré par Alea du blog Pop Culture Junkie. C'est un moyen de partager les livres reçus chaque semaine dans notre boite aux lettres ainsi que les livres achetés ou empruntés à la bibliothèque.”

Pour ce dixième IMM, je vous présente beaucoup de livres que j’ai reçu ou acheté durant cette semaine très belle malgré le froid qui commence à arriver ! De plus, je suis allé à la bibliothèque où j’ai pris de nombreux livres et j’ai aussi fait un tour au CDI ! Voici les livres que j’ai reçu : Sans titre

Vous pouvez voir que le nombre est assez conséquent quand on ajouté les livres de la bibliothèque et du CDI. Voyons un peu les titres :

- Les Chroniques de Thomas Covenant de Stephen R.Donalson qui est un vrai pavé de 1200 pages, l’épaisseur du livre est vraiment impressionnante. Je l’ai reçu en service presse, un livre qui me fait peur, mais le sujet semble vraiment tentant, donc on verra le verdict dans quelques semaines.

- La saga parisienne, tome 2 : 1958-1981 : D’une rive à l’autre de Gilles Schlesser qui constitue la suite d’un premier tome que j’avais vraiment apprécié, donc j’attends beaucoup de choses de ce tome.

- Des étoiles sombres dans le ciel de Nadia Salmi est l’histoire d’un fille qui cherche ses origines allemandes à partir de son grand-mère, soldat de la Wehrmacht. Un livre assez émouvant qui a déjà été lu, mais la chronique est pour dans une ou deux semaines. 

- Journal d’un vampire, tome 2 de L.J.Smith que je suis entrain de lire après un premier tome assez mitigé, il commence assez fort cependant j’ai quelque question en tête.

- Gone de Michael Grant qui a vraiment un couverture superbe, avec une quatrième de couverture assez intrigante, j’espère que j’apprécierai ce livre !

- Dans la ville des veuves intrépides de James Canon, je sais que ça parle des femmes, mais ma principale motivation était la couverture qui fait assez orientale et dotée de milles couleurs.

- Germinal de Zola que j’ai acheté puisque je pense qu’il faut acheter les classiques, mais parce que je m’intéresse à cet auteur même si j’en lis pas beaucoup, j’aime son écriture, son style, donc je l’ai acheté, mais je le lirai surement pendant les vacances vu les pages !

- Il faut qu’on parle de Kévin de Lionel Shriver que j’ai découvert à la télé dans je ne sais plus quelle émission, mais ils avaient que ça partait d’un fin réel, il est dit que le livre est très psychologique et j’aime ça, donc j’ai hâte de le lire !

- Le grand Meaulnes de Alain Fournier qui m’avait été conseillé il y a bien longtemps par un professeur de 4ème, qui avait dit qu’il fallait le lire quand on serait plus grand ! Donc, j’espère que je suis assez grand pour découvrir tout les aspects de ce classique !

- Tara Duncan : Les sortceliers de Sophie Audouin-Mamikonian que j’ai acheté pour me remettre dans cette série que j’avais commencé, il y a bien trois ou quatre ans, mais  arrêté (pourquoi ? Peut-être bien que je n’avais pas aimé, mais maintenant, j’ai du changer !) , donc un relecture !

- L’Orpheline des neiges de Marie-Bernadette Dupuy dont le titre et la couverture m’ont permis de l’emprunter, je ne sais presque rien sur l’histoire, donc découverte total !

- The Gathering d’Anne Enright, vous vous dites peut-être depuis quand Letteratura lis du VO ? Eh bien, vous avez raison de vous interroger sur ça, puisque c’est la première fois que j’emprunte du VO pour le lire. Pour info, je lis petit à petit Delirium en anglais, mais goutte par goutte, c’est pour ça que je ne vous avait rien dit ! J’essaye de lire en anglais car je pense que l’original des livres est vraiment mieux qu’une traduction même bonne !

Donc, une semaine bien remplie de livre, mais vous savez, je ne suis pas toujours comme ça, cette semaine, ma boite à lettres a beaucoup été sollicitée ! Et vous, qu’avez-vous reçu dans votre boite aux lettres ?

samedi 19 novembre 2011

J’écris sur… l’automne !

imageVoilà ! On est en automne depuis pas mal de semaines, je ne sais pas pour vous, mais moi, ça me déprime d’aller et de revenir du lycée dans l’obscurité ! On est pas des hiboux ! En plus, voir tomber les feuilles des arbres, les voir tout nus sans leurs feuillages, c’est tout sauf réjouissant !

Moi ce que j’aime, c’est le début de l’automne lorsqu’aucune feuille n’est tombée, mais que celles-ci deviennent jaunes-orange, et je vous avoue, j’adore cette couleur de feuilles jaune en automne ! C’est cet automne que j’aime, celle sur la photo ! Mais ces jours-ci, le douceur a laissé place au froid, les feuilles a de la boue, donc je n’aime pas trop ça ! L’obscurité me déprime, mais j’évité la déprime avec… les livres qui racontent les belles journées d’été, la plage, la mer qui sont loin devant nous !

Que pensez-vous de l’automne ? Personnellement, je n’aime pas ces intersaisons où il fait soit trop froid soit trop chaud ! Et ça, je pense que c’est assez embêtant du fait que si l’on met le manteau, la chance fera qu’il fera assez chaud ce jour, donc ces saisons bizarre j’aime pas !

Quand on tape “automne” sur Google, on vous met cet automne que j’aime qui se situe plus près de l’été que de l’hiver, mais ne y faites pas attention ! Parce que l’automne peut aussi devenir synonyme avec froid, manteau, boue, gelé, inconstance et tous les mots très proche de l’hiver ! Quoi que je cherche, Internet ne me donne pas le vrai visage de l’hiver !

Voilà mon brève écrit sur l’automne et ce que j’en pense, c’est mes débuts dans cette expérience, donc un peu d’indulgence à mon modeste texte très mélangée sans plan particulier. Et vous, que pensez-vous de l’automne ?? Ecrivez vos idées en commentaire :).

Voici mon modeste florilège de tableaux sur l’automne, je suis désolé de ne pas avoir pu mettre les références !

Sans titre

jeudi 17 novembre 2011

L’étrange voyage de Monsieur Daldry, Marc Levy

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Quatrième de couverture : « L’homme qui va le plus compter dans ta vie vient de passer dans ton dos. Pour le retrouver, tu devras entreprendre un long voyage et rencontrer les six personnes qui te mèneront jusqu’à lui… Il y a deux vies en toi, Alice. Celle que tu connais et une autre, qui t’attend depuis longtemps. »
Londres, 1950
Alice mène une existence tranquille, entre son travail, qui la passionne, et sa bande d’amis, tous artistes à leurs heures. Pourtant, la veille de Noël, sa vie va être bouleversée. Au cours d’une virée à la fête foraine de Brighton, une voyante lui prédit un mystérieux avenir. Alice n’a jamais cru à la voyance, mais elle n’arrive pas à chasser ces paroles de son esprit, et ses nuits se peuplent de cauchemars qui semblent aussi réels qu’incompréhensibles. Son voisin de palier, Monsieur Daldry, célibataire endurci, gentleman excentrique et drôle, aux motivations ambigües, la persuade de prendre au sérieux la prédiction de la voyante et de retrouver les six personnes qui la mèneront vers son destin. De Londres à Istanbul, il décide de l’accompagner dans un étrange voyage…

Mon avis : Un très beau livre bien écrit, qui allie bien le texte et les lettres, l’amour et l’amitié et encore d’autres choses qui font de ce livre, un coup de cœur !

Tout d’abord l’écriture qui est simple et sans superflue qui permet de lire tranquillement sans problème, c’est un des avantages d’une écriture simple, cependant, que je dis simple, cela ne veut pas dire sans style, puisque le style de l’auteur ressort très bien dans les lettres entre Alice et Daldry, dans lesquelles on redécouvre l’auteur qui a un style simple en temps normal. Donc, j’ai découvert plus de style dans ce livre, ce qui est plus agréable à lire qu’un livre sans style.

L’histoire est vraiment très intéressante, c'est vraiment une bonne idée de l’auteur d’avoir trouvé une intrigue si alambiqué, puisqu’au début on imagine quelque petit chose, mais les découvertes sont inimaginables. L’intrigue est assez inattendue, donc elle nous surprend réellement alors qu’au début, il y a assez de déclarations auxquelles on y croit pas un mot. C’est par conséquent une belle intrigue avec un dénouement assez surprenant.

Les personnages sont vraiment très bien étudié, comme dans l’autre Marc Levy que j’avais lu (Toutes les choses qu’on ne s’est pas dites) , ses personnages sont vraiment très sentimentales et fragile, ils ne sont pas du tout courageux, ils optent pour le romantisme qu’au courage qu’ils pensent destructrices. Par exemple, Daldry a une conception très romantique de l’amour qu’il a acquis par l’expérience de sa famille, son idée sur l’amour est vraiment bien trouvé, je félicite l’auteur pour avoir créer un personnage si originale et banale que Daldry. De même pour Alice qui est une adepte des senteurs, elle découvre des sentiments qu’elle accepte et découvre un nouveau monde, c’est une de ses particularités qui sortent à la fin de l’histoire.

Le cadre de l’histoire est vraiment magnifique, c’est Istanbul (vous savez, je connais assez cette ville !) mais pas aujourd’hui, puisque le cadre se situe après la seconde guerre mondiale, donc, ils vont à Istanbul qui est à ce moment en pleine crise, vue les changements brutaux, il reste encore des séquelles dans le pays malgré sa modernité permis par la révolution, malgré cette pauvreté visible, chacun va trouver son bonheur dans cette ville qu’ils considèreront plus jamais comme la même.

L’identité est un thème qui est repris dans ce livre, les origines aussi qui sont traités à partir du personnage d’Alice qui redécouvrira ses origines à partir d’évènements historiques affreux. Mais vous ne saurez jamais ce qu’il s’est passé avant de l’avoir lu ? Puisqu’il n’y a même pas une possibilité sur mille d’imaginer l’histoire très complexe de l’auteur.

Je ne sais pas si c’est la première fois que l’auteur fait cela, mais ici, l’histoire est très complexe (en comparaison avec l’autre lecture), puisqu’elle mélange deux dates, 1950 et avant, des histoires de personnages qui viennent se rajouter. Je ne dirais pas que cela m’a déplu car au contraire, cela donne de la matière pour continuer à lire.

Finalement, je dirais que j’ai davantage aimé ce roman de Marc Levy que l’autre, car il est plus complexe et intéressant, j’ai aimé qu’il mélange les témoignages, je continue donc avec cet auteur que j’aime ! Oh oui, j’allais l’oublier, il est à conseiller !!!

lundi 14 novembre 2011

Divergent, Veronica Roth

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Quatrième de couverture : Cinq destins. Un seul choix.

Tris vit dans un monde post-apocalyptique où la société est divisée en cinq factions. À 16 ans elle doit choisir sa nouvelle appartenance pour le reste de sa vie. Cas rarissime, son test d’aptitudes n’est pas concluant. Elle est divergente, elle est en danger de mort !

Mon avis : Mon premier roman dystopique de ma vie ! Et j’en sors ravi et avec l’envie de lire beaucoup de dystopie ! Oui, je vais désormais lire de la dystopie, alors qu’avant Divergent, j’étais assez sceptique face à ça, mais maintenant j’y vais !!

Parlons du livre, de la couverture, je trouve qu’elle est vraiment superbe, je trouve le symbole des Audacieux (une faction ?? On en reparlera après) vraiment excellent, le dessin est superbe, la principale raison de mon envie de ce livre, ça a été la couverture vraiment adorable !

L’écriture est vraiment bien construite, je n’ai pas trouvé de superflus dans ce livre, donc l’écriture est plaisante à lire, elle est légère puisque le livre est cadrée young-adult ! Je pense que c’est même plutôt bien réussie pour une jeune auteur de 22 ans, donc bravo pour l’écriture que je critique à partir de la traduction, bien sur ! Donc, cette écriture coule en rythme avec l’action, ils vont bien ensemble, donc je n’aurais rien à dire sur l’écriture ! Je vous préviens, la lecture de ce roman n’est pas une partie de rigolade, elle est assez angoissante comme lecture !

Passons au cadre, on se trouve à Chicago dans un monde post-apocalyptique qui se trouve dévasté, mais l’on ne sait presque rien  sur ce qui a produit cela, on sait seulement que les bâtiments sont dévastés, les lacs asséchés, la ville défigurée… Donc, vous voyez ce monde dévastée, il est dirigée par une politique très particulière qui divise la population en 5 factions (groupes) dont on trouve les Audacieux, les Altruistes, les Erudits, les Fraternels et les Sincères. Chacun de ses groupes ont des qualités dont ils ont le nom, ils sont formés ainsi car après l’apocalypse, ils ont voulu à jamais bannir la guerre, donc ils se sont mis en factions qui collaborent ensemble pour un monde meilleur. Voilà le début, mais dans l’histoire, il y a Beatrice qui vit chez ses parents Altruistes, qui n’est pas encore dans sa vraie faction, mais elle va faire le test pour voir quel faction choisir. Mais…

Comme aucune histoire ne va sans problème, il y en a un ici, c’est le fait que Beatrice est Divergent, elle n’a pas de faction précise, elle a des capacités dans chacune des factions et les Divergent ne sont pas tolérés par le gouvernement, donc elle est en danger de mort ! Comment va-t-elle faire ?? Voilà l’histoire en gros, parce que je ne veux rien dévoiler pour ce qu’ils veulent le lire ! Donc, à partir de ce problème, on découvre la vie de Béatrice qui a un frère, elle est adolescente et découvre l’envers du décors de ce monde qui veut être utopique.

Mes premières pensées à la découverte de ces factions, ça a été immédiatement le fait troublant de diviser le monde en 5, et de détruire ce qu’il y a entre, ce désir utopique est vraiment choquant, je n’aimerais pas vraiment vivre dans ce monde très difficile. Donc, la première découverte est troublante, mais on apprend le coté humain des gens malgré leur situations. Ils croient vivre dans un monde bien, alors que nous, par rapport à eux, on est au Paradis.

Les personnages sont vraiment très attachants, surtout le personnage de Béatrice qui est vraiment très sympathique, on vit vraiment avec elle, à sa place même. Elle est honnête, attachante, faible quand il le faut mais parfois forte et courageuse comme il le faut. Donc, on est pas du tout déranger de suivre ce personnage durant cette trilogie, on la suit gentiment en priant pour qu’elle ne se fasse pas mal. Il y a Quatre, dont je tairais le vrai nom qui est très gentil aussi, la raison est qu’il est très sympathique envers Béatrice, donc on l’adopte comme Béatrice. En fin de compte, les personnages sont vraiment attachants et sympathiques dans ce monde dévasté, ils ont aussi du courage, ils ne se laissent pas abattre.

La morale de l’Histoire est vraiment très intéressante, puisqu’on découvre la bêtise des hommes même après un apocalypse, personnellement, ce livre m’a appris comment les hommes étaient bêtes et stupides pour retomber dans le même piège qu’ils évitaient ! Donc, quoi qu’on fasse, il faut du moins s’empêcher de tomber dans le piège que l’on évite depuis toujours !

La fin est donc très réfléchie de la part de l’auteur, elle n’a pas fait une fin fantaisiste, mais une fin qui fait réfléchir le lecteur sur la situation d’aujourd’hui en analogie avec le cadre de l’histoire ! Je vous le dis, vous allez adorer la fin même si on n’est pas très content de la situation par rapport à Beatrice !

Je ne peut donc rien vous dire de plus à part que c’est un coup de cœur, évidemment ! J’ai vraiment hâte de découvrir le tome 2 qui nous préparent des surprises, je l’espère ! Je vous conseille évidemment ce livre ! Je remercie Jotman de m’avoir permis de découvrir un genre littéraire très particulier : la Dystopie !

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dimanche 13 novembre 2011

In my mailbox (9)

image“In My Mailbox a été mis en place par Kristi du blog The Story Siren et inspiré par Alea du blog Pop Culture Junkie. C'est un moyen de partager les livres reçus chaque semaine dans notre boite aux lettres ainsi que les livres achetés ou empruntés à la bibliothèque.”

Que ces beaux les semaines de quatre jours de boulot et trois jours de repos, j’adore ça ! Donc, durant cette belle semaine, j’ai reçu L’homme qui valait 35 milliards de Nicolas Ancion de la part de Newsbook et Pocket que je remercie. Pour ce qui est des emprunts, j’ai pris HHhH de Laurent Binet qui est un livre vraiment magnifique que je viens de terminer hier soir ! Avec cela, j’avais pris La route de Cormac Mac Carthy que j’ai abandonné après lecture de 5 pages, l’écriture m’avait complètement déroutée !

Une chose ! La couverture de HHhH est vraiment superbe, vous trouvez pas ? Ca doit probablement être la photo de Heydrich, mais flouée, ça donne un effet qui impressionne le lecteur, il se demande à quoi s’attendre ? Je vous le dis, vous allez l’adorer !

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Voilà pour cette belle semaine avec moi, et vous qu’avez-vous reçu/emprunté/acheté ??

jeudi 10 novembre 2011

Le Rouge et le Noir, Stendhal

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Quatrième de couverture : Édition présentée et commentée par Pierre-Louis Rey,
professeur de littérature française à l'université de la Sorbonne Nouvelle (Paris III).
Rouge pour l'uniforme militaire, noir pour l'habit ecclésiastique, les deux carrières attendent Julien Sorel, fils de charpentier franc-comtois, dans les années 1825. À dix-neuf ans, le pauvre, l'ambitieux, le cynique Julien entre comme précepteur dans la famille de M. de Rénal, maire de la petite ville de Verrières. Madame de Rénal est jolie, romanesque, et ne sait rien de l'amour. Julien non plus mais, par défi, il s'est juré de la séduire. De cet acte de courage dépend son destin...
Passé inaperçu et dédaigné de son temps, Le Rouge et le Noir a mis près de cent ans, comme Stendhal le prévoyait, pour faire entendre sa singulière musique, si extraordinaire de vie, de mouvement, d'énergie et de liberté.

Mon avis : Un superbe livre que j’ai littéralement dévoré en très peu de temps, moi qui croyais être face devant quelque de très difficile, j’ai découvert un joyeux de la littérature française. Mon avis sera assez long vu l’importance de l’œuvre, donc un peu de patience. Quelque spoiler, pour ce qui ne l’on pas lu,  je vous le préviens !!

Pour l’écriture de ce livre, ça a été une véritable découverte littéraire puisque c’est la première fois que je lis du Stendhal, et je vois que son écriture est assez épuré, moins lourde que du Zola, mais avec autant de consistance, accompagnés de longues énumération… Bien sur, toujours le ton particulier et délicieux qu’ont tout les classiques, on redécouvre la langue française avec Stendhal ! Sérieusement, avec cette écriture, ma lecture n’a été qu’un bonheur sans fin ! Je vous le conseille absolument, vous ratez vraiment quelque chose de votre vie !

L’histoire a vraiment été pour moi une surprise, car je ne m’attendais pas du tout à une histoire d’amour autant mise en relief, mais cela m’a réconforté, puisque j’aime assez ces histoires d’amour très compliquées. Le livre est consacré à Julien Sorel, un fils d’un charpentier bon à rien sauf pour la théologie et le latin veut monter dans la classe sociale, il rêve toujours de l’aristocratie qu’il méprise autant ! Il découvre dans ce voyage, deux femmes, une avec laquelle il aura un amour passionné, l’autre pour laquelle il a des projets moins romantique comme l’utiliser pour monter dans l’échelle sociale alors qu’elle l’aime passionnément.

Le paradoxe du personnage, c’est ça, puisqu’il aime une femme  marié passionnément alors qu’il y a une fille qu’il l’adore et qu’il utilisera seulement pour ses projets pour devenir noble, donc, cette histoire est vraiment très dérangeante, personnellement, moi j’ai pris le parti de Melle de La Mole avec tous les sacrifices qu’elle fait pour Julien qui ne l’aime même pas ! Ce différend m’a aussi beaucoup éloigné du personnage, mais je l’ai retrouvé après avec son amour passionné avec Melle de Rénal.

Parlons des personnages, ils sont très changeants, puisqu’on ne s’est jamais ce qu’ils pensent, un jour, ils aiment, l’autre jour, ils n’aiment pas, donc on a du mal à les comprendre au début, mais ce sentiment se dépasse quand la lecture continue, puisqu’on apprend à les connaitre, eux et leurs reflexes, donc, on sait ce qu’ils vont faire ! J’ai assez apprécié le fait que Julien Sorel est évolué dans cette histoire, puisqu'au début il n’est qu’un moins que rien, qu’alors qu’à la fin, il est très stratégique.

Les ambitions de Sorel était l’évolution sociale, je vous l’ai dit ! Mais la chose bizarre est qu’il n’aime pas cette société, qu’il trouve hautaine et méprisante, mais en les connaissant, il apprendra que les nobles aussi ont des cœurs qui peuvent aimé et avoir de la passion, mais il ne saura utiliser cela à son compte ! Mais j’ai remarqué que la noblesse, l’aristocratie est vraiment très présente dans ce livre, donc, si vous voulez vous documentez, c’est le lieu !

La politique aussi est très importante dans ce livre, mais le fait que je n’y comprenne absolument rien m’a un peu dérangé même si l’auteur n’a pas de fautes puisqu’il avait écrit pour son temps où tout ces problèmes de royauté était d’actualité ! Donc, c’est le seul domaine dans lequel je me suis sentie quelque peu étranger !

L’amour, c’est un des thèmes principaux de l’histoire, mais il est tellement bien traité comme sujet, qu’on est vraiment émue de ces personnages qui n’appartiennent même pas à mon siècle, l’amour de Mme de Rénal, ses remords envers son mari et la religion, l’amour sans fin de Mathilde qui ne finira jamais, les lettres d’amours, autant de choses qui m’ont plongé dans un univers d’amour problématique, j’en allais presque aux larmes, mais non… Donc, j’ai adoré le coté amour de ce livre, qui n’est peut être pas le plus important, mais c’est mon avis, donc je me dis que j’ai préféré l’amour à la politique barbante de ce temps-là, puisque l’amour est universelle !

La fin est vraiment très surprenante, mais le fait qu’elle soit comme ça, a aussi une logique, puisque Julien est dans une impasse avec Mathilde, donc il instaure un nouveau cadre pour supprimer le problème des amours. Mais je vous assure, vous allez adorer la fin, même si elle est quelque peu glauque !! Voyez jusqu’au l’amour peut aller… Finalement, j’aimerais comparer ce livre à Orgueil et Préjugés de Jane Austen, au moment de l’amour de Mathilde et Julien avec l’orgueil de Mathilde et les préjugés sur la noblesse de Juilen, mais je vous assure, c’est juste une petite comparaison qui m’avait frappé lors de ma lecture !

lundi 7 novembre 2011

1Q84, tome 2 : Juillet-Septembre

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Quatrième de couverture : L'évènement de l'année ! Le livre de tous les records, l'œuvre la plus ambitieuse de Haruki Murakami. Deux tomes pour une odyssée initiatique entre deux mondes parallèles, une atmosphère aussi étrange qu'envoutante pour un roman double qui rassemble toutes les obsessions du maitre.
Les choses qui restent enfermées dans notre cœur n'existent pas en ce monde. Mais c'est dans notre cœur, ce monde à part, qu'elles se construisent pour y vivre. 
Le Livre 1 a révélé l'existence du monde 1Q84.
Certaines questions ont trouvé leur réponse.
D'autres subsistent : qui sont les Little People ? Comment se fraient-ils un chemin vers le monde réel ? Pourquoi deux lunes dans le ciel ? Et la chrysalide de l'air, est-elle ce lieu ou sommeille notre double ?
Ceux qui s'aiment ne sont jamais seuls.
Le destin de Tengo et d'Aomamé est en marche.

Mon avis : Eh bien, c’est encore un très bon livre, mais cette fois-ci, j’ai trouvé quelques problèmes dans le ressenti à la fin de ma lecture. Toutefois, la globalité du livre est superbe, tant par l’écriture que l’action et les personnages. Attention spoiler !!!

L’écriture continue a été d’un très haut niveau, il n’y a aucune maladresse dans l’écriture, on ne s’ennuie pas pendant la lecture et c’est ce qui est bien, de plus, le style de l’auteur est superbement bien, il équilibre bien les descriptions et l’action, c’est parfait ! Je n’ai rien à dire de mauvais sur cette écriture si plaisante à lire, je trouve qu’elle convient superbement bien au livre, ainsi, l’action est très bien installée dans cette écriture, si vous voyez ce que je veux dire !

Parlons de l’histoire, puisque d’après la quatrième de couverture, on nous promet des révélations sur les Little People et 1Q84, et on en a ! Oui, on apprend enfin des informations concrète sur 1Q84 grâce à Fukaéri qui racontera son aventure avec eux, mais aussi, on nous donne des détails en rapport avec 1Q84, oui ! Aomamé apprend beaucoup de choses sur ce sujet, et sur les Précurseurs dont on découvre les bas-fonds. Le titre du livre de Fukaéri est aussi expliquée, on apprend ce qu’est une Chrysalide de l’air, c’est quelque chose d’affreux !!! On apprend tellement de choses que l’on est ravie, on a la réponse à beaucoup de questions que l’on s’était posés dans le tome 1 ! Donc, j’ai trouvé que l’histoire était logique, puisqu’elle apportait les réponses aux questions du précédent !

Il n’y a pas que des révélations dans ce livre, il y a aussi de l’action très intéressante, très intrigante, les personnages ne sont pas en sécurité, mais qui les attaquent ? Pour le savoir, lisez le livre, mais même en le lisant, on se pose toujours des questions sur l’identité du danger, s’il va venir ? Donc, c’est encore un livre qui nous fait poser tellement de questions qu’on oublie presque les nombreuses révélations et c’est ça que j’aime dans 1Q84 !

On découvre enfin le lien qui unit nos deux personnages si semblables, ils sont très proches, mais malheureusement, ils ne se voient pas ! Ils vont commencer à se chercher, mais la tache n’est pas facile, puisque les dés ont changés  et j’en dis pas plus ! Mais pendant toute la lecture, j’ai beaucoup voulus qu’ils se rencontrent pour redevenir amoureux comme dans leur enfance !

La fin est bien, puisqu’on est en attente, quand j’y pense, ça me stresse puisqu’on attend quelque chose qui ne vient pas, qui ne peut pas venir, mais tout le monde l’attend, alors je l’attend et ça m’énerve ! Le livre est tellement bien fait, qu’ils nous stressent à mort !!! Je voudrais que le tome 3 soit déjà sortie et que je le lise le plus rapidement possible ! Mais le seule problème que j’ai rencontré, si on peut appeler cela un problème, c’est qu’on reste sur sa faim, et cela c’est vraiment dommage, car on dirait que la trilogie ne se finira pas, puisqu’il y a tellement de réponses à donner dans le tome 3, que je n’imagine pas comment il va se passer ! Mais j’ai tout de même confiance envers l’auteur que je trouve très talentueux !

Donc, c’est un bon livre que je vous conseille absolument, c’est une série à lire, pour tout le monde, c’est du fantastique liée à une écriture digne d’un classique ! J’ai tout simplement dévoré ce livre de mon auteur préféré (depuis aujourd’hui !!). J’attends avec impatience le dernier tome du livre !

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dimanche 6 novembre 2011

In my mailbox (8)

 

image“In My Mailbox a été mis en place par Kristi du blog The Story Siren et inspiré par Alea du blog Pop Culture Junkie. C'est un moyen de partager les livres reçus chaque semaine dans notre boite aux lettres ainsi que les livres achetés ou empruntés à la bibliothèque.”

Cette semaine, j’ai reçu seulement un petit livre de la part des Editions Arléa et de Newsbook, il s’agit de l’Insu de Pierre Sauvanet, c’est un livre de philosophie où l’auteur nous parlons des choses que l’on fait à l’insu de soi-même, l’auteur s’interroge si c'est une condition pour faire quelque chose. Alors qu’en pensez vous ?

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Effectuer quelque chose à l’insu de soi-même, c’est ce que nous faisons tous chaque jour. Mais reste à savoir si cet « à l’insu de » est une condition nécessaire et quasi suffisante pour que ce quelque chose soit fait. L’image la plus simple de cette réalité complexe est tout entière illustrée par une devinette attribuée à Léonard de Vinci : « Qu’est-ce qu’on cherche sans le trouver ; qu’est-ce qu’on trouve sans le chercher ? – Le sommeil. »

Ou encore – et cette fois c’est Stendhal qui formule l’idée : vouloir-être-naturel est impossible. Être naturel, c’est être naturel sans vouloir l’être – stratégie oblique de la volonté.

Ainsi, certaines choses ne peuvent se réaliser qu’à l’insu du sujet, et non en toute conscience. Par rapport à l’inconscient, il y aurait donc une certaine positivité du non-conscient, que l’on peut essayer paradoxalement de penser, voire de favoriser. L’insu est pris entre le penser et le vivre. C’est l’enjeu de ce livre.

Et du coté de la bibliothèque, je n’y suis pas aller, faute de temps, donc cette semaine il n’y a que ce livre. Et vous qu’avez-vous reçu/acheté/emprunté ?

jeudi 3 novembre 2011

World Trade Center 47e étage, Bruno Dellinger

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Quatrième de couverture : Bruno Dellinger est un Français rescapé des attentats qui ont détruit le World Trade Center. Maintes fois interviewé par la presse française, il rassemble aujourd'hui, un an après les évènements, les souvenirs précis de cette tragédie. Récit poignant, émouvant plus qu'émotif, Bruno Dellinger, chef d'une petite entreprise de consulting et de développement artistique, revit cette journée du 11 septembre et toute l'année qui a suivi. Il raconte avec des mots simples et percutants la ruche du World Trade Center au travail, "la Babylone humaine", point névralgique de l'économie mondiale. Il est 8 heures du matin. Deux heures plus tard, tout cela ne sera plus que cendres et poussières, vision apocalyptique, enfer. Après ce choc traumatique, il faut tenter de retrouver un équilibre et une harmonie. La solidarité des gens de New York a aidé Bruno à réapprendre à vivre.
Ce récit vaut comme document de première main sur les évènements. Il vaut aussi pour la vision que ce Français immigré aux États-Unis nous donne de son pays d'adoption. L'auteur revient assez longuement sur l'esprit de déni que peuvent ressentir les Américains lorsqu'ils sont jugés par certains Européens. Il veut nous convaincre que les valeurs américaines sont les seules qui sachent concilier humanisme et modernité. Lui, en tout cas, en est persuadé. --Denis Gombert

Mon avis : Un témoignage saisissant sur le 11 septembre donné par un Français rescapé de cet attentat, il nous dévoile tout de l'attentat à la reconstruction dont tout le monde dénigrait son importance. En même temps, il insiste sur le coté psychologique.

Tout d'abord, j'aimerais parler de l'écriture de ce témoignage que je trouve très particulière, car on voit très bien qu'il n'a pas ajouter d'effets accessoires et que ce texte est le strict minimum de l'auteur, qu'il ne peut rien enlevé sans en changé le sens, donc on est face à une écriture compacte qui rassemble beaucoup d'informations. Donc, pour ceux qui aiment les témoignages, ils vont en avoirs pour leur envie !

Parlons de la façon dont l'auteur prend en charge son témoignage, j'ai trouvé qu'il ne donnait pas vraiment beaucoup d'importance sur l'évènement en principal, mais qu'il s'attachait davantage sur l'avant et l'après attentat qu'il l'intéresse, puisque pendant l'attentat, il ne savait même pas l'ampleur du phénomène. Donc, on voit bien que c'est un témoignage et non un thriller qui veut absolument capter l'attention de l'auteur.

Il insiste aussi sur le fait de la reconstruction, puisqu'il a échappé à la mort, il doit continuer à vivre, mais comment ? Plus de bureaux, plus de volonté, comment faire ? Il se décide de se reconstruire en vers en contre tous en se battant pour récupérer son travail. Et le réussira-il ? Eh bien, on le voit car il a même eu le temps d'écrire un livre. Donc, j'ai bien aimé le cadrage de l'histoire sur la reconstruction alors que d'autres livres aurait pris l'histoire en elle-même que l'on connait à peu près.

Il y a l'évènement certes, mais le personnage est d'autant plus important car il est réel, on vit avec lui avec angoisse tout ces longs mois pendant lesquelles il frôlera la dépression, on ressent vraiment le coté humain de la chose que l'on ne reconnaitrait pas forcément dans une fiction. On voit à nu l'imperfection humaine de sentiments qui se balancent, c'est vraiment fabuleux à lire toutes ces hésitations vraiment humains.

Le coté politique aussi est important, car, au même moment de ces sentiments, il y insère des pensées politiques, sur le sentiment d'impuissance des Etats-Unis qui commencent à avoir peur de la possibilité d'une attaque. Il parle ainsi des mesures de sécurité, des terroristes, d'Al-Qaida, c'est vraiment aussi une mine d'informations sur cela.

Voilà pour ce livre que j'ai trouvé vraiment superbe, du coté humain, matériel, de tout les cotés, mais cependant, il y a quelque chose qui m'empêche de le faire coup de cœur, c'est l'angoisse réelle ressenti dans ce livre qui peut être considéré comme la qualité des propos, mais c'est vraiment angoissant, donc un bon livre mais malheureusement pas un coup de cœur !

mardi 1 novembre 2011

Mon bilan de lecture du mois de Octobre 2011

Eh bien voici mes lectures du mois d’octobre, elle ne sont pas franchement nombreuses à cause des cours et du temps que je peux consacrer à la lecture, puisque j’ai seulement 4 heures à la fin des cours pour manger, lire, faire mes devoirs, m’amuser… Donc, quoique je fasse, c’est très compliqué de donner beaucoup de place à la lecture, mais même, je pense que c’est pas mal 3 livres par semaine. Vous en pensez quoi ?

N’oubliez pas, vous pouvez consulter les chroniques en cliquant sur le livre concerné !

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De la pluie, Martin Page

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Quatrième de couverture : Succession de délicieuses chroniques dévoilant le rôle de la pluie dans l'érotisme, la création musicale ou encore la sacralisation du monde, ce petit traité est tout sauf un manuel de météorologie. Philosophique et poétique, il se veut une apologie de la pluie. Pour parvenir à ses fins, l'auteur n'hésite pas à utiliser les armes redoutables du romancier : l'imagination et la prestidigitation. Le ton est sérieux, le propos constamment nourri de références historiques, artistiques et scientifiques, qui sont toutes vraisemblables, à défaut d'être véridiques. Car Martin Page fait résolument œuvre de prosélyte : il désire convertir son lecteur à sa passion des précipitations. Lorsque vous saurez que la pluie est un " monstre bienveillant ", qu'elle " porte en elle les gènes de l'enfance " et qu'" elle permet de tomber amoureux sans objet ", vous lèverez les yeux au ciel pour guetter les nuages.

Mon avis : Vous aimez la pluie ? Alors, ce livre est à vous puisque dans une centaine de pages, l’auteur nous décrit sa pluie, ses effets, ses conséquences, mais il ne précise que le coté positif parce qu’il aime la pluie et il l’a assumé en écrivant un petit livre avec plein de petits écrits sur la pluie.

L’écriture est très amusante dans ce livre, puisque l’auteur a une écriture très douce, qui n’agresse personne, on voit bien qu’il veut simplement nous faire aimer la pluie : c’est un livre léger et gentil. Je ne me rappelle pas avoir vu de la grossièreté dans ce livre on ne peut plus sympathique, donc tout le monde peut le lire.L’auteur a ici décidé de ne pas faire un long texte qui pouvait être ennuyant, mais il a décidé d’écrire de petites chroniques sur la pluie, et en général sur la conséquence de cette pluie.

Donc, le thème est comme vous devez l’avoir compris : la pluie, mais ce n’est pas un livre de sciences, donc on a pas de détails scientifiques mais on a la vision de la pluie sous les yeux de l’auteur qui voit ça comme une bénédiction, il dit qu’elle permet beaucoup de choses avec lesquelles je suis d’accord, comme : pendant la pluie, la monde s’arrête en quelque sorte et la vie ne va plus aussi vite, les rencontres amoureuses sont davantage fréquentes pendant cette pluie qui permet la découverte de l’âme-sœur. Donc, l’auteur ne dit pas que n’importe quoi.

Voilà pour cette lecture que j’ai trouvé très divertissante, je vous le conseille absolument, il est tellement facile à lire qu’en même pas une heure, vous l’aurez englouti. Essayez, vous serez accro !!