Je déménage!

Vous vous demanderez pourquoi j’ai décidé de plateforme, et à quelle plateforme je suis allé ? Alors, je vous réponds tout de suite, je suis allé sur Wordpress. Pourquoi ? Parce que Wordpress offre beaucoup plus de libertés aux blogueurs et que c’est que je recherche. Donc, voilà, je suis passé là-bas.

Je serais très content que vous me suiviez dans mon nouveau blog, avec un nouveau thème, une nouvelle plateforme, je décide de commencer l’année de mon blog sous de bons auspices.

Voici le lien du blog sous wordpress. A savoir, je ne supprime pas celui-ci, mais il sera pas forcément mis à jour !

http://letteraturaa.wordpress.com/

jeudi 24 novembre 2011

L'homme qui valait 35 milliards, Nicolas Ancion

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Quatrième de couverture : Ce qui m’intéresse, moi, c’est de savoir combien vous valez, vous, dans ce monde-ci. Vous et rien que vous. Ça m’intéresse de savoir à combien exactement vous vous estimez.
Epineuse question à laquelle devra répondre Lakshmi Mittal, une des plus grosses fortunes mondiales, s’il veut être libéré.
Richard, son ravisseur – ému par le drame d’Octavio, licencié suite à la fermeture d’un haut-fourneau liégeois – décide de "changer l’ordre des choses" . Il met alors sur pied un plan audacieux pour enlever le célèbre magnat de l’acier et le contraindre à réaliser des œuvres d’art contemporain de plus en plus absurdes…
Au-delà de son aspect humoristique et léger, cette histoire est aussi l’occasion de se pencher sur la politique des gros industriels. Un récit intelligent, totalement surréaliste et délicieusement entrainant.

Mon avis : Une couverture originale qui cale parfaitement avec le ton du livre qui est assez originale vu son sujet ! Une lecture divertissante mais qui ne restera pas forcément ancré en moi ! Je remercie les éditions Pocket et aussi Newsbook pour m’avoir permis de lire ce livre !

L’écriture est très légère et c’est cela qui permet de faire de l’humour parce qu’au contraire, il y aurait un décalage mais ici, on est dans l’alliage parfait avec la légèreté de l’écriture et l’humour du livre. Je pense que l’auteur fait exprès d’utiliser une écriture légère mais pas simpliste, car les mots sont bien choisis et les propos aussi, car après l’humour, il y a la réflexion, donc ce n’est pas une écriture simpliste et banale que j’ai apprécier.

L’humour est assez présent, mais ce n’est pas de l’humour grossier mais assez léger comme l’écriture et fin puisque les situations dans lequel se trouve Mittal sont assez loufoques, donc cela nous fait sourire et même parfois rire. Donc, ne vous attendez pas à rire aux éclats, vous en serez déçu, mais si vous le prenez comme un livre léger, vous serez satisfait et c’est ce que j’ai été. L’humour fait du bien à cette histoire qui aurait été assez lourde sans humour, donc j’admire le choix de l’auteur.

Les personnages qu’a choisit l’auteur ne sont pas banal, puisqu’il y a Mittal, le géant de la sidérurgie qui est kidnappé avec un but spécial par un artiste raté qui veut créer l’œuvre d’art du siècle, mais avec Mittal, rien n’est facile, donc l’auteur se débrouille pour rendre le tout amusant. Mittal est vraiment très inoffensive comme il est en position défensive, cependant il est vraiment pris pour un capitaliste sans morale ce qu’il est peut être mais ce n’est pas vraiment sa faute, à part ça, il a un caractère assez sympathique.

L’art et la vie réel se mélange, c’est ainsi que je définirais l’aspect sérieux de ce roman, puisqu’il montre un peu comment l’art peut se déverser sur le réel ce qu’il peut amener à faire. On se demande, es-ce vraiment de l’art ou de la torture ?? C’est ainsi qu’on continue le livre pour comprendre que l’art n’est rien face à réalité qui reprendra vite le dessus. Donc, il y a aussi du sérieux dans ce livre.

Les jeux de pouvoirs est aussi l’autre aspect sérieux du livre puisque l’artiste est vraiment décidé à descendre toute l’échelle hiérarchique pour dénicher Mittal et en faire son Picasso. Ainsi, il rentre dans les fond fins de la politique, puisque son importance est capital, son sauvetage et autres choses ont un intérêt énorme auprès de la presse et du pouvoir, donc certains petits pouvoirs essayeront de ce mêler à cette histoire avec Mittal et l’artiste.

Quand on dit kidnapping, ne croyez pas que c’est violent puisque l’artiste n’a aucun but violent, il veut seulement que Mittal fasse son boulot pour lui, donc ne vous mettez pas à dire que l’auteur se moque des kidnapping, car celui-ci n’en est pas vraiment un.

La fin est vraiment particulière puisqu’elle finit bien pour l’un et mal pour les autres mais e fait le résultat est décevant, rien n’est réussi, tout devient pire pour aboutir à pire encore mais en apprenant la réalité, l’auteur nous rassure. Donc, une fin assez ”thrillé'” qui nous essoufflé après un roman presque entier d’humour. Donc, il finit assez bizarrement, mais c’est une belle fin pour tout le monde, dont moi.

Donc, une bonne lecture, certes légère mais tout de même divertissante, donc une bonne note pour ce livre qui m’a fait découvrir cet auteur dont je lirais surement un autre livre ! Bonne lecture à tous, et aussi, je vous le conseille !!

1 commentaire:

  1. Tout ce que j'ai lu de Nicolas Ancion m'a plu jusqu'à présent, celui-ci ne devrait pas faire exception, j'aime cet humour.

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