Je déménage!

Vous vous demanderez pourquoi j’ai décidé de plateforme, et à quelle plateforme je suis allé ? Alors, je vous réponds tout de suite, je suis allé sur Wordpress. Pourquoi ? Parce que Wordpress offre beaucoup plus de libertés aux blogueurs et que c’est que je recherche. Donc, voilà, je suis passé là-bas.

Je serais très content que vous me suiviez dans mon nouveau blog, avec un nouveau thème, une nouvelle plateforme, je décide de commencer l’année de mon blog sous de bons auspices.

Voici le lien du blog sous wordpress. A savoir, je ne supprime pas celui-ci, mais il sera pas forcément mis à jour !

http://letteraturaa.wordpress.com/

samedi 30 avril 2011

Non, Ce Pays n'est pas pour le Vieil Homme, Cormac Mc Carhy

imagePour dire vrai, je n’est pas adoré ce livre. La raison principale est que je n’est pas pu accrocher aux personnages rapidement, il m’a fallu lire la moitié du livre pour m’attacher un peu. L’autre raison est son écriture, une écriture trop superflues, avec des phrases totalement inutiles, je pense que la faute n’est pas qu’à l’écrivain mais aussi au traducteur. Je n’ai pas apprécié la couverture, qui fait la publicité du film alors que c’est d’abord un livre.

Les dialogues de ce livre ne sont pas déterminées, on ne comprend pas vraiment qui parle, puisqu’il n’y a pas de tiret.

Il y a quand même quelque petites choses que j’ai aimé, l’intrigue qui était très intéressante, mais l’auteur n’a pas su utilisé cette intrigue. Je ne vous conseille pas de lire le résumé si vous ne voulez pas savoir ce qui s’est passé.

Moss découvre une serviette d’argents dans le désert près de nombreux morts. Il prend cet argent, mais il est poursuivi par Chigurh. Cette argent était destiné aux stupéfiants.

Moss envoie sa femme à Odessa, et lui s’en va à Del Rio. Moss traine dans tous les Motel, il se blesse. En même temps, la police poursuit l’enquête. Moss est à l’hôpital, Wells arrive et lui propose de l’aide, il refuse mais quand il sera parti, il le rappelle. C’est Gigurh qui répond et dit qu’il est mort.

Spoiler (moment intense de l’intrigue) :

Moss appelle sa femme et dit qu’elle doit sortir de cette ville, donc elle s’en va avec sa mère. Chigurh est blessé fortement. Moss s’en va avec une petite fille qu’il récupère.

Ils s’en vont dans un hôtel où Chigurh les tuent.La femme de Moss apprend cette nouvelle, de plus sa mère aussi est morte. Elle est en deuil, elle va chez elle où Chigurh l’a tuera. Bell, le shérif, veut démissionner et mourir puisqu’il ne reconnait plus ce monde devenue trop difficile.

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La film correspondant à ce livre a été produit en 2008 par les frères Cohen.

Voici la fiche du film : ici

Qui a déjà entendu parler de… ? (7)

imageLe salon du livre ancien, pour les passionnés de ces livres, il y aura même des livres interdits qui ne sont pas politiquement correcte.

Le thème de cette année est Politiquement Correct ? qui abordera la littérature dans son histoire qui a permis de parler de sujets sensibles:  Dieu, la morale, l’égalité des races, la justice, la place de la femmes.

L’invité d’honneur de cette année est la bibliothèque de Jacques Doucet, crée par comme son nom l’indiques Jacques Doucet qui était un couturier.

Il y aura un concert pendant toute la durée du Salon, qui sera assuré par les élèves du conservatoire de Boulogne-Billancourt. A par cela, il y aura une lecture des titres du prix Nobel. Pour finir, il y a le prix de Bibliographie décerné.

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Extrait des œuvres de la thématique Politiquement correct ? récupéré du communiqué de presse.

vendredi 29 avril 2011

Le mariage royal–un conte de fée

Aujourd’hui, il y a eu le mariage de Kate Middleton et du prince William à Londres dans l’abbaye de Westminster. Un mariage extraordinaire s’est déroulé devant les yeux du monde entier. Cette cérémonie était un conte de fée,qui ne se trouve pas en France, malheureusement. Nous allons voir quelques images pour résumer l’évènement de ce matin :

imageTout d’abord, Les prince William et Harry sont venus à l’abbaye depuis Buckingham Palace.

On voit très bien que leur vêtements sont des uniformes militaires, rouge pour le prince William et Noir pour le prince Harry.

 

 

 

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A la suite, Kate Middleton est sortie de l’hôtel Goring avec son père, elle a une très belle robe de mariée et un muguet à sa main. Sa robe est très longue, mais on ne la voit pas ici.

 

 

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La cérémonie peut commencer, les chants et le consentement mutuel. Suivis de la signature derrière l’autel.

 

 

imageAprès les nombreux chants, ils s’en vont main à main avec un carosse, direction Buckingham Palace.

Suivis du prince Harry, du prince de Galles et de la Reine Elisabeth II qui était habillée d’une robe jaune.

 

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Venus au Palace, ils font le célèbre baiser sur le balcon de Buckingham sous les applaudissements de la foule.

jeudi 28 avril 2011

Blogalams n°2, Tilly

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Ce livre m’a été gentiment donné par http://www.les-agents-litteraires.fr/ qui propose un livre en échange d’une critique. Ces livre sont soit des livres auto-édités soit des livres de petites maisons d’éditions.
Je remercie beaucoup ce site pour m’avoir fait découvrir  le blogue de Tilly qui est un pur trésor d’informations, ses critiques sont si complètes qu’on semble avoir lu le livre.
Dans ce livre, Tilly nous présente les sept livres de Marc-Edouard Nabe, dont Au Régal des Vermines, Nabe’s Dream, Tohu Bohu, Inch’Allah, Kamikaze, Alain Zannini et L’Homme qui arrêta d’écrire. Mais en réalité, il a écrit vingt-huit livres au total
Elle nous présente tous les livres d’une façon très singulière, elle décrit les actions du livre, donne des citations comme exemple. Ses critiques sont d’une précision extraordinaire. La lecture de ces critiques nous donnent l’envie de lire immédiatement les livres présentés. De plus, ce livre m’a permis de découvrir un auteur apparemment fabuleux. 
Parlons quelque peu de la forme, je pense que c’était une très bonne idée de la part de Tilly, je trouve que la forme sobre et épurée est beaucoup mieux que le blog lui-même qui comporte trop de superflues. Cette forme est vraiment intéressante pour mettre des billets de blogs sous la même thématique. Ne parlons pas du contenu qui est tout à fait parfait !
Tilly sait nous faire séduire un auteur inconnu, en nous montrant le coté très agressif et provocateur. Nabe nous est présenté très provocateur, surtout avec Au régal des vermines qui nous donne une envie pressante de lire le livre.
La qualité d’écriture de Tilly vient de son ton personnel qui nous intègre dans le livre. Mais aussi sa précision sur les livres qui nous donne les détails les plus croquants.
Le premier livre auquel elle fait une critique est Au Régal des Vermines, qui dénonce quelque peu la société.
A la suite, on a les quatre tomes du journal intime de Nabe. En premier, il y a Nabe’s Dream qui est présenté comme un roman d’aventure, Nabe fait des rencontres avec des auteurs, des célébrités qu’il nous présente.
En deuxième tome, il y a Tohu Bohu qui parle aussi des rencontres des personnes plus ou moins célèbres. Mais il fait aussi des notes nécrologiques sur les mort de la journée correspondante. Tilly nous dit que ce livre nous ressemble, c’est un miroir.
En troisième tome, il y a Inch’Allah, qui décrit de l’écriture à l’édition du roman de Nabe, Le Bonheur qui ne va pas être un réelle succès.
En quatrième tome, il y a Kamikaze, qui présente l’après Le Bonheur qui est un échec complet. Tout les éditeurs le refusent, mais il arrivera quand même à publier Rideau, un pamphlet contre les journalistes.
Pour finir, Tilly nous présente avec une précision extrême : L’Homme qui arrêta d’écrire du même auteur. Ce livre présente un écrivain auquel l’éditeur a mis fin au contrat. Il ne peut plus écrire, il se trouve un ami de la blogosphère avec qui il fait de nouvelles rencontres toutes aussi intéressantes. A la fin, il trouve Emma, sa bien-aimée qui voulait qu’il écrire.

mercredi 27 avril 2011

Métaphysique des tubes, Amélie Nothomb

imageVoilà un livre qui m’a beaucoup fait rire puisqu’il a été écrit sur le style enfantin, on croirait lire un enfant. Je pense que pour faire cela, il a fallu travailler, puisque des adultes écrivent comme des adultes, pour changer cela.
De plus, j’ai beaucoup aimé la réflexion sur la religion au début, où elle se considère comme Dieu. Pour elle, l’homme qui marche est issu d’un accident, donc les mouvements aussi sont des accidents, elle n’a pas fait d’accident donc elle ne bouge pas.
La situation du début nous semble complètement irréelle, un enfant qui ne pleure pas, qui ne bouge pas, elle ne fait que la déglutition, la digestion. Pendant cette période, elle n’utilise pas la premier personne car elle n’a pas conscience du moi.


Amélie Nothomb, est né au Japon d’une famille belge, elle ne bouge pas, ne fait aucun mouvement jusqu’à ses deux ans, où elle se met à crier pendant six mois. Mais quand sa grand-mère lui donne du chocolat, elle prend conscience d’elle-même, elle nait une deuxième fois.
Elle sait parler, mais ne le dévoilera qu’après sa noyade. Elle a deux gouvernante, Nishio-san et Kashimo-san, elle préfère la première car la deuxième l’a méprise et l’a déteste.

Spoiler (moment intense de l’intrigue) :
A son anniversaire, elle reçoit des carpes qu’elle est contrainte à les nourrir tout les jours, elle voit en ces carpes, son ancien état de tube. Elle décide de se suicider, dans l’eau des carpes, Kashimo-san vient la voir mais ne la sauve pas, mais quand Nishio-san vient, elle est sauvée.

mardi 26 avril 2011

La fille de papier, Guillaume Musso

imageUn superbe livre doté d’une intrigue saisissante qui nous emmène dans les quatre coins du globe. On s’attache fortement aux personnages, surtout à Billie, qui nous joue bien son jeu jusqu’à la fin du récit.
C’est pour moi la première fois que je lis du Musso, j’avoue avoir fait une forte ressemblance avec le roman de Marc Levy, pas sur les évènement même mais sur l'action en générale. Puisque ces deux romanciers, font du fantastique durant toute le livre pour l’éliminer à la fin : ce qui est grandiose.
Un livre qui se lit très vite, j’ai surtout apprécié le changement de point de vue comme au cinéma qui aboutit sur la rencontre de ses deux personnages non attendu. Cependant, j’ais moins apprécié l’écriture du lieu et de l’heure de l’action qui me rappelle les films ou séries.

Tom, un écrivain très populaire n’arrive plus à écrire un mot depuis que sa copine l’a quitté, de plus il est ruiné à cause de son ami qui a fait de mauvais placements financiers. Mais le personnage de son roman vient en vit, à cause de l’impression avec des défauts, c’est Billie qui dit qu’elle pourra le quitter quand il finira son livre.
Après la tentative d’internement de ses amis, il quitte les Etats-Unis pour le Mexique, pour reconquérir sa copine, il y va avec Billie. Après de nombreux périples, ils s’installent dans l’hôtel de sa copine.

Spoiler (moment intense de l’intrigue) :

Mais Billie fait un malaise et le docteur vient à dire qu’elle va retourner dans le monde imaginaire à cause de la destruction. Il reste un livre qu’il doivent trouver pour la vie de Billie. Ils le cherchent, pendant que Tom et Billie s’en vont à Paris pour la soigner, en même temps Tom écrit un livre.
Billie va mieux puisque Carole et Milo (les amis) ont trouvé le livre, Tom finit son roman, Billie s’en va dans le monde de fiction. Des années passent, pendant le mariage de Carole et Milo, ce dernier avoue que Billie était une simple actrice pour l’aider à écrire un livre. Il essaye de la voir, mais n’ose pas mais écrit un livre La fille de papier. Pendant la dédicace, ils se retrouveront et se remettront ensemble.

lundi 25 avril 2011

Je vous propose… (6)

image" Ces « révélations » de Roland Dumas ne sont ni un livre d’histoire encore moins de mémoires qu’il adéjà rédigés en son temps. L’ouvrage est la mise en perspective d’un exceptionnel parcours politique, qui s’étend sur la seconde moitié du XXe siècle, et de confidences personnelles qui éclairent enfin les zones d’ombres d’un fabuleux destin. Il en dénoue aujourd’hui les apparentes contradictions et en révèle les lignes de force arc-boutées sur un idéal politique et social dont la Justice est le fer de lance. Jeune résistant, élevé dans le culte de Blum, devenu ténor du barreau ; farouche anti-allemand transfiguré en cheville ouvrière de la construction européenne ; admirateur du de Gaulle historique, reconverti en compagnon de route d’un François Mitterrand son plus ardent détracteur ; grand prêtre des Affaires étrangères pendant neuf ans et dépositaire privilégié des petits secrets de la « mitterrandie » ; cinquième personnage de l’Etat traîné devant les tribunaux pour des vedettes à forte odeur de pétrole, Roland Dumas raconte, non sans distance ni ironie, les souffrances d’un jeune Werther égaré en politique. A l’heure où un Occident aveugle se rêve encore en maître du monde, où la construction européenne est saisie de hoquets, où la France navigue à vue sans politique étrangère cohérente, Dumas rappelle que sa vérité a toujours été du côté des progressistes, des décolonisateurs et de ceux qui avaient « une certaine idée de la France ». Plus Choiseul que Talleyrand, plus chanteur que philosophe, plus bretteur que procureur, plus Casanova que Dom Juan, plus jouisseur que donneur de leçon, il nous conte son étonnante aventure au service d’une France exigeante comme une épouse mais aimante comme une maîtresse. " (www.bibliosurf.com)

Le petit prince, Antoine de Saint-Exupéry

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Un livre populaire destiné à tout type de public, tant aux enfants qui découvriront l’aspect merveilleux tant aux adultes qui pourront remarquer le conte philosophique qui se cache derrière le conte pour enfant.

J’ai trouvé qu’il nous dénonçait la société par de très beaux exemples, comme l’obstination du règne et aussi que toute chose doit obligatoirement appartenir à quelqu’un. Généralement, ce livre accuse la société des adultes qui ont oublié leur souvenirs d’enfance.

Le style est incomparable, il est universel, c’est une “révolution” pour la littérature que de montrer un livre universel qui plait tant aux jeunes qu’aux adultes qui sont “sérieux”.

L’avion du narrateur tombe en panne au milieu du Sahara, il a de l’eau pour une semaine, c’est pourquoi il se met à essayer de le réparer. Un petit prince vient le voir en disant qu’il vient de l’astéroïde B612, une planète très petite avec une fleur, des volcans et des baobabs qui veulent “envahir” la petite planète.

Spoiler (moment intense de l’intrigue) :

Il raconte son voyage après avoir quitté sa planète, il a rencontré de nombreuses planètes et leur unique habitant, des personnes toutes étranges : l’étrangeté de l’adulte. Sur la terre, il a rencontré un renard qu’il a apprivoisé et qu’il lui a dit de partir voir sa rose dans sa planète car elle a besoin de lui.

Suivant le conseil du renard, il décide de partir sur sa planète. Le narrateur et le Petit Prince ne veulent pas se quitter, mais le Petit Prince dit qu’il est dans les étoiles. Il s’en va, le narrateur reste très triste de son départ.

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Le film qui correspond au Petit Prince a été produit en 1974 par Stanley Donen.

La fiche du film sur Commeaucinéma : ici

dimanche 24 avril 2011

Des souris et des hommes, Steinbeck

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Un roman d’une grande qualité, qui décrit toutes les facettes du sentiment d’amitié envers une personne. Pour Steinbeck, l’amitié n’est pas seulement une entente parfaite mais aussi deux êtres qui se complètent tant dans leurs défaut que dans leurs qualités. En effet, on trouve dans les dialogues des disputes tout à fait essentiel au yeux de l’auteur.

J’ai aimé globalement le livre, mais surtout la fin est si extraordinaire et inattendu que l’on est époustouflée par la chute.

Dans ce livre, on y peint la société américaine dans les années trente, il y a les noirs qui sont rejetés, les blancs qui ont des caractères tout à fait différent. Le livre est surtout composé, pour moi, de différentes petites intrigues sous l’action principale, par exemple, on trouve la mort du chien qui nous émut.

L’histoire se passe pendant la crise des années trente, aux Etats-Unis. Lennie et George sont deux amis qui se soutiennent mutuellement, Lennie est grand et bête alors que George est petit et très intelligent. Ils trouvent un ranch où travailler en saisonnier. Ils vivent près des autres saisonniers, tout le monde trouve Lennie bizarre mais costaud, de plus Lennie adore caresser les animaux au point de les tuer. Leurs rêves est de posséder une petite ferme, Lennie en parle toujours.

Spoiler (moment intense de l’intrigue) :

Un jour, la femme de Curley (fils du patron du Ranch) et Lennie restent seuls, elle le laisse caresser ses cheveux doux. Tout à coup, elle se met à crier, mais en voulant la faire taire, Lennie tue la femme de Curley. Il se cache dans la foret pour que George viennent le retrouver. Curley est très énervé, il veut tuer Lennie, mais George le trouve avant et le tue lui-même pour qu’il ne soit pas tuer par Curley.

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Le film de ce chef-d’oeuvre a été produit par Gary Sinise en 1992.

Voici la fiche du film sur allociné : ici

samedi 23 avril 2011

Qui a déjà entendu parler de… ? (6)

La fête de la librairie qui se déroule le 23 avril 2011 soit aujourd’hui est principalement destinée aux librairies indépendantes françaises et aussi belges francophones. Cette année se déroulera la douzième édition de cet évènement, organisé par l’association Verbes.
Logo choisi par les libraires pour la fete de la Librairie
Toutes les librairies qui participent à cet évènement offriront le livre “’L’éloge des cent papiers” avec une rose.
Ce livre a été fait en l’honneur du livre papier, il présente tout le vocabulaire spécifique de l’édition.
imageCe livre est composé d’un lexique du monde de l’édition suivie de textes d’auteurs contemporains composés de mots du lexique.
Vous pourrez retrouver le livre chez les libraires aujourd’hui, mais si vous n’avez pas le temps d’y aller, vous pouvez visionner le livre en entier sur ce site : ici.
Le livre numérique se développe mais en se développant, il dégrade le livre papier, c’est ce que dit Marie-Rose Guarniéri, qui est présidente de l’association Verbes mais aussi libraires à Paris.

Dom Juan , Molière

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C’est bien sur un classique auquel on ne peut absolument rien dire de mauvais, cependant il y a quelque bémol au niveau de l’intrigue, selon moi encore une fois ; car je pense que Molière et son talent nous emmène parfois dans des digressions ce qui rend la compréhension plus difficile. Mais je pense que la compréhension est difficile car c’est du théâtre, donc destiner à jouer.

J’ai beaucoup apprécier le personnage de Sganarelle qui est très croyant et très pudique contrairement à son maitre, il n’arrive jamais à arriver au bout de son raisonnement. La fin est très bien faite, car Sganarelle intervient sans que l’on attende une prestation de cette sorte-là.

Dom Juan est un séducteur professionnel, il séduit les femmes pour leur chair et les quittent. Il est marié à Dom Elvire, mais c’était un mariage pour seul but, faire l’amour, donc il l’a quitte. Il a un valet qui n’apprécie pas du tout le comportement de son maitre : Sganarelle.

Spoiler (moment intense de l’intrigue) :

Il découvre une paysanne, il essaye de la séduire, elle se laisse faire. Mais un paysan arrive, il s’oppose à cela quand une autre paysanne arrive et dit que Dom Juan l’aime, elle. Il amadoue les deux filles et s’en va, car il est recherché par les frères de sa femme qui veule se venger.

Les frères le trouve, il y a deux solutions : la réconciliation ou le duel. Il choisira le duel. Mais il revient chez lui, où Dom Elvire vient le voir pour dire qu’il devrait se repentir de ses péché, mais Dom Juan n’écoute pas, il est athée.

Dom Juan ment à tout le monde, il dit qu’il s’est converti. Il part chez la statue du Commandeur avec Sganarelle.  Mais la statue la prend par les mains et l’emmène aux Enfers.

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Le film qui correspond à Dom Juan a été produit par John Berry en 1955. Mais aussi par Jacques Weber en 1998.

Voici la fiche du film sur IMDb du film de 1955 : ici

La fiche du film de 1998 sur Cinemovie : ici

vendredi 22 avril 2011

La Nuit de Valognes, Eric-Emmanuel Schmitt

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Un peu déçu malgré la qualité d’écriture et les nombreuses références de ce livre. Ma déception est sur la fin, où on se trouve face à un trop plein d’informations qui nous brouillent le cerveau. Donc, c’est pour cela que je n’est presque rien compris de cette fin si tragique, il m’a fallu lire le résumé dans le livre pour le comprendre.

La meilleure partie de ce livre, selon moi, est le début où on s’intègre facilement dans la peau des personnages.

L’intrigue en elle-même est une reprise de Dom Juan, donc il n’y a rien à dire sur ce point. Mais l’originalité de l’auteur est qu’il a rajouté des phénomènes de société qui sont d’actualité.

Cinq femmes sont convoquées dans le château de la Duchesse. Ils ne savent pas pourquoi, mais elle leur dit finalement que c’est pour le procès de Don Juan, où il devra soit partir en prison, soit épouser Angélique.

Don Juan vient, mais ne reconnait pas les dames. Le procès va commencer, mais les dames se mettent à parler dans la chambre sans Don Juan. Pendant ce temps, Sganarelle lui dit qu’il ne fait plus de conquête depuis longtemps. Alors Angélique arrive, ils parlent de l’amour et Don Juan dit qu’il ne l’aime pas mais veut se marier. La Duchesse entend tout cela.

Spoiler (moment intense de l’intrigue) :

La Duchesse décide de faire le procès de Don Juan pour l’accuser de ne pas être lui-même. Sganarelle le défend en racontent la relation entre le chevalier (frère d’Angélique) qui se tua parce qu’il aimait Don Juan. Cela amena Don Juan à la raison, il devait épouser Angélique pour le chevalier. Mais elle ne voulut pas car il ne l’aimait pas. Alors, Don Juan dit adieu aux femmes qui partirent : il commencera sa nouvelle vie.

jeudi 21 avril 2011

L’Assommoir, Emile Zola

image J’ai tout simplement adoré l’écriture de ce livre, cependant nous sommes un peu ennuyé face aux longues description. Le titre qui nous parait très représentatif de la quantité de lecture, signifie un bar.
Un livre d’une qualité rare, c’est vraiment du bon Zola. Il n’y a pas que l’intrigue qui nous saisit, mais aussi l’environnement qui comporte beaucoup d’ouvriers dans des conditions pas très bonne.  Zola nous décrit les ravages de l’alcool qui peut nous emmener à la mort, en passant par la misère, la folie et bien d’autres embêtement.
Dans ce livre, l'ouvrier est tellement bien décrit qu'on dirait même un documentaire, il n'y a que Zola pour mélanger le documentaire au roman.
Zola nous présente la façon de vivre des ouvriers, il est complètement objectif. Il nous fait des expériences naturalistes en mettant Gervaise dans toutes les situations financières possible et imaginable pour la faire mourir de faim et de misère. Quand elle coure à son apogée, on l’encourage, mais quand elle descend aux enfers, on peut plus rien faire pour elle : c’est dommage.
Gervaise, elle, n’est pas alcoolique, mais elle se sent dépendante à la chair, elle trompe son mari, trompe même son amant. Ses deux êtres pécheurs auront  tout ce qu’ils droit,la misère, la faim, la paresse…donc la colère de Dieu !
Gervaise attend son mari, Lantier. Quand il vient, ils se disputent et elle part laver ses vêtements. Là-bas, ses enfants (Claude et Etienne)  arrivent et lui disent que son leur est parti : il les a quittés. Alors elle va se battre avec Virginie, la sœur de la fille avec lequel son mari s’est enfuit.


Spoiler (moment intense de l’intrigue) :

Des mois et des années passèrent, Coupeau voulait se marier avec Gervaise. Elle ne voulait pas mais après ses insistances, elle finit par accepter. Ils se marient, ils ont une vie heureuse et une fille : Nana. Ils louent même  une boutique grâce à  l’argent de Goujet (amant de Gervaise) , son mari ne peut travailler, car il s’est cassé le pied, donc Gervaise travaille et Goujet boit avec ses amis, mais ils ont assez d’argent : Gervaise est très satisfaites.
Lantier vient s’installer chez Coupeau, en même temps, il couche avec Gervaise. Le temps passe, Gervaise se dégoute du travail, Goujet devient alcoolique. Ils se font expulsés de la boutique, ce sont les Poisson qui prendront la boutique et Lantier (qui couchera avec Virginie, femme de Poisson).

La situation des Coupeau est très mal, Coupeau se soule tout les jours, parfois avec Gervaise. Sa fille s’enfuit mais reviendra de nombreuses fois, pour s’enfuir avec un homme riche. Coupeau va souvent à l’hôpital, mais il se fait soigner et repart se souler. Gervaise a très faim, donc elle décide de prendre de l’argent de Coupeau mais il n’en a pas , alors elle décide de se prostituer. Elle voit Goujet qui la nourrira, mais sans coucher avec elle. Coupeau est à l’hôpital, il est devenu fou, il tremble de partout, l’alcool l’a rendu fou : ils mourra. Sa femme, Gervaise mourra de misère et de faim dans une petite niche.

La situation des Coupeau est très mal, Coupeau se soule tout les jours, parfois avec Gervaise. Sa fille s’enfuit mais reviendra de nombreuses fois, pour s’enfuir avec un homme riche. Coupeau va souvent à l’hôpital, mais il se fait soigner et repart se souler. Gervaise a très faim, donc elle décide de prendre de l’argent de Coupeau mais il n’en a pas , alors elle décide de se prostituer. Elle voit Goujet qui la nourrira, mais sans coucher avec elle. Coupeau est à l’hôpital, il est devenu fou, il tremble de partout, l’alcool l’a rendu fou : ils mourra. Sa femme, Gervaise mourra de misère et de faim dans une petite niche.

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Le film qui correspond à ce roman de Zola est Gervaise, une production de René Clément en 1956.

La fiche du film sur allociné : ici

mercredi 20 avril 2011

Qu’est-ce-que la bit-lit ?

Tout d’abord, on peut dire que c’est un sous-genre de l’Urban Fantasy. La particularité est que le cadre spatio-temporel est tout à fait réel, mais les personnages ne le sont pas, car il y a autant de vampires que de sorcières.L’intrigue est une héroïne qui combat des vampires, des sorcières ou tout autre bêtes. Généralement, cela est destinée aux adolescents, car les héroïnes semblent plus sensible devant la vie amoureuse et sociale que devant des monstres.

Aujourd’hui, tout le monde est accro à ce genre, surtout les adolescents, puisqu’on trouve de la romance et du surnaturel.

Voici quelques exemples de littérature bit-lit :

- Envoutement de Carrie Jones

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- Le Journal de Stefan de Kevin Williamso

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- Ne Jamais... de Melissa Marr

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mardi 19 avril 2011

L’open space m’a tuer, des Isnards & Zuber

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Un très bon guide pour tous les salariés qui travaillent dans des open space, mais aussi un livre d’initiation pour les nouveaux.  Ce livre est très simple à lire, mais on se croirait entrain de lire un dictionnaire, ce qui est tout à fait dérangeant.
Si je vous dit que ce n’est pas un livre littéraire, vous ne serez pas surpris. Bien sur que ce n’est pas du Zola, mais l’écriture est correcte et compréhensible, mais on ne rentre vraiment pas dans le livre car il n’y d’histoire propre, il y a seulement des témoignages disséminés.
Les auteurs ne décrivent le monde de l’open space : un lieu impersonnel, où les managers sont plutôt sympathiques, il y règne une pression atroce, les dirigeants entretiennent la concurrence, on y trouve la dictature du bonheur, il existe des weekends de salariés, les dirigeants permettent la formation de ses salariés, les primes sont rares.
Spoiler (moment intense de l’intrigue) :
Les salariés quand à eux, sont sous la pression, veulent de plus en plus des licenciement surs, ils ne sont estimés que sur leur dernier projet, ils n’ont pas vraiment de vie privée, ils sont quasiment obligées d’avoir un Facebook et de l’entretenir, ils ont des BlackBerry qui leur font des tendinites.
Donc, le monde de l’open space est tout sauf un paradis du travail, alors que les entreprises essayent de le montrer autrement.

lundi 18 avril 2011

La littérature fait son cinéma (Challenge)

Je me suis inscrit au challenge du blog Kabaret Kulturel de Will, qui consiste à lire un nombre déterminé de livres qui ont été adapté au cinéma.

J’ai choisi la catégorie : Meilleur acteur, ce qui signifie que mon challenge est de lire au moins 10 livres adaptés au cinéma. J’ai pour cela jusqu’au 4 avril 2012.

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Si vous voulez vous inscrire, vous devez avoir un blog où mettre les critiques des livres, et vous devez faire parvenir votre inscription sur ce site : ici.

Souhaitez-moi bonne chance, merci.

Je vous propose… (5)

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" Ce livre est constitué de deux textes qui s’éclairent mutuellement. Les deux manuscrits figuraient sur deux cahiers différents, parmi le fonds important de textes dont, pour certains, Julien Gracq n’avait pas souhaité qu’ils soient publiés avant longtemps.
Le premier texte est un Journal, qui commence le 10 mai et se termine le 2 juin 1940, écrit à la première personne. C’est un moment crucial de la guerre puisque, après la fameuse « drôle de guerre » et l’inaction qui a commencé à éprouver le moral des Français, l’offensive éclate, brutale.
Le lieutenant Poirier (Julien Gracq) a été affecté sur le front et, avec ses hommes, se retrouvent d’abord le long de la frontière belge puis, soumis à des mouvements et des ordres contradictoires et souvent incohérents.
Ce qui fascine dans ce Journal, tenu à chaud, c’est son aspect inéluctable et prémonitoire. Comment, en un temps aussi court, la défaite militaire a-t-elle été aussi rapide et totale. Comment se sont comportés les soldats français, belges, anglais sur ce mouchoir de poche. Comment est-on passé aussi rapidement à une véritable débâcle, les alliés étant encerclés dans la région de Dunkerque (Les Pays-Bas ayant capitulé le 15 mai, les Belges le 28. Seule une partie du corps expéditionnaire britannique et une petite partie des troupes françaises échapperont à l’étau allemand).
Ce qui étonne enfin, outre cette description palpable d’une défaite annoncée, c’est l’acuité de la perception, tant des choses de la guerre que des rumeurs qui l’entourent, tant des comportements humains que du cadre où elle se déroule.
Le second texte est un récit qui part de la réalité de ces souvenirs pour en faire une fiction, passionnante dans la mesure où l’on voit concrètement comment Julien Gracq passe de la réalité à la fiction (le récit commence le 23 mai) et pourquoi une distance beaucoup plus grande était nécessaire dans le temps, comme dans les circonstances, pour aboutir à la vision plus ample du Balcon en forêt, et non plus comme ici une interrogation sur le basculement des événements et le destin, sensibles dans les trois dernières phrases : « Pour devenir un reître, il lui semblait soudain qu’il ne fallait peut-être pas tant dechoses. Non, vraiment pas tant de choses. Seulement trois ou quatre instantanés bien choisis. » " (www.bibliosurf.com)

La Secte des Egoïstes, Eric-Emmanuel Schmitt

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Quatrième de couverture : A la Bibliothèque nationale, un chercheur découvre la trace d'un inconnu, Gaspard Languenhaert, homme du XVIIIe siècle, qui soutint la philosophie " égoïste ". Selon lui, le monde extérieur n'a aucune réalité et la vie n'est qu'un songe. Intrigué, le chercheur part à la découverte d'éventuels documents. Mystérieusement, toutes les pistes tournent court. Conspiration ? Malédiction ? La logique devient folle, cette enquête l'emmène au fond de lui-même, emportant le lecteur avec lui dans des vertiges hallucinants.

Mon avis : Un chercheur, se passionne à la vie de Gaspard qui a inventé la philosophie de l’Egoïsme. Mais pourquoi s’intéresse-t-il soudain à cet homme alors qu’il doit faire sa thèse ? C’est cette question que l’on se pose au fur et à mesure de lecture de ce roman.

Je considère ce roman comme un délice de littérature surtout sur sa forme et son sens. J’ai trouvé que la philosophie de l’Egoïsme n’était pas si bête que ça, je me demande même si ça n’existe pas vraiment ? Si vous êtes un(e) expert(e), alors j’aimerais beaucoup avoir les réponses. Après de nombreuses recherches, j’ai trouvé que c’était le solipsisme. C’est la théorie qu’adopte Gaspard dans le récit.

J’ai remarqué que ce livre ne ressemble pas du tout à Oscar et la dame Rose, il est composé de deux partie, les citation en rapport avec Gaspard et le narrateur qui nous parle, mais ces citations sont-elle réelles ? Pour conclure, je trouve ce roman très singulier et donc quelque peu déstabilisant. Je vous conseille fortement de le lire, de plus on le lit en une ou deux heures à peine.

Résumé : Un chercheur décide de se faire plaisir, à part sa thèse, il va feuilleté un livre où il apprendra des choses sur la philosophie de l’Egoïsme, et sur Gaspard qui pensait qu’il était seul dans son univers avec les personnes qui n’était que lui. Cela intrigue notre chercheur, qui cherche beaucoup d’informations sur cet homme. Il en trouvera quelque unes à Paris, mais il se sentira obligé d’aller en Autriche où il sera conduit vers des sources par un certain personne inconnu.

Spoiler (moment intense de l’intrigue) :

Il trouvera mais sans intérêt, alors il revient en France où cet homme inconnu l’appelle pour lui donner des informations sur Gaspard et la religion.

Gaspard se croyait Dieu, il était devenu fou, sa pensée lui avait conduit qu’il était Dieu. Mais pour punir les hommes, il décide de se détruire en pensant qu’il sera seul après “l’apocalypse”. 

Après en avoir déduit cela, le chercheur s’en va revoir l’homme, qui est absent mais lui a laisser une lettre. Il dit que le chercheur est le nouveau Gaspard Lauguenheart, comme lui il était. Donc, Gaspard n’est jamais mort, que ses informations de mort sont si précise car il est Gaspard.

dimanche 17 avril 2011

Quand souffle le vent du nord, Daniel Glattauer

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Quatrième de couverture : En voulant résilier un abonnement, Emma Rothner se trompe d'adresse et envoie un mail à un inconnu, un certain Leo Leike. Ce dernier, poliment, lui signale son erreur ; Emma s'excuse, et, peu à peu, un dialogue s'engage entre eux, par mail uniquement. Au fil du temps, leur relation se tisse, s'étoffe, et ces deux inconnus vont se mettre à éprouver l'un pour l'autre une certaine fascination. Alors même qu'ils décident de ne rien révéler de leurs vies respectives, ils cherchent à deviner les secrets de l'autre... De plus en plus attirés et dépendants, Emmi et Leo repoussent néanmoins le moment fatidique de la rencontre. Emmi est mariée, et Leo se remet à grand peine d'un chagrin d amour. Un jour, pourtant – enfin ! –, ils décident de se donner rendez-vous dans un café bondé de la ville. Mais ils s'imposent une règle : reconnaitre l'autre qu'ils n'ont pourtant jamais vu, avec interdiction formelle de lui parler...

Mon avis : C’est la première fois que je lis un roman composé de mails, mais cela m’a beaucoup plu. J’ai surtout aimé l’ambiguïté de la relation entre Leo et Emmi et aussi entre Emmi et son mari.

L’auteur essaye de nous faire comprendre que leur relation ne sera jamais vraiment “normal”, car ils ont commencé par la fin, s’envoyer des mails.

On ne juge pas les deux personnes, car ils écrivent eux-mêmes leurs propres histoires, il n’y a pas d’intermédiaire.

Daniel Glattauer était pour moi inconnu jusqu’au jour où j’entende parler de son livre qui est un pure délice de lecture, je lirais sans-doute d’autres livre de cet auteur.

Résumé : Emmi envoie un mail pour une résiliation d’abonnement, mais elle s’est trompée d’adresse, car elle l’a envoyer à Leo Leike. Ils parlent davantage lorsqu’elle envoie un joyeux noël groupé. Ils se décident de ne pas parler de vie privée, mais ils le font quand même.

Spoiler (moment intense de l’intrigue) :

Emmi commence à apprécier la conversation avec Leo, elle en deviendra même accro. Ils parlent de tout et de rien, ils iront même jusqu’à aller dans un même café pour essayer de trouver l’autre. Ils veulent se rencontrer, mais Leo pense que cela serait la fin de leur relation.

Leo reçoit le mail du mari d’Emmi qui dit que Leo peut coucher avec sa femme sous condition de ne plus lui parler après. Il accepte, il dit à Emmi qu’il va quitter son pays pour les Amériques et qu’il veut la rencontrer. Ils se décident une date, mais Emmi ne vient pas car elle sent que son mari connait tout. Pour se justifier, elle envoie un mail pour raconter pourquoi mais il ne le reçoit pas car il a fermé sa boite mail.

samedi 16 avril 2011

L’écrivain, Yasmina Khadra

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Quatrième de couverture : Caché « quelque part en Algérie », Yasmina Khadra a signé trois romans policiers, ce qui lui a valu d’être « le pseudonyme le plus recherché » par les islamistes de son pays. Depuis, il n’a cessé de susciter des interrogations en France, en Europe et dans le monde arabe. Dans son pays, notamment, la presse unanime a loué son authenticité de romancier et de témoin de la tragédie algérienne. Aujourd’hui, il a le pouvoir de décliner son identité, de lever le voile sur un mystère qu’il n’a pas voulu, et de raconter enfin comment il fut embrigadé dans une carrière militaire, lui qui s’est toujours voué à devenir poète. « J’ai été éjecté de ma famille, c’est un fait : une initiative malheureuse de mon père. Et j’ai été adopté par l’armée, que je quitte sans rancune ; elle m’a élevé, je l’ai servie, je crois, avec dignité et courage. Je n’ai jamais cherché à dévier de la voie qu’on m’avait tracée. Je ne me suis jamais rebellé. Mais je n’ai jamais renoncé à ce que j’estime être plus fort qu’un destin : ma vocation d’écrivain. J’ai continué à écrire dans un monde qui me refusait cette liberté-là, et j’ai réalisé mon rêve, peut-être grâce à lui : les interdits forgent les volontés inflexibles. »

Mon avis : Une autobiographie de l’enfance de Mohammed Moulessehoul, soit Yasmina Khadra qui m’a beaucoup ému, il est confronté devant un choix soit devenir écrivain et ne plus avoir de père soit continuer dans l’armée et avoir un père à côté.

Au début du récit, Mohammed n’est pas seul, car il est emmené à l’école militaire avec son cousin Kader qui est davantage sentimental que lui. A la suite, il y aura Houari qui viendra. Mais quand Mohammed va au lycée, il est seule et se trouve de nombreux amis avec lesquels ils parleront de la littérature.

On comprend que Mohammed (ou Yasmina) est devenu écrivain par pure vocation, c’est donc pour cela qu’il écrit d’une manière fluide et compréhensible pour tous le monde.

Résumés : Mohammed et son cousin sont emmenés à l’école militaire, une école des plus stricte et sévère où ils iront à l’école et recevront un minimum d’éducation militaire. Le père de Mohammed ne vient pas toujours les voir, ils est très distant.

Spoiler (moment intense de l’intrigue) :

Mohammed quittera cette école pour l’école de Koléa où il se trouvera de nombreux ami avec qui il parlera de littérature et d’écriture. En même temps, ces parents se divorcent et se mère se retrouve dans un quartier malfamé avec ses enfants. Son père ne s’occupe presque plus de ses enfants et de sa femme.

Au lycée, Mohammed est toujours accusé de tous les méfaits, alors qu’il ne fait rien de mal à part écrire que tous ses supérieurs sous-estiment. Ses années de lycée seront l'occasion d’écrire de nombreuses nouvelles.

Quand il passe le bac, il doit faire un choix : continuer dans l’armée ou faire de l’écriture. Son père le menace de le destituer s’il ne continue pas dans l’armée, c’est donc pour cette raison qu’il continuera.

Qui a déjà entendu parler de… ? (5)

Aujourd’hui, avec un peu de retard, je vais vous présenter le célèbre artiste et sculpteur Brian Dettmer, il utilise principalement des livres pour faire des œuvres tout à fait singulière. Je trouve que c’est un bon moyen de divulguer la beau du livre, à travers un autre art, de plus cela permet le recyclage des livres. Toute les œuvres de cet artistes et toutes autres informations sur http://briandettmer.com/.

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Voici une de ses œuvres, qui travaille davantage sur la forme du livre et non sur son contenu propre.

Le thème du livre est tout à fait orignal, car ce thème n’appartient à  (sans doute) aucun artiste.

 

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Ici, l’artiste a travaillé autant sur la forme que sur le contenu. Le résultat est époustouflant.

Rien n’est pris au hasard, il a même fait l’ombre d’un personnage sur la couverture.

jeudi 14 avril 2011

Stupeur et tremblements, Amélie Nothomb

imageQuatrième de couverture : Au début des années 90, la narratrice est embauchée par Yumimoto, une puissante firme japonaise. Elle va découvrir à ses dépens l'implacable rigueur de l'autorité d'entreprise, en même temps que les codes de conduite, incompréhensibles au profane, qui gouvernent la vie, sociale au pays du Soleil levant. D'erreurs en maladresses et en échecs, commence alors pour elle, comme dans un mauvais rêve, la descente inexorable dans les degrés de la hiérarchie, jusqu'au rang de surveillante des toilettes, celui de l'humiliation dernière.

Mon avis : Les mêmes années que Ni d’Eve Ni d’Adam, mais cette fois-ci, on nous parle seulement de la vie professionnelle. Cette vie est remplie de labeurs, d’humiliation, de mauvais entendus entre les cultures.Le titre nous est expliqué dans le livre, il désigne la façon de parler devant l’empereur.

On voit les Japonais par rapport aux Occidentaux qu’ils méprisent quelque peu. On nous parle aussi de la condition de la femme. La femme japonaise est voué à ses principes, comme le mariage à 25 ans ou bien sur le fait de transpirer.

J’ai beaucoup aimé une nouvelle fois l’écriture très simple et élégante d’Amélie Nothomb, de plus, cette histoire étant une réalité, on veut le lire plus vite.

Résumé : Amélie entre dans la compagnie Yumimoto, sa supérieure est Fubuki. Son métier est l’interprétariat, mais elle sert du thé ou du café, on lui demander d’oublier le japonais.

Spoiler (moment intense de l’intrigue) :

Monsieur Tenshi vient le voir pour qu’elle fasse un rapport, elle le fait, mais quand le vice-président entend cela, il engueule les deux. Maintenant, Amélie travaille dans la comptabilité, elle fait de nombreuses fautes et est envoyé dans un autre travail qu’elle n’arrivera pas encore à faire. Alors, elle retourne à son métier de serveuse.

Mais quand elle va voir Fubuki pour la réconcilier aux toilettes, elle sera réaffecté comme nettoyeuse de WC. Ce calvaire durera 7 mois, jusqu’à la fin de son contrat. Pour la démission officielle, elle parle avec Fubuki qui est en extase devant l’humiliation d’Amélie, elle parle aussi avec le président et le vice-président qui accepteront. Quand elle reviendra en Europe, elle publie un livre, elle reçoit une lettre de Fubuki.

mercredi 13 avril 2011

Ni d’Eve ni d’Adam, Amélie Nothomb

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Quatrième de couverture : Stupeur et tremblements pourrait donner l'impression qu'au Japon, à l'âge adulte, j'ai seulement été la plus désastreuse des employés. Ni d'Eve ni d'Adam révèlera qu'à la même époque et dans le même lieu, j'ai aussi été la fiancée d'un Tokyoïte très singulier.

Mon avis : Ce livre d’Amélie Nothomb est d’une qualité inattendu accompagné d’une simplicité de compréhension de l’intrigue. Cette autobiographie se situe en même temps que Stupeurs et Tremblements , ces deux romans s’entrecroisent.

Ce livre nous présente à partir d’exemples les différentes façon de vivre des Japonais qui diffère beaucoup avec le mode de vie occidental. Par exemple, les Japonais donnent une extrême importance à l’école et au diplômes, alors qu’en Europe, ce n’est pas le cas.

Elle nous parle d’une pratique des Japonais qui est le conversationneur qui nous donne l’état de la situation au Japon. Sinon, j’ai beaucoup aimé ce livre qui se lit très facilement et rapidement.

Résumé : Amélie donne des cours de français à un certains Rinri, qu’il l’emmène dans de nombreux lieux divers. Au fil des jours, ils comment une relation amoureuse. Rinri n’est pas si sérieux comme les autres Japonais.

Elle présente toutes les manies de Japonais, comme le fait qu’Hiroshima ne soit pas montrer comme une victime. Il y a des points positifs, mais aussi négatifs. Un jour, Rinri demande Amélie en mariage, mais elle dit vouloir être fiancée.

Spoiler (moment intense de l’intrigue) :

Après cet épisode, Rinri demandera de nombreuses fois, jusqu’à ce qu’elle refuse le fait de ne pas se marier , ce qui revient à se marier : mais c’est une faute de japonais qu’elle a commis, elle ne veut pas se marier.

C’est pourquoi, elle décide de fuir le Japon et s’installer en Belgique. Elle s’installe chez sa sœur en tant que ménagère, elle écrit un livre en espérant le publié. Elle le publie en Europe et au Japon, où elle partira pour une séance de dédicace. Elle verra Rinri avec lequel elle dira que ce n’est pas qu’un simple amour.

mardi 12 avril 2011

Le liseur, Bernard Schlink

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Quatrième de couverture : A quinze ans, Michaël fait par hasard la connaissance, en rentrant du lycée, d'une femme de trente-cinq ans dont il devient l'amant. Pendant six mois, il la rejoint chez elle tous les jours, et l'un de leurs rites consiste à ce qu'il lui fasse la lecture à haute voix. Cette Hanna reste mystérieuse et imprévisible, elle disparait du jour au lendemain. Sept ans plus tard, Michaël assiste, dans le cadre de des études de droit, au procès de cinq criminelles et reconnait Hanna parmi elles. Accablée par ses coaccusées, elle se défend mal et est condamnée à la détention à perpétuité. Mais, sans lui parler, Michaël comprend soudain l'insoupçonnable secret qui, sans innocenter cette femme, éclaire sa destinée, et aussi cet étrange premier amour dont il ne se remettra jamais. Il la revoit une fois, bien des années plus tard. Il se met alors, pour comprendre, à écrire leur histoire, et son histoire à lui, dont il dit : "Comment pourrait-ce être un réconfort, que mon amour pour Hanna soit en quelque sorte le destin de ma génération que j'aurais moins bien su camoufler que les autres ?

Mon avis : Un livre qui parle autant de sujets comme l’amour, l'antisémitisme, le régime nazi, l’analphabétisme ou bien même la philosophie à quelque moments.

Au début, je me sentis choqué par cette relation pédophile qui est si douce et si pédagogique. Michael nous dit qu’il se sent davantage mature que ses camarades du même âge car il a déjà eu une relation sexuelle.

Le thème du régime nazi est soulevé à partir de la deuxième partie, au moment du procès d’Hanna. On voit toutes les folie qu’elle a commis au nom d’une seule chose : la honte d’avouer être analphabète.

Lire un livre, ou un article est une chose banale et tout à fais commune pour nous, mais pour les analphabètes qui ne peuvent lire ces lignes, la difficulté de la vie s’accentue.

Ce livre montre que les Allemands n’ont pas honte de leur passé, donc veulent que les coupables soient punis pour avoir un passé “nettoyer”.

Pour finir avec mon avis, je trouve très dommage la publicité du film faite sur la couverture d’un chef-d’œuvre allemand.

Résumé : Michael Borg a quinze ans , il rencontre un jour Hanna, une femme de trente-six ans qui travaille dans les tramways. Ils couchent ensemble après que Michael lui fasse la lecture quotidienne. Mais un jour,elle vient à la piscine voir Michael, et s’en va. Le jeune-homme se sent traitre de ne pas être venus tout de suite à ses côtés.

Spoiler (moment intense de l’intrigue) :

Il vivra sa vie en essayant de ne pas penser à Hanna, il aura une fille et une femme, avec laquelle il divorcera. mais un jour pour une conférence de droit, Michael se rend dans un procès contre les nazis, il y voit Hanna. Pendant le procès, il trouve la raison de ses nombreux actes,comme la lecture, l’engagement aux SS, elle est analphabète, mais ne veut rien dire pour ne pas déshonorer Hanna. A la fin du procès, elle a droit à la prison à perpétuité.

Michael décide d’enregistrer la lecture de ses livres, ils les envoient . Quelques mois plus tard, un mot vient d’Hanna, elle le remercie. Michael est enchanté de savoir qu’Hanna à appris à lire et à écrire. Hanna demandera la grâce, qu’elle obtiendra. C’est pourquoi, Michael lui trouve déjà un appartement et un métier.

Mais c’est un jour, qu’elle apprend le suicide d’Hanna. Il va voir le corps d’Hanna et son testament qui prescrivait de donner toute son argent à la fille qui s’était sauvé de l’incident de l’église. Cette fille donnera cette argent à une association juive d’analphabète, mais elle ne pardonnera pas vraiment Hanna.

lundi 11 avril 2011

Je vous propose… (4)

Couv_Ces_Messieurs_dames_de" Comment présenter à des amis les membres de sa famille qui n'en sont pas toujours? Ces parents proches, lointains, imaginaires ont eu des vies souvent inattendues, inavouables pour certains, mais leurs attitudes, leurs angoisses peuvent nous amuser ou nous émouvoir.
Il y a chez Jean-Pierre Coffe tout à la fois un désenchantement pour ce qui concerne l'homme dans son absolue médiocrité et un incommensurable amour de la vie. Il tente ainsi l'impossible qui est de vouloir greffer un peu de bonheur sur beaucoup de misère quotidienne. " (http://www.plon.fr)

samedi 9 avril 2011

Toutes ces choses qu’on ne s’est pas dites, Marc Levy

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Quatrième de couverture : Quelques jours avant son mariage, Julia reçoit un coup de fil du secrétaire particulier de son père. Comme elle l'avait pressenti, Anthony Walsh homme d'affaires brillant, mais père distant ne pourra pas assister à la cérémonie. Pour une fois, Julia reconnait qu'il a une excuse irréprochable. Il est mort. Julia ne peut s'empêcher de voir là un dernier clin d'œil de son père, qui a toujours eu un don très particulier pour disparaitre soudainement et faire basculer le cours de sa vie. Le lendemain de l'enterrement, Julia découvre que son père lui réserve une autre surprise. Sans doute le voyage le plus extraordinaire de sa vie... et peut-être pour eux deux l'occasion de se dire, enfin, toutes les choses qu'ils ne se sont pas dites.

Mon avis : Une très belle découverte de cet écrivain célèbre, on trouve une écriture fluide, facile à lire et à comprendre. On raconte l’histoire d’une fille qui n’apprécie pas vraiment son père, car ils ont été très distants.

Julia va se marier avec Adam, elle appelle pour inviter son père. Mais il ne peut venir à la cérémonie, puisqu’il est mort. En effet, dans ce livre, on découvre un univers fantastique qui se termine avec une très belle chute, très inattendue.

J’ai trouvé que cet auteur était très bon, surtout pour ma première impression.On nous fait ici, un portrait du caractère d’une fille très têtu et un père caché.

Résumé : Julia essaye une robe de mariage pour la cérémonie de samedi, elle appelle son père pour l’inviter son mariage. Son secrétaire dit qu’il ne peut venir, car il est mort. Elle est secouée par la nouvelle. L’enterrement va se faire le samedi , le même jour que la cérémonie de mariage. Donc ,le mariage est annulé.

Revenue chez elle, elle reçoit un grand colis où elle trouve un statut de cire de son père. Elle appuie sur la télécommande, il s’anime. Il explique que c’est un robot, qu’il peut être désactivé. Ils partent à Montréal pour parler tranquillement. Cela inquiète son futur-mari et son ami Stanley.

Spoiler (moment intense de l’intrigue) :

A Montréal, elle trouve le dessin de son ancien petit ami de Berlin, alors son père décide de lui donner la dernière lettre de Tomas, qu’elle croyait mort. Après, ils décident d’aller à Berlin pour le retrouver. Elle cherche, enfin elle le retrouve : ils s’embrassent et s’endorment.

Ils repartent à New York, où Adam connaitra le secret du père, après Julia et Adam se disputent. A la suite, père et fille parlent, elle fait comprendre qu’elle commence à l’aimé.

Le lendemain, son père lui écrit une lettre d’adieu et s’enferme dans la caisse. Sa fille lit la lettre et s’en va chez son ami, où elle retrouvera Tomas avec qui elle continuera sa vie. Son père sort de la caisse et monte près de son secrétaire, on, comprend qu’il n’ait jamais mort, qu’il a tout fait pour retrouver Tomas.

Qui a déjà entendu parler de… ? (4)

imageLa maison d’édition Gallimard, une des plus célèbre. Eh bien, cette maison d’édition fête ces 100 ans, Gallimard est connu pour ces livres à couvertures jaune.

Voyons la chronologie de cette maison d’édition qui n’as pas eu que du rose :

1909 : La Nouvelle Revue Française est crée.

1911 : Le comptoir d’édition de cette revue est crée , sous la gestion de Gaston Gallimard. On recense L’Otage de Paul Claudel, comme le premier livre avoir été publié sous le nom de Gallimard.

1913 : La maison Gallimard commet une faute rédhibitoire : refuser Proust, alors ce fameux auteur s’inscrira dans la maison Grasset.

1919 : Mais la maison d’édition reprend le deuxième tome de Proust, L’Ombre des jeunes filles qui décroche le concours Goncourt. C’est le premier de cette maison d’édition.

1928 : Indépendance financière de la maison grâce aux revues de Gaston Gallimard.

1931 : Gaston Gallimard insère de nouveaux écrivains étrangers ce qui lui permet de se faire connaitre et de vendre davantage.

1933 : Par un conseil, Gaston Gallimard rachète La Bibliothèque de la Pléiade, ce qui fera 10% du chiffre d’affaire, de plus, ces livres rentreront dans le top 3.

1940 : La maison Gallimard peut rouvrir après la fermeture de cinq mois par le gouvernement nazi.

1945 : Le nouveau courant de roman policier des Etats Unis permet la création de la Série Noire toute nouvelle pour le peuple français.

1951 : Il ne lui manque plus que Céline, qui acceptera après son exil faute d’autres éditeurs.

1957 : La maison achète 50% du capital de la Table Ronde, mais aussi Le Mercure de France .

1970 : La maison d’édition quitte son distributeur et son producteur de poche : Gallimard, pour créer Le Sodis (pour la distribution) et Folio (pour les poches).

1972 : Création de Gallimard jeunesse avec son ancien nom : 1000 Soleils.

1984 : Pierre Nora fondera dans Gallimard, La Bibliothèque des sciences humaines, la Bibliothèque des histoires, mais aussi les Lieux de mémoire.

1986 : Création de l’encyclopédie et des Découvertes qui rapporte un franc succès.

2006  :Un livre choc, sur les mémoires  d’un tortionnaire nazi, le roman Bienveillantes se vend à plus de 800 000 exemplaires.

jeudi 7 avril 2011

L’Etrange Cas du Dr Jekyll et de Mr Hyde

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Quatrième de couverture : La ruelle est sombre, la silhouette furtive, l'homme pressé. Une fillette, par mégarde, le heurte. Et l'irréparable se produit : l'homme la jette à terre, la piétine et s'éloigne, sans cesser de sourire... Hélas, on ne compte plus à Londres les épouvantables crimes de l'étrange Mr Hyde. Étrange ? Plutôt diabolique, songe le brave notaire Utterson. Et quel sinistre lien unit son ami, le pauvre Dr Jekyll, à cet individu dont la seule vue fait frémir ? Car si jamais visage a porté l'empreinte de Satan, c'est bien celui de Mr Hyde...

Mon avis : Stevenson s’est toujours intéressé à la double vie, au dédoublement de la personnalité, c’est donc logiquement, qu’il a écrit ce livre extraordinaire. 

Ce n’est pas seulement un roman policier mais aussi l’étude complexe d’un cas de dédoublement physique. On nous dit que Mr Hyde est le mal à l’état pure. On nous dit aussi que l’Homme en général est composé de deux faces : le bien et le mal qu’on essaye de cacher au maximum.

J’ai beaucoup aime la fin avec le récit de Dr Lanyon et de Dr Jekyll. On voit à quel point le Dr Jekyll est devenu l’esclave de Mr Hyde.

On se demande aussi pourquoi ce récit ne se passe qu’entre des personnages masculins, qui ont des actions très soupçonneuses.

Résumé : M.Utterson et son cousin font leur promenade hebdomadaire. Unfeild, son cousin, lui raconte qu’un soir, il a vu un gentleman poussé une jeune fille sans s’excuser. Alors il s’excusa en la payant avec un chèque du nom de Dr Jekyll.

Utterson, en entendant ça, cherche le testament de Dr Jekyll qui stipule que tout son héritage appartient à Mr Hyde. Il va voir Dr Jekyll qui n’est pas là; après la visite chez un ami.  Un mois après, Dawers Carew est tué, l’assassin est Mr Hyde.  Il est cherché partout mais en vain.

Spoiler (moment intense de l’intrigue) :

Dr Jekyll allait bien, jusqu’à ce qu’il comment à s’isoler. En même temps, Dr Lanyon agonie. Il mourra quinze jours après.

Pool vient prévenir à Utterson que l’homme qui se trouve dans le laboratoire de son maitre est quelqu’un d’autre. Ils défoncent la porte, ils découvrent le corps de Mr Hyde, et cherche celui de Dr Jekyll, mais en vain. Utterson s’en va en prenant la lettre de Dr Jekyll qui lui est destiné.

Il lit l’histoire de Dr Lanyon, qui témoigne qu’il a vu le changement de Dr Jekyll en Mr Hyde, c’est la raison de sa mort. A la suite, il y a le rapport de Dr Jekyll. Il dit qu’il a toujours voulut dissocier son coté mal de son coté gentil et bon. C’est pour cela qu’il a procéder à cela, mais il est devenu l’esclave de Mr Hyde. Il est mort car il n’avait plus de produit, car son produit d’origine devait être impur.

mercredi 6 avril 2011

Le Horla (1ere version, 2ème version, lettre d’un fou), Maupassant

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Quatrième de couverture : Le narrateur mène une vie tranquille dans sa maison au bord de la Seine, en Normandie, lorsque d'étranges phénomènes commencent à se produire. C'est la carafe d'eau sur sa table de nuit qui est bue, des objets qui disparaissent ou se brisent, une fleur cueillie par une main invisible... Peu à peu, le narrateur acquiert la certitude qu'un être surnaturel et immatériel vit chez lui, se nourrit de ses provisions. Pire encore, cet être, qu'il baptise le Horla, a tout pouvoir sur lui, un pouvoir grandissant... S'il quitte sa maison, ce pouvoir disparait ; mais bientôt, il ne peut plus sortir de chez lui, il est prisonnier. D'où vient cet esprit ? Du Horla ou de l'homme, l'un des deux doit périr.

Le Horla comme les contes fantastiques écrits par Maupassant à la fin de sa vie, alors qu'il sombrait dans la folie, joue délicieusement avec nos nerfs en traitant de thèmes très actuels comme l'angoisse, la hantise du suicide, la peur de l'invisible.

Mon avis : Cette nouvelle, comme vous le savez traite le sujet de la folie. Le coté mystérieux de cette nouvelle est dans le fait que Maupassant est véritablement devenu fou avant la fin de sa vie.

Dans la nouvelle, la présence a un nom, donc on peut dire que le narrateur y croit vraiment. De plus, dans ce livre on décline entre le rationnel et l’irréel.

Cette fois-i, j’ais lu les deux versions et la lettre du fou, j’ai constaté que les deux différentes versions se ressemblaient fortement, jusqu’à la copie de même phrase, alors que la lettre, elle, contenait la pensée du narrateur et quelques évènements. J’ai davantage aimé la lettre d’un fou qui décrivait bien le cheminement de la pensée du narrateur qui se demande s’il est fou.

Résumé : Un beau jour, le narrateur est dans son jardin, il voit passé des bateaux dont un bateau brésilien. Quelques jours suivant cette belle journée, il commence à avoir une migraine.

Une nuit, il découvre la carafe d’eau vide alors qu’elle était entière le soir même. Il se demande s’il n’est pas somnambule. Un autre soir, il met de l’eau, du vin, du lait et des fraises, mais le matin il ne reste plus que le vin et les fraises. Il réessaye de nombreuses fois, et il manque toujours l’eau et le lait. Ces “hallucinations” s’arrêtent pour un moment.

Spoiler (moment intense de l’intrigue) :

Mais quand il voit une rose qui bouge dans l’air, il essaye d’attraper cette “force” qui produit cela. Mais il n’arrive pas. Un moment après, il voit des pages se changées toutes seules, il essaye encore de l’attrapé, mais en vain. Il e nomme le “Horla”. Ce Horla le contrôle physiquement et psychologiquement.

Un jour, il regarde dans son miroir mais ne voit pas son ombre, il décide que cet être est réellement présent.

–> version 1 : Le narrateur décide d’aller se faire interner à l’hôpital, où le médecin affirmera qu’il n’ait pas fou.

–> version 2 : Le narrateur enferme l’être dans sa chambre, et brule la maison avec les domestiques. Ayant conclu qu’il n’était pas mort, il décide de se tuer.

Dans La lettre d’un fou, le narrateur nous présente sa thèse : les organes humains sont élémentaire et peu nombreux, donc on ne sent pas vraiment les autres choses car on n’a pas l’organe nécessaire pour. Il affirme aussi que nos organes sont les intermédiaires entre le monde extérieur et nous, donc on ne voit pas tout.

mardi 5 avril 2011

Attention Dieu méchant, Shalom Auslander

imageQuatrième de couverture : Jubilatoires, iconoclastes et hilarantes, des histoires délicieusement blasphématoires, par l'auteur de La Lamentation du prépuce. Entre Kafka, Beckett et Philip Roth, un régal de drôlerie, d'une liberté de ton aussi profonde que rafraichissante. Y a-t-il là-haut quelqu'un qui m'aime ? Cette question hante Bloom depuis qu'il a failli mourir. Mais, face à l'inefficacité de Lucifer et de la Mort, en grand débat sur les méfaits des défibrillateurs, Dieu descend sur terre finir le travail lui-même. Deux hamsters, Donut et Beignet, attendent Joe, leur maitre.Confiant dans la bonté de son dieu nourricier, Donut se met à prier. Affamé, Beignet commence à douter. Après une nuit de rêves impurs, Motty, élève d'une yéchiva loubavitch de dix-huit ans, se réveille avec une poitrine velue, un débardeur Budweiser et une furieuse envie de bricoler. Que vont penser les siens de son nouveau corps de chef de chantier goy ? Rabbins violents, épouses perverses, chiens culpabilisateurs et chimpanzés suicidaires peuplent ce recueil complètement original, qui, derrière un humour dévastateur, soulève des questions fondamentales sur la condition humaine et son besoin d'interdits.

Mon avis : Encore un livre sur la religion, mais cette fois-ci c’est sur le judaïsme que l’on ne connait pas autant que le christianisme et l’Islam. Ce livre est composé de 14 nouvelles qui ont pour thème la religion et la société qui l’entoure. On retrouve souvent des animaux dotés d’une foi incroyable. 

On voit aussi dans ce livre le chapitre sur la Shoah, mais il y en a aussi sur les différentes sectes. J’ai aussi répertorier le thème de la tolérance de la religion, et des hommes.

Le titre n’est pas vraiment toujours convenable, car parfois il y a des nouvelles où Dieu se montre très clément. De plus, ma critique ne contient pas toutes les nouvelles seulement ceux qui m’intéresse, pour le rester vous devrez lire le livre.

Résumé : Spoiler (moment intense de l’intrigue) :

Mr Bernstein est un homme d’une cinquantaine d’années, il vit selon la religion juive, il calcule tous ses actes. Mais sa femme est complètement différente, elle mange de la viande de porc et non-cachère. Un jour, sa femme décide de divorcer.

Bobo, un singe dans un zoo qui arrive à la foi et la raison. Il comprend le sentiment de honte, il critique ses amis singes et chimpanzés.

Bloom est victime d’un accident, maintenant il pense à la religion, mais en même temps Dieu veut le tuer car son temps sur Terre est fini. Dieu retrouvera Bloom dans la synagogue où il le tuera.

Schlomo est un jeune de 10 ans, il a un chien nommé Heimish. L’enfant se masturbe, alors que le chien le critique pour se péché qu’il a commis.

Le livre présente les différentes manières de se sauver des nazis, en même temps il nous donne des chiffres intéressants.

Deux hamsters Beignet et Donut, ils attentent leur maitre, car ils ont très faim. Donut prie Dieu alors que Beignet cherche de la nourriture. Quand le maitre arrive avec une femme, ils se couchent et les hamsters n’ont pas de quoi manger.

Stanley Fisher trouve des tablettes qui disent que l’ancien testament est faux. Cela le fait disparaitre dans son pays, toutes les religions le dément. Sa femme et son enfant sont accueillis en héros par les religions car il n’a pas de père.

Motty se réveille avec un nouveau corps, un tatouage. Sa mère s’évanouit devant son fils, il va à la synagogue où il n’est pas accepté, il voit son père qu’il le gifle. Finalement, il va chez ses amis qui ne semblent ne pas l’accepter. Donc, il se pend et son corps n’est pas accepter dans un cimetière juif.

Morgenstern est mort, il voit Dieu en forme de poulet. Il décide de repartir sur terre. L’Ange Gabrielle lui permet, il retourne dans le monde, mais il n’a pas le courage de dire la vérité.