Je déménage!

Vous vous demanderez pourquoi j’ai décidé de plateforme, et à quelle plateforme je suis allé ? Alors, je vous réponds tout de suite, je suis allé sur Wordpress. Pourquoi ? Parce que Wordpress offre beaucoup plus de libertés aux blogueurs et que c’est que je recherche. Donc, voilà, je suis passé là-bas.

Je serais très content que vous me suiviez dans mon nouveau blog, avec un nouveau thème, une nouvelle plateforme, je décide de commencer l’année de mon blog sous de bons auspices.

Voici le lien du blog sous wordpress. A savoir, je ne supprime pas celui-ci, mais il sera pas forcément mis à jour !

http://letteraturaa.wordpress.com/

samedi 2 avril 2011

Personne, Gwenaëlle Aubry

imageQuatrième de couverture : Personne est le portrait, en vingt-six angles et au centre absent, en vingt-six autres et au moi échappé, d'un mélancolique. Lettre après lettre, ce roman-abécédaire recompose la figure d'un disparu qui, de son vivant déjà, était étranger au monde et à lui-même. De « A » comme « Antonin Artaud » à « Z » comme « Zelig » en passant par « B » comme « Bond (James Bond) » ou « S » comme « SDF », défilent les doubles qu'il abritait, les rôles dans lesquels il se projetait. Personne, comme le nom de l'absence, personne comme l'identité d'un homme qui, pour n'avoir jamais fait bloc avec lui-même, a laissé place à tous les autres en lui, personne comme le masque, aussi, persona, que portent les vivants quand ils prêtent voix aux morts et la littérature quand elle prend le visage de la folie.

Mon avis : Un livre d’une grande sensibilité d’une fille envers son père défunt. L’auteure décide de décrire son père et sa maladie dans les 26 lettres de l’alphabet qui correspondent à des mots en rapport avec son père. Pendant toute la lecture du livre, on ressent l’amour du père ; mais on comprend aussi qu’elle a commencé à l’aimer davantage après sa mort. Elle présente son père  à partir de différents animaux pour décrire son caractère. On retrouve dans tout le livre beaucoup de métaphores que l’on ne comprend pas forcément et qui rend difficile la compréhension du texte. En outre, l’auteure est philosophe donc, à mon avis, elle part un peu loin dans des réflexions philosophiques. Pour conclure, je peux dire que ce livre est merveilleux cependant il y a quelques petits détails que je qualifierait de moins bien. Je vais vous proposer une citation du livre, “Peut-être a-t-il pensé, ce jour-là, que je l’aimerais mieux mort que vivant. Il nous a accompagnées jusqu’à la porte du cimetière dans la lumière nuageuse et plombée. A aucun moment je n’ai compris que c’était nous qui étions en train de l’accompagner.”

Résumé : Le père de Gwenaëlle Aubry écrivait beaucoup, surtout les 9 derniers mois de sa vie dans son appartement. Tous ses écrits, ses mémoires lui ont été léguées. Son père voulait devenir James Bond, pour pouvoir se cacher des autres. Son père était malade (maladie psychiatrique) dont personne ne disait le nom , il était ni une personne ordinaire ni un héros.

Avant son internement, il habitait dans la maison de ses parents qui sont morts, mais après il a été interné dans l’hôpital qui était en face. Son père a toujours vécu avec un masque de bourgeois alors qu’il avait l’esprit juvénile.

L’auteure a appris la mort de son père lors de l’anniversaire de son fils, quand elle le voit mort, elle pense à son enfance qui s’est éteinte avec lui. Après sa mort, ses cendres ont été disséminés dans quelques lieux chers au défunt. Après l’auteure cherche sur internet le nom de son père, elle voit l’histoire d’un héros du Canada.

Le père de l’auteure a étudié dans une école jésuite. En 1968, son père et sa mère se sont mariés. Dans la famille, son père est considéré comme un mouton noir car il est “fou”.

Spoiler (moment intense de l’intrigue) :

Avant sa tombé dans la folie, son père était très bien, il partait en vacances avec ses copines, il était devenu “normal”. Mais lorsqu’il tombe dans la folie, ça devient complètement différent. Dans sa folie, son père a cherché sa véritable identité en jetant tous ses masques de société.

Un jour, son père s’enfuit les pieds nus, cela le met dans l’autre coté de la société : les fous et les SDF alors que pendant toute sa vie, il était bourgeois. Son père, était un bourgeois de droite, qui était pour la décentralisation et pour les personnes les plus démunis.

L’auteure ne se rappelle plus vraiment de ses souvenirs d’enfance jusqu’à ce qu’un homme (son ancien voisin) viennent lui rappeler. Son père, François-Xavier Aubry est une personne qui accueille de nombreuses personne dans son esprit qui disent toutes “je”.

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