Roman - Editions Fayard
mercredi 1 février 2012
7.90 € – 430 pages
Quatrieme de couverture :
En 1992, l’union soviétique s’effondre et la population estonienne fête le départ des Russes. Mais la vieille Aliide, elle, redoute les pillages et vit terrée dans sa maison, au fin fond des campagnes.
Ainsi, lorsqu’elle trouve Zara dans son jardin, une jeune femme qui semble en grande détresse, elle hésite à lui ouvrir sa porte. Ces deux femmes vont faire connaissance, et un lourd secret de famille va se révéler, en lien avec le passé de l’occupation soviétique et l’amour qu’Aliide a ressenti pour Hans, un résistant. La vieille dame va alors décider de protéger Zara jusqu’au bout, quel qu’en soit le prix.
Sofi Oksanen s’empare de l’Histoire pour bâtir une tragédie familiale envoutante. Haletant comme un film d’Hitchcock, son roman pose plusieurs questions passionnantes : peut-on vivre dans un pays occupé sans se compromettre ? Quel jugement peut-on porter sur ces trahisons ou actes de collaboration une fois disparu le poids de la contrainte ?
Des questions qui ne peuvent que résonner fortement dans la tête des lecteurs français.
Mon avis :
Que pensez d’un livre si compliqué et envoutant à la fois ? Que dire d’un livre qui parait sans queue ni tète alors qu’il est construit superbement bien ? Voilà toute les questions que je me pose quand j’ai commencé à écrire cette chronique.
Tout d’abord, je vous raconte l’histoire de ce livre. Non, pas le contenu ou autres, juste son aventure jusqu’à ce qu’il débarque chez moi. Tout d’abord, je l’avais repéré sur la blogo mais la couverture et l’histoire ne m’attirait pas autant que cela. Mais quand j’ai vu la couverture faite pas Le livre de poche, je me suis dit qu’il fallait que j’ai ce livre même si je n’allais pas vraiment l'apprécier. Mais dès les premières pages, je me suis dit que j’allais apprécier cela comme un livre contemporain moyen donc avec des passages que je n’aimais pas mais avec un ensemble correcte.
Et ce fut le cas. Oui, j’ai aimé cette histoire mais ce ne fut pourtant pas un coup de cœur. Je vous raconte un peu pitch, c’est l’histoire d’Aliide, une femme qui a peur de la libération du pays, qui pense que les libérateurs vont semer la terreur. Elle reste donc cloitrer dans sa maison. Mais un jour, elle découvre une fille qui est évanouie dans son jardin et décide de l’héberger. A partir de ce moment, les deux femmes vont se découvrir, les vies vont se croiser grâce au passé douloureux qu’elles ont vécues.
On a un récit assez divers dans chaque période de temps. Peu à peu, on découvre le passé d’Aliide qui est assez brouillé mais aussi celui de la fille : Zara qui a un passé trouble qui sera la raison de sa venue. Les changements de période et de personnages m’ont quelque peu troublé, même si par la suite je me suis habitué à ce rythme qui demande à bien suivre le cours de l’histoire.
L’histoire est vraiment grave. On s’en rend compte en prenant du recul par rapport au livre, oui, l’histoire est intéressante et on voie davantage le raison de son écriture. C’est une histoire qui parle de traitrise qui est odieux, ça parle aussi de jalousie et de tous ses sentiments qui font faire des choses horribles. Mais cet évènement va s’avérer un moyen de créer une “fraternité” entre nos deux personnages”
Nos personnages vont se retrouver dans un huit-clos pour se retrouver eux-mêmes et pouvoir faire un point sur leurs passés communs : leurs conditions de femmes dans différents lieux et les choix qui y ont découlés.
Les personnages sont vraiment intéressants, ils n’ont pas qu’un seul aspect, au contraire, ils ont plusieurs aspects que l’auteur va peu à peu chercher pour découvrir la véritable personnalité. Ces personnages vont commencer à nous être attachants, on va donc être assez heureux de leur fin.
Je n’en dis pas plus, mais il faut savoir que ce n’est pas du Amélie Nothomb et que ça ne se lit si facilement que ça. J’ai remarqué une qualité d’écriture, malgré la traduction, l’auteur n’a sans doute pas écrit ce livre en choisissant n’importe quel mot. Donc, les jeunes, attention, l’écriture est un peu difficile.
Le titre est vraiment très révélateur de l’histoire, il a vraiment le lourd poids de l’évènement en général. L’action de “purger” est très bien choisi, j’admire les gens qui trouvent des titres si bien collés à l’œuvre.
Voilà tout pour cette chronique, c’était donc un livre compliqué, mais toutefois envoutant dans les thèmes et l’histoire narré. Je le conseille à tous les courageux.
Missoula, Etats-Unis. Cinq mois après le tragique dénouement de Lausanne, les enfants de McIntyre se sont réfugiés dans la maison de Tim. Ils sont recherchés par la police et tentent de retrouver la paix dans la clandestinité. Pourtant, il va falloir revenir en Europe car des faits étranges se produisent dans les Alpes françaises... 
