De l’autre coté du soleil, Pierre Davy

Quatrième de couverture : Afrique de l'Ouest, XVIIIe siècle.

Traoré est un jeune berger peuhl respectueux des traditions... jusqu'au jour où il tombe amoureux de Vanidia, une femme d'une autre ethnie. Pour avoir bravé cet interdit, il est vendu, avec elle, comme esclave. Privés de liberté, traités comme des bêtes, ils sont contraints de marcher à travers la savane jusqu'aux rives de l'océan. Là, les attendent d'étranges hommes blancs, armés de fusils, qui les achètent à leur tour, avant de les embarquer pour un voyage sans retour...

Mon avis : Je remercie Samia des éditions Nathan pour ce livre. J’ai un avis assez mitigé sur ce livre un peu trop jeunesse, mais qui a un sujet assez intéressant.

La couverture est assez belle et c’est surtout celle-ci qui m’a fait penché pour ce livre qui me rappelait Case départ, le film qui parlait d’esclavage à la légère, mais ici, au contraire de mon impression, rien n’est pris à la légère, tout a un poids et l’asservissement aussi !

Le thème était trop bien trouvé, le voyage de deux petits enfants de couleur Noir qui vont se retrouver devant la honte des hommes Blancs : l’esclavage, il vont apprendre à être esclave, mais comment perdre sa liberté alors que l’on est né avec ça dans le sang ? Comment aimer mais laisser sa bien-aimée dans les bras d’un autre parce qu’il est blanc ?

Voilà un peu le pitch de l’histoire qui est vraiment exceptionnel, le voyage vers les Amériques, les conditions d’esclavage, la volonté de liberté, et encore beaucoup d’autres aventures dans ce livres assez court. Le thème est original, c’est personnellement la première fois que j’entends parler d’un livre qui parle de ça, mais je pense qu’il en faut pour faire comprendre à nous les jeunes que le racisme, c’est dégoutant, et que les Noirs sont autant humains que nous et que leur liberté est précieuse. Ce livre malgré tout jeunesse, a su me plaire par l’aspect didactique des dialogues de l’esclave qui faisait un éloge de la liberté et s’interrogeait sur l’esclavage.

L’écriture est le gros point noir de ce livre, effectivement, quand l’écriture d’un livre est mauvaise, le livre le devient, mais j’ai pas envie de faire cela, parce que je sais que ce livre est très bon, mais que son écriture (désolé pour l’auteur) n’est pas des plus belles et des plus envoutantes, donc je préfère vous le dire, avant que vous n’achetiez ou lisiez ce livre.

Sinon, je conseille ce livre aux jeunes pour qu’ils comprennent désormais le malheur qu’a été l’esclavage avec de vrais personnages et non pas dans des cours d’histoire barbant ! Voilà tout pour mon avis de ce livre qui est bien d’un aspect et non de l’autre !

Je me souviens, Rebecca, Nathalie Somers

Quatrième de couverture : André est un adolescent de 14 ans. Il habite au Chambon-sur-Lignon, un petit village du Massif Central, avec ses frères et sœurs et leur père. En 1942, ce village est encore en zone libre. Les habitants sont dans leur grande majorité de confession protestante et écoutent avec ferveur les sermons du pasteur M. Perrin. Très mobilisé, ce dernier sollicite la population pour accueillir et cacher des "anciens testaments", c'est-à-dire des Juifs qui fuient les persécutions des Nazis. Chacun ouvre sa porte et une importante résistance spirituelle et pacifique s'organise. Parmi les réfugiés, André remarque d'emblée une belle rousse qui dit s'appeler Simone. Elle se rend dans la même école que lui. Ils se lient rapidement d'amitié.

Mon avis : Un livre que j’ai reçu des éditions Nathan que je remercie beaucoup. C’est un livre très sentimental, qui parle de l’amour pendant la seconde guerre mondiale entre un français et une allemande juive. Comment vivre son amour alors que l’ennemi cherche les juifs dans le village ?

Une histoire qui vaut vraiment la peine d’être lu, surtout pour les plus jeunes entre 10 et 14 ans qui ne savent pas encore les persécutions des juifs pourront le découvrir avec une belle histoire d’amour sans condition ni difficulté. Effectivement, la trame de cette histoire est assez simple, on assiste à l’éclosion d’un couple mais l’auteur n’en restera pas là.

En effet, l’auteur nous a préparé de petits rebondissements qui permettent de donner du gout à la lecture et de se rendre compte du danger allemand, ainsi ses actions aboutiront à des situations compliqués pour enfin découvrir la fin qui est vraiment très jolie et superbement bien construite.

J’ai beaucoup aimé les personnages de ce livre, André et Simone qui sont vraiment très jeunes mais ils s’aiment très fort, on s’attache beaucoup, durant la lecture, on comprend les doutes, les angoisses des personnages, on est ému par certains, c’est donc un livre jeunesse assez sentimental, l’auteur n’a pas lésiné sur la qualité et j’admire cela.

La couverture est aussi très belle, très romantique, elle révèle superbement le livre et s'inspire même d’une scène du livre. Je trouve les couleur très douces, elle n’agresse pas l’œil et on a envie de la regarder. Il faut savoir que j’avais d’abord choisi ce livre pour sa couverture.

Je viens tout juste de découvrir que cette histoire est vrai, je ne parle pas d’André et Simone mais du fait que ce village tout entier est aidé les juifs et je trouve cela vraiment très magnifique qu’une communauté puisse en aider une autre. Même si cette histoire est fiction, elle pourrait être vrai !

Voilà tout pour ce livre que tout les jeunes devront avoir pour comprendre la persécution des Juifs et aussi la Résistance !

In my mailbox (19)

“In My Mailbox a été mis en place par Kristi du blog The Story Siren et inspiré par Alea du blog Pop Culture Junkie. C'est un moyen de partager les livres reçus chaque semaine dans notre boite aux lettres ainsi que les livres achetés ou empruntés à la bibliothèque.”

Cette semaine, j’ai reçu/emprunté 5 livres qui sont pour eux 5 tous des livres qui me tentaient énormément, donc ne soyez pas surpris par le temps de lecture qui ne dépassera pas les 15 jours pour tous ses livres.

Comme vous pouvez le voir, ce sont des livres exceptionnels, et je ne suis pas peu fière de mes acquisitions qui sont :

- Le dernier hiver de Jean-Luc Marcastel que j’avais reçu grâce aux Editions Hachette/ Blackmoon que je remercie énormément puisque j’avais entendu de nombreux avis très positifs, je vais donc pouvoir le lire.

- Les écriveurs, tome 1 : La cité lumineuse de Frederic Mars, l’auteur de Non-Stop que je n’ai pas encore lu parait super, surtout avec cette couverture très esthétique et je peux vous certifier que c’est un livre superbe puisque je viens de le finir hier.

- Larrons de François Esperet que j’ai reçu de la part des éditions Forges du Vulcain que je remercie, j’ai vraiment hâte de le lire puisqu’en regardant les avis, je n’ai vu que du positif.

- Hush, hush de Becca Fitzpatrick que j’ai emprunté à la bibliothèque à cause de nombreux avis super positifs, j’ai été tenté par ce livre dont j’ai découvert le détails de la couverture, qui m’a vraiment plu.

- La dame en noir de Susan Hill que j’ai reçu de la part des éditions L’Archipel que je remercie, je n’attendais pas du tout ce livre, mais je me suis rendu compte en lisant la quatrième de couverture, que ça allait être une lecture extraordinaire .

Voilà tout pour cette semaine, mais j’ai encore de nombreux livres à recevoir, donc vous voyez que je croule sous une PAL qui me dépasse :D

Les chevaliers d’émeraude, tome 1 : Le feu dans le ciel, Anne Robillard

Quatrième de couverture  : L'Empereur Noir, Amecareth, a levé ses armées monstrueuses pour envahir les royaumes du continent d'Enkidiev. Bientôt, la terre de Shola subit les attaques féroces des sinistres dragons et des impitoyables hommes-insectes. Pourquoi les troupes d'Amecareth reviennent-elles sur le continent après des siècles de paix, mettant à feu et à sang le royaume glacé de Shola ? Les sept Chevaliers d'Émeraude - six hommes et une femme - sont les seuls à pouvoir percer ce mystère, inverser le destin et repousser les forces du Mal. Ils devront pour cela accomplir l'étrange prophétie qui lie Kira, une petite fille de deux ans, au sort du monde.

Mon avis : Je remercie tout d’abord les éditions Michel Lafon poche et la Librairie Dialogues pour ce livre. Une bonne lecture malgré quelques problèmes du fait que ce soit une introduction d’une saga de 12 tomes !

Généralement, je ne lis pas beaucoup de fantasy, mais j’ai voulu essayer cette saga dont j’avais entendu “Tous les jeunes le lisent” dans le Journal de TF1, c’est pour ça, que j’avais beaucoup envie de le lire, surtout en sachant que c’était du jeune-adulte, donc de la fantasy facile sans grande difficulté ! Il faut aussi tout essayer dans la vie, ainsi, j’ai reçu ce livre et j’ai commencé à le lire en lecture commune avec Addiction-books

Donc, juste avant de commencer ce tome d’introduction, j’étais assez inquiet en voyant la couverture, donc, j’ai lu quelques avis, et cela m’a un peu conforté sur mon appréhension sur ce livre, car tout le monde disait que c’était un livre lent bien fait pour introduire une saga de 12 livres, donc je savais à quoi m’attendre, et là vous allez me demander ce que j’en ai pensé ! Et bien, je suis d’accord avec les auteurs blogueurs et je vous explique cela dans le paragraphe ci-dessous.

Effectivement, le principal objectif de l’auteur dans ce premier tome est simplement la présentation des différents personnages (qui sont assez nombreux) et les différents royaumes (que je ne pourrais pas citer tellement ils sont en grand nombre) et cela m’a un peu m’énerver, car l’aspect descriptif n’étant pas une démarche naturelle, l’auteur s’est trouvé confronté à faire parcourir chaque chevaliers dans chacun des royaumes pour pouvoir décrire le personnage et son caractère, mais aussi le royaume qui est décrit avec son histoire et autres. A la fin, vous en avez assez d’informations, vous vous dites qu’il serait bien de commencer à mettre de l’action.

Oui, parce que l’action, dans ce tome, l’auteur en donne au goutte-à-goutte, donc on a un peu beaucoup soif d’action dans cet opus strictement descriptif. Mais tout de même, ne vous détrompez pas, elle ne fait pas que décrire le quotidien banal mais elle commence à installer une action longue, donc qui fera ses effets dans un long terme avec l’apparition d’une menace de guerre et la description d’une prophétie dont je tairais le contenu.

Parlons des personnages qui est au centre du livre comme vous pouvez le comprendre à partir du titre qui parle d’eux. Ainsi, les personnages principaux sont les 7 chevaliers d’Emeraude, qui sont en fait des chevaliers d’élite choisis pendant leur jeunesses pour leur dons magique et leur capacité physique (peut être ^^). Ainsi, le premier groupe devenu Chevalier d’Emeraude sont sept, il y a une fille et six garçons qui s’entendent comme frères et sœurs. L’auteur a su leur donné une âme humaine, il y en a donc de différents caractères, et en y pensant, cela me rappelle les 7 nains avec différents caractères pour chacun et la Blanche neige qui est le roi Emeraude Ier, c’est vraiment une comparaison très semblable sauf pour le roi, mais j’aimerais sincèrement savoir la raison du nombre 7. J’ai beaucoup apprécié les personnages, un par un, mais surtout Wellan qui cache un vrai cœur derrière ses allures de commandeur.

Mais ils ne sont pas les seuls, on a aussi le centre de toutes ses tensions qui sont la petite Kira, qui est la fille de Fan, une reine d’un royaume anciennement en tension avec le royaume d’Emeraude, Fan a décidé de donner l’enfant chez les Chevaliers d’Emeraude, mais durant la lecture, on apprendra les raisons de l’importance de cette petite fille qui semble innocente et sans-défense ! Durant toute la lecture, j’ai adoré ce personnage de Kira qui apportait un peu de délicatesse dans ce monde de brute et de guerre.

Il y a un monde très complexe et très riche qui a du demander beaucoup de travail de la part de l’auteur car elle a su trouver une histoire et une appartenance à chaque peuple et à chaque royaume et j’ai beaucoup aimé cela. L’environnement dans lequel se trouvait les chevaliers n’était pas si excentrique que cela, c’était des royaumes “normaux” comme au Moyen-Age mais avec très peu de magie ajouté, à partir de cela, on apprend les relations géopolitiques avec les royaumes voisins, c’est donc un environnement très complet, sans aucune incohérence et autres étourderies.

Parlons de la fin qui est assez décevante, parce que l’auteur nous a fait autant attendre pour nous donner des indices, à la fin, eh bien, on se retrouve avec une action inintéressante qui n'a abouti à aucune conclusion de la part de l’action qu’on attendait tous, je suis donc affreusement déçu de cette fin, j’espère que les fins à la Robillard ne seront pas toujours comme cela.

Voilà tout pour ce livre dont je conserve un avis en demi-teinte pour la prédominance de la présentation, je continuerais sans doute la série avec les éditions poches qui sortiront tous les 4 ou 5 mois, je crois. Bonne lecture, je vous le conseille si vous aimez un bon livre uniquement destiné à la description d’un monde fantastique.

J’ai eu l’immense plaisir de faire cette LC avec Addiction-books ! Une première lecture commune très agréable qui a permis d’en parler longtemps !

#Followme, Claire Lamotte

Quatrième de couverture : Il était une fois un blog qui se proposait de réinventer le feuilleton littéraire sous format numérique.

L'auteur raconte, épisode par épisode, des histoires qu'elle illustre,  à suivre jour après jour, mot à mot. (TV5 l’a élu parmi les meilleurs blogs francophones).

Les 17 nouvelles de ce recueil sont nées de cette aventure. Vous y croiserez, entre autres, une soubrette qui tente de sortir du placard, un garde du corps mélancolique, une mère de famille qui se libère à la piscine, une mante religieuse aux bas noirs et au trench vert, un loup et la laveuse Marie-Jeanne. Vous danserez un dernier tango à Buenos Aires et surferez sur les nouveaux bouleversements amoureux à l’heure de Twitter et Facebook.

« Un merveilleux concept, une belle écriture et de très jolis dessins. C’est très frais, la présentation est aérée, un très bon blog! Longue vie à Ctrl-Tab! » - Sébastien Lévrier, http://www.leglobelecteur.fr/

Mon avis : J’ai reçu ce livre de la part de l’auteure qui m’avait contacté sur mon blog, et je suis asses heureux d’avoir lu un livre comme ça, léger comme l’air, ça fait du bien.

Je ne m’attendais pas à cela : des nouvelles, au contraire, je m’attendais à des articles de blog, mais quand j’ai découvert des nouvelles littéraires, j’avais été surpris mais j’ai trouvé qu’elles étaient bien, donc sachez que ce sont des nouvelles, vous allez me dire, on a lu la quatrième de cover, mais moi je lis pas !

L’écriture de ses nouvelles sont assez correctes, il n’y a pas de longues phrases incompréhensibles, on comprend que l’auteur a voulu tout simplement raconter l’histoire et ne pas faire de lourdeur dans le texte, j’ai donc bien aimé cette écriture mais sans plus, je dirais que c’est une écriture un peu trop scientifiques comme dit en-haut, il n’y a que l’essentiel alors que j’étais habitué à de grandes digressions, donc ça fait un changement.

Les histoires sont amusantes, émouvantes, parfois un peu folles et elles se lisent très rapidement, donc le souvenir de ces nouvelles sont un peu éphémères, mais je considère personnellement que les nouvelles ne restent pas forcément en mémoire car elles peuvent être lus très rapidement. Donc, sur le moment, je m’étais assez bien amusé avec ces nouvelles, mais tout naturellement, elle se sont effacé.

Je vais me prononcer sur les images, j’avais trouvé la couverture assez belle et originale, mais par la suite, les dessins étaient pour moi complètement inconnu, je ne comprenais pas le lien avec la nouvelle en question, et je trouve qu’elle n’étaient pas très bien faites !

Voilà tout pour ce livre assez léger que je conseille aux fans de nouvelles !

Hunger Games : tome 1, Suzanne Collins

Quatrième de couverture : Dans un futur sombre, sur les ruines des États-Unis, un jeu télévisé est créé pour contrôler le peuple par la terreur.

Douze garçons et douze filles tirés au sort participent à cette sinistre téléréalité, que tout le monde est forcé de regarder en direct. Une seule règle dans l'arène : survivre, à tout prix.

Quand sa petite soeur est appelée pour participer aux Hunger Games, Katniss n'hésite pas une seconde. Elle prend sa place, consciente du danger. À seize ans, Katniss a déjà été confrontée plusieurs fois à la mort. Chez elle, survivre est comme une seconde nature...

Mon avis : Tout le monde a lu Hunger Games, du moins, la majorité l’a lu et tout le monde se le conseille ! Et moi, je ne l’ai pas encore lu, alors il faut que je le lise ! C’est ainsi que j’ai emprunté le tome 1 et 2 à la bibliothèque pour lire ce livre ! Conclusion : J’ai beaucoup aimé et j’ai même adoré !

Oui, j’ai aimé Hunger Games surtout pour son histoire, l’intrigue du début est superbe, je ne sais pas comment l’auteur a su trouvé une si belle idée mais je l’ai adoré dès que j’ai commencé, faire battre 23 jeunes jusqu’à ce qu’un des leurs puissent gagner et les autres mourir ! C’est déjà explosif, mais les conditions se compliquent, la vie n’est pas simple dans les Hunger Games !

Voilà tout pour le pitch de l’histoire très rétréci que je n’allongerai pas, j’aimerai beaucoup que les nouveaux lecteurs puissent le voir d’un œil complètement nouveau pour apprécier ce joyaux de la littérature jeunes-adultes. Ce que j’en ai pensé de l’histoire ? J’ai d’abord trouvé que l’idée était réellement explosif, cela m’a rappelé les jeux de téléréalités et aussi les combats de gladiateurs, un beau mélange qui crée du buzz !

La livre est écrit à la première personne avec le point de vue de Katniss Everdeen, donc nous avons seulement une vision des faits, ce qui ne m’a pas vraiment dérangé, mais j’aurais bien avoir une vision différente des évènements, mais cela ne m’a pas dérangé à la lecture.

Ce personnage sera impliqué dans les Hunger Games, et malheureusement dans ses cas, on sait à peu près qui va gagner même si elle a Peeta avec elle, donc je me demandai davantage la façon dont l’auteur nous présenterai ces jeux de la Faim. Tout compte fait, je trouve que l’histoire est très bien traitée, les actions sont bien placées, elles ne sont pas trop sanglantes ni trop naïves, donc un équilibre parfait !

Les Hunger Games m’ont beaucoup rappelé les jeux vidéos où les joueurs (ici, les juges) peuvent modifier l’environnement, choisir le temps, envoyé des objets… un jeu qui allie donc réalité des joueurs et commandes virtuels ! C’est vraiment impressionnant à quel point l’auteur a de l’imagination a revendre !

Les personnages principaux de ce livre sont Katniss et Peeta, qui ont un lien inébranlable depuis leur enfance qui leur permettront d’être plus justes envers eux-mêmes. Ils sont très différents, leurs personnalités est complètement paradoxale, Katniss est une fille d’aventure alors que Peeta est plus dans la tactique, ainsi ils formeront un “couple” superbe, je ne dis pas où, comment, dans quelles circonstances !

Parlons du genre de ce livre : dystopie, même s’il n’est pas vraiment mis en relief à part les Jeux, l’environnement et la population est totalement sous l’emprise du Capitole (Capitale de Panem, nouveau pays Etatsuniens) , ainsi, il y a des grillages pour chaque district pour ne pas passer à la foret, les jeux du Capitole sont crées dans un but de pression, l’interdiction de critiquer, les conditions des différents discrits… c’est donc qui ne parait pas totalitaire mais qu’il l’est complètement avec son aspect principal : les Hunger Games qui sont le fruit d’une vengeance annuel sur les 12 district !

Ce monde est dystopique, mais pour être plus subjectif, je dirais qu’il est horrible, tout le monde est sous l’emprise de la peur de la Moisson des Hunger Games, un monde où les enfants sont sous une pression d’être dans les jeux pour surement mourir. Je n’imagine pas vivre dans ce monde qui parait très bien à l’écrit, mais en réalité, ça serait dégoutant !

Après ce super premier tome, je vais évidemment lire le deuxième tome dans moins d’une semaine, parce que vraiment, ces livres sont extra ! Surtout, j’attends le moi de mars pour voir le film qui m’intrigue beaucoup, je me demande bien comment ils ont fait pour les scènes sentimentales :)

Voilà tout pour un livre super, dont je n’ai rien à dire, sauf le fait qu’on est pas tellement été surpris par la trame, mais ce n’est pas vraiment trop important, car l’auteur a ajouté sa touche personnelle.

Kate Daniels : tome 1 : Morsure Magique, Ilona Andrews

Quatrième de couverture : À Atlanta deux réalités s'opposent : celle de la technologie et celle de la magie.

Pendant une vague magique, les mages sauvages lancent leurs sorts et des monstres apparaissent, les armes à feu refusent de fonctionner et les voitures ne démarrent plus. Puis la vague se retire aussi vite qu'elle est venue en laissant derrière elle toutes sortes de problèmes paranormaux. Nous vivons une époque dangereuse. Mais dans le cas contraire, je serais au chômage. Quand les gens ont des ennuis qui relèvent de l'occulte et que la police ne veut ou ne peut pas régler, on fait appel aux mercenaires de la magie comme moi.
Mais quand un nécromancien anéantit la seule famille qui me reste, je n'attends plus les ordres et je dégaine mon sabre.

Mon avis : Je remercie tout d’abord La librairie Dialogues et Milady pour ce livre qui a été mon premier Milady, je n’avais jamais lu de Milady et c’est mon premier, j’en suis très fière !

Effectivement, j’ai longtemps hésité à prendre des Milady par le manque de courage, surtout parce que j’aime bien la science-fiction YA mais à ce que j’en sache, Milady fournit généralement de la SF pour adultes, donc je redoutais que cela soit trop difficiles à comprendre dans un monde tout nouveau, et pour vous dire, je n’avais pas complètement tord ni complètement raison !

Parlons de l’histoire dont je redoutais le plus, une intrigue qui se passe à Atlanta, aux Etats-Unis dans un monde dystopique (je crois !) où la magie et la technologie se combattent par vague, ainsi quand la vague magique (la plus dominante) arrive, aucun élément technologique n’est censé marché et c’est la même chose pour le contraire. Ainsi, on se trouve des siècles après aujourd’hui, où la magie est existante, il y a d’autres espèces surnaturelles comme les Changesformes (Métamorphes) regroupés dans la Meute et les Vampires qui se retrouvent dans le Peuple, et ces deux groupes ne s’entendent pas très bien. Les autorités ont crées trois organismes pour contrôler la magie, dont il y a l’Ordre où notre personnage évoluera à son insu pour retrouver le meurtrier d’un de ses amis. Dans ce monde, Kate, la mercenaire (enquêteuse) recherchera le meurtrier de Greg qui a été tué très différemment. Qui peut faire cela ? et comment ?

Voilà le pitch de l’histoire, vous avez compris qu’elle était difficile, c’est donc la raison pour laquelle j’ai décidé de mettre un pitch, le monde dans lequel évolue Kate Daniels est compliqué mais très riche et c’est un des aspects que j’ai adoré, ce monde est très riche, très précis, très détaillé, j’ai beaucoup aimé les précisions que l’auteur nous donnait sur ce monde qui parait très réaliste et accessible, ainsi on arrive à comprendre.

Comme vous avez pu voir sur le pitch, dans ce roman, il n’y a pas seulement des vampires, mais il y a des Métamorphes et des Magiciens qui vivent dans un même monde. Cela est super, parce qu’avec les vampires seuls, j'en aurais eu un peu marre, mais l’auteur a choisi d’inclure différentes espèces de créatures pour donnés davantage d’actions avec les oppositions entre eux !

Parlons de l’écriture de ce livre qui est d’autant plus abouti que la science-fiction de jeunes adultes, j’ai même été parfois contraint de pas tout comprendre, mais tout de même, j’ai beaucoup aimé les descriptions très précises mais pas pour autant très longues qui m’ont permises de bien m’imaginer les créatures nouvelles. Sinon, pour l’écriture, je peut ajouter les effets du dialogue sur ce roman, en effets, les dialogues quand Kate parlent sont percutants et très cassants et j’ai adoré cela !

L’écriture de l’auteur était assez complexe et abouti comme dit au-dessus, mais aussi, j’ai rencontré des fautes d’orthographes horribles, j''aimerais que Milady fasse plus attention à l'orthographe qui peut déstabiliser le lecteur ! Sinon, il y a eu certaines phrases, certaines actions que Kate faisaient qui m’ont complètement échappé, je n’avais même pas compris à quoi faisait allusion l’auteur, mais don’t panic, ce n’est que deux ou trois fois dans le livre mais ça m’a tout de même dérangé !

Le monde de notre auteur ne vous est pas donné en un bloc, ce qui aurait déjà paru très irréel puisque Kate y vit déjà et vous ne vous mettez pas à décrire votre quotidien, ce qui serait absurde, donc dans une logique pareil, l’auteur commence à décrire le monde à travers Kate quand elle rencontre un truc insolite pour le lecteur, Kate commence à le décrire d’un naturel étonnant. J’ai trouvé cette méthode de description d’un monde autant dérangeante parce qu’on n’apprend presque rien, l’auteur fait comme si l’on savait tout et aussi très original, on apprend à connaitre le monde petit à petit par étapes et désormais, je n’arrive plus à oublier ce monde extraordinaire !

Parlons du personnage, Kate Daniels, une mercenaire qui cherche et tue pour le compte de ses clients, est d’un caractère très autoritaire et très dure, elle ne se laisse pas faire comme les autres filles, elle veut travailler seule et ne pas avoir de collaborateurs, c’est pourquoi elle ne travaille pas dans l’Ordre. Elle a aussi des faiblesses, elle travaille seule pour pouvoir gagner de l’argent, elle n’arrive pas avoir une relation stable avec un homme sans pouvoir casser toute la relation. Mais tout de même, malgré son caractère fort et sa violence, on commence à découvrir ce personnage très proche, très joueur et on s’attache à elle sans s’en rendre compte.

Après Kate, il y a Curran qui est un personnage très important, qui est-il ? Eh bien, Curran est le chef de la Meute (donc des métamorphes), il est considéré comme le plus fort, il se transforme en quelque chose qui se trouvait dans l’ancienne couverture, un lion, mais pas un simple, un gros lion de je ne sais combien de mètres, donc un “monstre" très grand capable d’engloutir un humain ! A part se transformer, ce lion cache une vrai caractère très fort, qui aime se taquiner avec Kate Daniels au point où on ne sait pas vraiment leur relations. Voilà tout pour ce lion !

Parlons de l’intrigue général qui est un peu une enquête de meurtre de Greg, mais bien sur, l’auteur y ajoute un monde dystopique et surnaturelles qui font de cette enquête, un but complètement essentiel, parce que ce meurtre signifie une des actions d’une “organisation” qui essaye de prendre le pouvoir en main, et tout et tout, mais je suis désolé, malgré que j’ai lu le livre il y a 3 jours, je ne me rappelle plus du but, mais c’était pour prendre le pouvoir, ainsi l’intrigue se divisera en deux parties dont je ne vous préciserai pas le contenu mais vous vous en rendrez vite compte.

L’intrigue aussi est très complexe, et ça peut vous mélanger la tête, essayez toujours de vous faire un bilan à chaque chapitre, c’est ce que je fait pour vous si j’ai tout compris, parce que toute l’action est divisé en deux pour créer grâce à Kate qui découvrira une autre affaire alors qu’elle cherchait celle de Greg ! C’est très intéressant, mais attention à l’oubli, mais en fait ça me revient mais je ne vous dirais rien !

Voilà tout pour cette chronique dithyrambique, c’est la première fois que j’écris une si longue chronique, j’espère que vous l'a lirez en entier, sinon vous pouvez lire par partie, selon que vous voulez savoir l’intrigue, les personnages, le pitch et autres ! Je ne sais pas comment j’ai fait pour écrire autant, mais j’en suis fière de moi :)

La femme au miroir, Eric-Emmanuel Schmitt

Quatrième de couverture : Anne vit à Bruges au temps de la Renaissance, Hanna dans la Vienne impériale de Sigmund Freud, Anny à Hollywood de nos jours. Toutes trois se sentent différentes de leurs contemporaines ; refusant le rôle que leur imposent les hommes, elles cherchent à se rendre maitresses de leur destin. Trois époques. Trois femmes : et si c'était la même ?

Mon avis : Un livre sur lequel j’ai un avis assez mitigé mais qui s’en sort assez bien avec une suite et fin assez extraordinaire.

Il faut savoir que mon premier livre de cet auteur était Oscar et la dame Rose que j’avais adoré, c’était vraiment un livre fabuleux qui avait réussi à me faire pleurer. Mais cette fois-ci, j’ai découvert un nouvel aspect de l’écriture de cet auteur, autant Oscar et la dame Rose était enfantin et très mignon, autant celui-ci a une écriture mure et bien réglé.

Effectivement, l’écriture de l’auteur a vraiment évolué, selon moi, depuis Oscar et la dame Rose, j’ai senti les sentiments plus profonds dans ce livre, il a réussi à exprimer les sentiments des personnages sans les nommer pour que l’auteur comprenne l’implicite et je crois qu’il faut vraiment du talent pour réussir à créer un tel effet, donc je suis assez content de voir qu’un auteur change et se bonifie avec le temps.

Sinon, pour l’histoire, l’auteur a choisi de traiter l’histoire de trois femmes totalement différentes mais qui se révèleront un point commun assez difficile, ainsi on suit la vie d’Anne à la Renaissance, Hanna à Vienne au début du XXème siècle et Anny de nos jours à Hollywood. Au début, j’étais assez surpris de pouvoir diviser le livre en trois parties (en alternance) de trois vies qui n’ont aucun lien entre eux, mais par la suite, on comprend rapidement le but de l’auteur de montrer les ressemblances devant de tel différences.

Sinon, j’ai préféré au début l’histoire d’Hanna et d’Anny qui me paraissait plus intéressante, car Anne était assez philosophique , mais par la suite ce sentiment s’est éteint car j’ai continué à lire de plus en plus pour découvrir l’histoire de ces trois femmes.

Au début, on pourrait croire que l’auteur ne fait que raconter trois vies différentes, mais par la suite et la fin, ses femmes se créent des liens de plus en plus forts qu’on se dit qu’ils sont à peu près la même personne sous des siècle différents. Et comment sont-elles ? Eh bien, elles sont différentes, elle ne sont pas dans la “norme” du siècle dans lesquelles elles vivent, elles ne comprennent pas pourquoi elles se sentent différentes, mais vers le milieu, toutes les trois vont commencer à comprendre qu’elles ont quelque chose en plus sous une forme différentes, mais malheureusement je ne vais pas vous en dire plus sinon je vous spoilerait et je n’ai pas envie !

Comme les femmes se trouvent dans des siècles différents, l’auteur a exploité ce point en incluant beaucoup de situations du siècle en question, ses problèmes, ses nouveautés, donc je vous invite à lire cela rien que pour découvrir cet arrière-plan magnifique.

La fin est superbe, incroyable, qu’on ne peut pas deviner, elle est tout simplement la suite logique de ces trois femmes, j’ai adoré la fin de l’histoire d’Anne que j’ai vraiment adoré, surtout la dernière phrase de sa partie, sinon, les autres se basent sur cette fin pour finir le livre en beauté. Je suis désolé de ne pas pouvoir vous en dire plus sur cette fin magnifique.

La seule ombre dans ce livre était moi, c’est-à-dire que ce livre m’est venu dans les mains alors que j’avais pas une grande envie de le lire, donc je l’ai arrêté une semaine pour le continuer de plus belle, c’est seulement cela qui a gâché ma lecture, sinon, il n’y a aucun défaut.

C’est donc un livre superbe que je conseille à toutes les personnages mordus de littérature contemporaine. Lisez-le, vous verrez, c’est un trésor de la littérature que je conseillerais à tout les âges.

Le prince de la brume, Carlos Ruiz Zafon

Quatrième de couverture : 1943, Angleterre. Fuyant la guerre, la famille Carver – les parents et leurs trois enfants, Max, Alicia et Irene – se réfugie dans un village de bord de mer. Leur nouvelle maison appartenait précédemment à un riche couple qui a quitté le pays après la mort de leur petit garçon, Jacob. Peu après son emménagement, la famille Carver est confrontée à de troublants évènements. La maison de la plage parait hantée. Quelque chose ou quelqu'un rôde entre les murs. Max et Alicia commencent à enquêter sur les circonstances obscures de la mort de Jacob. Roland, un adolescent du village, les aide. Il les entraine dans des plongées autour d'un cargo qui a coulé dans la baie après une tempête, des années auparavant. Autour de cette épave, tout respire la peur : les poissons ne s'y risquent jamais, des ombres paraissent à l'affut derrière les cloisons rouillées et dans les coursives délabrées... Et c'est Roland qu'elles épient, Roland dont elles veulent se saisir. Qui accumule les pièges mortels autour du jeune homme ? Pourquoi Roland est-il l'objet d'une si terrible haine ? En menant leur enquête, Max et Alicia exhument involontairement les secrets du passé. Un passé terrible dont émerge un être machiavélique, le Prince de la Brume... Doté de pouvoirs diaboliques, le Prince de la Brume peut emprunter toutes les formes et tous les visages. Il est le maitre d'une troupe de grotesques statues à demi-vivantes qui ont élu domicile dans le jardin de la maison des Carver... Le Prince de la Brume réclame le paiement d'une dette contractée peu avant la naissance de Jacob. Une dette dont Roland est le prix... S'ils veulent sauver leur ami, Max et Alicia doivent affronter l'être maléfique sur son territoire : dans le jardin des statues vivantes mais aussi dans le terrifiant cargo enseveli sous les eaux.

Mon avis : Je remercie d’abord les éditions Robert Laffont de m’avoir envoyé ce livre qui m’a plu et m’a fait assez peur. Exactement, je suis passé par de nombreux sentiments avec cet auteur dont je suis devenu fan grâce à ce livre, pour vous dire, j’ai beaucoup aimé pour en faire un coup de cœur !

En effet, je suis désormais un des nombreux fans de cet auteur que j’ai beaucoup aimé dès la première phrase du roman, je ne pourrais pas vous dire la raison mais j’ai beaucoup aimé son style, ses idées et toute son œuvre. J’ai aimé la façon avec laquelle il a réussi à me faire soutirer des sentiments de peur de mon enfance comme les objets qui tanguent, qui font des bruits suspects, et tout ça m’a été remémoré grâce à cet auteur, et j’en ai eu la chair de poule. Pour finir avec ça, je dirais que c’est désormais un de mes auteurs préférés.

Parlons du style de l’auteur que j’ai beaucoup apprécié, effectivement, j’ai adoré le style très adulte, très mur malgré que cela soit son premier roman, j’ai aimé la vivacité de ses phrases, le style qui nous rappelle des contes mais tout en y différent complètement. Tout simplement, cet auteur est un as de la littérature, j’aurais aimé le lire en VO espagnol (je crois !) mais je ne maitrise pas cette langue.

Le début de ce conte était assez inquiétant, pas du fait qu’il été nul, mais du fait que l’ambiance était très glauque, à chaque phrase j’étais prêt à bondir de mon fauteuil ! Vous comprenez donc que j’avais assez peur mais cette peur montre à quel point l’auteur a pu être réaliste dans ses propos, c’est frustrant et aussi très incroyable !

Par la suite, cette atmosphère se complexifie pour être à l’origine d’une créature fantastiques : Le prince de la brume qui revient sur terre va semer la terreur sur une personne pour l'a récupéré, mais personne ne sait ce qui se cache sur la volonté de vengeance de ce Prince, ainsi, en même temps, tout les secrets seront dévoilés. Ainsi, l’auteur ajoute du fantastique dans un environnement très réaliste, cela peut surprendre, mais le mélange est superbe.

Donc, ce livre est basé sur des secrets que l’auteur d’avoir peu à peu pour montrer une vision différente de l’histoire, plus clair et plus nette malgré que le mal soit fait ! J’ai beaucoup ce système de secret qu’on essaye de découvrir et qui se révèle être tout à fait autre chose !

A part le secret, ce livre est un livre d’aventure où on suit les Carver et Roland qui découvriront beaucoup de choses, et se frotteront à un danger imminent qui les attendent et qui détruiront toutes leur espérance de tranquillité. En fait, pour vous dire mon problème, c’est que je n’arrive pas à parler de l’aventure dans ce roman sans faire de spoilers, donc vous en resterez là sur l’aventure, mais sachez qu’il y en a !

Parlons des personnages qui sont vraiment très bien présentés, dès le début, l’auteur nous présentent les relations entre les personnages pour les faire évolués dans un sens ou dans l’autre, ainsi même les petits personnages sont bien précisées et ça parait vraiment très réaliste. On réussit à s’attacher aux trois personnages principaux qui sont vraiment très attachants et réalistes.

Parlons de la fin qui est superbement bien construite, elle est assez longue car elle comprend l’action et la fin de l’action qui est un calme, donc on a tout les ingrédients d’une fin absolument spectaculaire que j’ai beaucoup aimé !

Le seul point noir de ce livre est qu’il est court, mais je comprends cela par le fait que l’auteur le décrit comme un conte, donc ce n’est pas un vrai défaut mais c’est dommage, j’aurais aimé continuer à découvrir ses personnages si bien présentés.

Donc, malgré une chronique désorganisé, je peux aisément vous dire que j’ai beaucoup aimé ce livre au point d’en faire un coup de cœur ! J’attends avec impatience d’avoir Le palais de minuit qui est le deuxième tome de cette trilogie !

La couleur des sentiments, Kathrynn Stockett

Quatrième de couverture : Chez les Blancs de Jackson, Mississippi, ce sont les Noires qui font le ménage, la cuisine, et qui s’occupent des enfants. On est en 1962, les lois raciales font autorité. En quarante ans de service, Aibileen a appris à tenir sa langue. L’insolente Minny, sa meilleure amie, vient tout juste de se faire renvoyer. Si les choses s’enveniment, elle devra chercher du travail dans une autre ville. Peut-être même s’exiler dans un autre Etat, comme Constantine, qu’on n’a plus revue ici depuis que, pour des raisons inavouables, les Phelan l’ont congédiée.

Mais Skeeter, la fille des Phelan, n’est pas comme les autres. De retour à Jackson au terme de ses études, elle s’acharne à découvrir pourquoi Constantine, qui ‘la élevée avec amour pendant vingt-deux ans, est partie sans même lui laisser un mot.

Une jeune bourgeoise blanche et deux bonnes noires. Personne ne croirait à leur amitié ; moins encore la tolèreraient. Pourtant, poussées par une sourde envie de changer les choses, malgré la peur, elles vont unir leurs destins, et en grand secret écrire une histoire bouleversante.

Passionnant, drôle, émouvant, La couleur des sentiments a conquis l’Amérique avec ses personnages inoubliables. Vendu à plus de deux millions d’exemplaires, ce premier roman, véritable phénomène culturel outre-Atlantique, est un pur bonheur de lecture.

Mon avis : Un livre vraiment très intéressant, que tout le monde devrait lire, il m’a fait comprendre à quel point l’amitié est une belle chose et que cela sans condition de couleur même si les conditions sont difficiles. C’est donc évidemment un COUP DE COEUR sans aucun regret !

Parlons de l’intrigue qui met en relief deux bonnes Noires qui travaillent chez les Blancs, Aibileen qui adore les enfants et parait très obéissante et son contraire, Minny qui est une femme explosive, qui a été virée de nombreuses fois. C’est donc avec ce duo que Skeeter (une Blanche !) va faire complicité pour écrire un livre sur les véritables conditions des Noirs qui travaillent chez les Blancs. Voilà l’intrigue générale qui parait assez simple, mais il faut voir les conditions du Mississipi qui est assez conservateur et aussi l’interdiction de créer une réel amitié entre deux couleurs (elle est bizarre cette phrase ?? Non xD).

C’est une intrigue très prenante qui m’a révélé ce racisme jusque dans les années 60 aux Etats-Unis dont je ne connaissais pas du tout l'existence, et j’en ai été assez surpris, comment être si méchant envers les Noirs qui ne leurs ont rien fait ? C’est cette question que je me posais durant tout le livre qui m’a réellement surpris et choqué du fait de savoir ces conditions assez singulières. Mais bien sur, j’ai adoré l’introduction du personnage de Skeeter, très différente de son siècle, qui dépassera toutes les limites pour atteindre son but. C’est une histoire captivante qui m’a troublé !

Les personnages et leurs caractères paraissent vraiment très bien conçus selon leur niveau d’éducation, ainsi les bonnes Noires écrivent avec un style bien à part qui est assez particulier mais pas dérangeant, au contraire, j’ai aimé ce style bien axé qui montre la personnalité. Donc, voilà pour l’écriture, mais pour les personnages eux-mêmes, ils sont très intéressant, la chose que j’ai aimé parmi tous était le contraste entre Aibileen et Minny et leur amitié exceptionnelle, comme quoi, deux personnages peuvent être les meilleurs amis du monde ! Passons à Skeeter, une femme courageuse qui sait dépasser tout pour son objectif, même sa vie sociale, j’admire cette femme !

Je n’ai pas parlé des autres personnages Blancs car il y en a une qui est vraiment détestable et qui montre la femme-type raciste des années 60, c’est Miss Hilly ! Je l’ai détesté durant tout ce livre, son air hautain, ses phrases stupides sur le fait qu’il faut des toilettes spéciales pour les domestiques (forcément Noirs !) est dégoutant, comment est-ce-qu’elle arrive à être si affreuse ? Vous la détesterez ! Sinon, on a Miss Leefolt qui est, pour sa part, une femme influencée par Hilly, donc elle n’a aucun avis mais choisi tout le temps le camps de Hilly, un personnage donc stupide et inutile.

L’idée est très originale, je pense, parce qu’on ne voit pas trop de livres sur cette période semi-sombre où les Noirs sont très discriminés. Donc, je remercie l’auteur d’avoir eu le courage d’avoir écrit ce livre, et en lisant la fin où elle a rajouté quelques pages pour ses raisons d’écrire, elle précise qu’elle avait une bonne qu’elle aimait trop, ce livre est décidément venu d’une très bonne intention et cela se lit !

L’humour est assez présent dans ce livre malgré ce sujet sérieux, l’auteur a su y inclure de l’humour à travers le personnage de Minny qui est vraiment très particulière et très hilarante ! Surtout ses conversations avec Miss Celia qui sont vraiment à lire, les rôles changent et elle devient la propriétaire ! Sachez donc qu’il n’y a pas que du sérieux dans ce pavé.

Une belle chronique pour un beau livre qui vaut un grand COUP DE COEUR pour m’avoir appris quelque chose, pour m’avoir fait sentir beaucoup de choses, pour tout…

In my mailbox (18)

“In My Mailbox a été mis en place par Kristi du blog The Story Siren et inspiré par Alea du blog Pop Culture Junkie. C'est un moyen de partager les livres reçus chaque semaine dans notre boite aux lettres ainsi que les livres achetés ou empruntés à la bibliothèque.”

Voilà mes acquisitions de cette semaine et de la semaine dernière (parce que je n’avais pas fait de IMM le dimanche dernier) :

- Le fils de Michel Rostain : un livre que je voulais dès sa sortie mais que j’avais oublié, le voila grace à la Librairie Dialogues que je remercie.

- Followme de Claire Lamotte que j’ai reçu grace à l’auteur elle-meme qui m’avait contacté, lu et chroniqué pour cette semaine.

- Kate Daniel d’ilone Andrews, merci à Librairie Dialogues qui sera mon baptême des éditions Milady, je l’ai lu et il est super bien !

- Les chevaliers d’Emeraude, tome 1 : Le feu dans le ciel, Anne Robillard : une saga que j’ai entendu à la télé et qui m’intéresse beaucoup, merci encore une fois à Librairie Dialogues.

- Traquée, tome 1 : Morsures nocturnes, Sharon Kena, un nouveau livre des éditions Sharon Kena que je commence à lire peu à peu, il parait bien!

Voilà tout pour cette semaine, mais tout de même, j’attends encore beaucoup de livres d’autres maisons d’éditions, je suis vraiment très gâté :D

Et vous, qu’avez-vous reçu cette semaine ?

Angélia,la saga des anges, tome 1 : Orage d’amour, L.A.Curtol

Quatrième de couverture : On ne tombe pas amoureuse d'un ange sans conséquence... Alysia l'apprendra à ses dépens bien assez vite.

Cette nuit-là, Gabriel sait qu'il ne devrait pas être là dans cette chambre. Il sait qu'il ne lui arrivera rien. Et pourtant...

Une nuit, Alysia rentrait d'une soirée et il lui est apparu. L'ange Gabriel si beau et mystérieux. Sa réalité reste trouble, jusqu'au jour où il devient son voisin. Leur passion entrainera Alysia dans un monde inconnu, mais auquel elle est destinée. Mais les anges sont cruels avec ceux qui en savent trop. Silvy sa rivale fera tout pour les détruire. L'amour peut-il vaincre les interdits ?

Mon avis : Une très belle histoire, je remercie les éditions Sharon Kena de m’avoir donné la possibilité de lire ce livre qui est magnifique malgré quelques points sombres.

Tout d’abord, parlons de la couverture qui est magnifique, je l’ai trouvé sublime et c’était une des raisons pour laquelle j’ai choisi de lire ce livre. J’adore l’ange qui s’y trouve, elle est vraiment très belle et son environnement est d’autant plus beau. Donc, une couverture qui donne envie de lire ce livre.

Qu’en est-il du contenu ? Pour être sincère, j’ai adoré cette histoire magnifique entre une humaine et un ange, le début est magnifique, cet amour si fort alors qu’ils ne se connaissent m’a paru très beau, très fort. J’ai aimé le lien qu’entretenaient les personnages, ce lien indestructible entre les amoureux, qui combattent à mort pour les amours, c’est vraiment très beau et émouvant !

Les personnages sont comme dit en-haut très beau, gentils, ils sont tellement humains qu’on arrive à s’attacher à eux sans vraiment de difficulté car ils sont naturels, ils s’aiment et c’est beau ! Mais bien sur, on ne peut pas aimé tout le monde, surtout s’ils sont méchants pour Gabriel et Alysia comme l’ex-fiancé de Gabriel, Silvy qui est vraiment un démon, je l’ai détesté, mais pourquoi est-ce qu’elle s’interfère dans ce si bel amour ?

Que dire du monde que l’auteur à créer : Angelia, la ville des anges qui se trouvent sur les nuages, c’est un peu cliché, mais c’est le meilleur endroit pour, donc je ne dit rien, mais Angelia nous est pas bien présenter du fait que l’action se passait surtout sur Terre, donc, je regrette ce manque d’action sur Angelia qui parait super.

J’avais dit dans ma première phrase qu’il y avait des points sombres, en fait, c’est juste un problème d’action, si on peut appeler cela un problème, l’auteur va trop vite, toutes les actions s’enchainent sans qu’on puissent s’arrêter et à la fin, on est à la bourre ! Je pense que c’est pas très bien d’un coté, puisque ça rend l’action très inutile mais d’un autre coté, ca nous permet de pas nous ennuyer ! Voilà, c’était le seul mauvais point de ce livre.

Les sentiments dans ce livre, pour vous dire, il en regorge, dès le début, on commence avec les problèmes de sentiments de nos deux personnages principaux qui s’aiment, par la suite, l’amour dure toujours et surtout dans les moments difficiles qu’ils traversent ensemble. Mais j’ai trouvé un truc invraisemblable, le fait qu’ils se mettent à faire l’amour dès la seconde fois qu'ils se voient, je peux comprendre cela par le fait qu’ils se connaissaient mentalement, mais ça un peu trop vite (le même problème que le paragraphe ci-dessus).

Voilà pour ce livre que j’ai beaucoup aimé tant par sa légèreté que par le sujet des anges qui est assez intéressant. Je dirais pas que c’est un coup de cœur, mais c’est une superbe lecture d’une légèreté angélique.

Abandon, tome 1, Meg Cabot

Quatrième de couverture : Pierce, 17 ans, n'est pas morte. Ou plutôt elle n'est plus morte. Elle est revenue d'un séjour dans l'Au-delà, où elle n'a pas rencontré de lumière blanche, mais un jeune homme, John, à peine plus âgé qu'elle. Un jeune homme qui lui a proposé de partager l'éternité à ses côtés. Pierce a refusé. Elle lui a échappé. Mais pour combien de temps ?

Mon avis : Une couverture des plus belles, pour un résultat décevant, c’est pour ça qu’on dit que la couverture peut-être trompeuse, et c’était le cas pour ce livre !

Il y a énormément de points qui m’ont paru déstabilisant, et pour bien vous conseiller, je vais vous les présenter un par un, auquel cas vous comprendrez mon sentiment de déception sur ce livre qui était ma première lecture de l’année 2012.

La premier point très déstabilisant de ce livre est qu’il n’y a presque pas d’action, au contraire, le personnage Pierce nous raconte sa vie passé et ses malheurs qui nous paraissent déjà assez loin, surtout qu’elle ne rentre pas dans les détails, donc on se dit que ce n’est pas important et qu’il y a beaucoup d’action qui nous attendent au milieu du livre, mais encore rien, à la fin, ça devient vraiment très agaçant et on est déçu même si on ne s’ennuie pas vraiment, mais on reste sur notre fin.

Pour continuer avec l’action, j’ai détesté l’habitude de Pierce de parler comme s’il on connaissait sa vie, mais on a envie de lui dire qu’on la connait pas, et il faut qu’un minimum, elle nous explique un minimum de ces “ce qui s’était passé” sans rien nous expliquer, au final, on arrive au milieu du livre en ne sachant presque rien, c’est vraiment dommage.

En fait, pour conclure sur l’action, on peut dire qu’il n’y a pas matière à faire un livre, je ne sais pas vraiment comment l’auteur a réussi à créer un livre avec une faiblesse d’action très conséquente, je commence à comprendre, les lecteurs qui disent que Meg Cabot n’est pas pour eux, je commence à devenir des leurs :)

La forme du livre est aussi très déstabilisante, parce qu’on dirait un journal intime, mais il faut mettre de la matière dans un journal intime, mais ce n’est pas le cas, on lit, on lit, à la fin on se demande vraiment ce que va pouvoir faire l’auteur pour nous remonter le moral.

Sinon, on passe aux points que j’ai aimé, qui sont en minorité, mais ils ne faut pas les oublier, donc je dirais que j’ai adoré la mythologie de Perséphone, une très bonne idée de la part de l’auteur malgré le fait que l’auteure nous présente cela comme à un enfant, comme si on n’allait rien comprendre, rien n’existe dans son monde, j’aurais aimé avoir un monde bien rempli de créatures, comme les Furies qui sont cités, donc malgré la faiblesse du monde, la mythologie reprise est très bien remise au gout d’aujourd’hui.

Je vous ai dit qu’il y avait autant de défauts, mais cela ne veut pas dire que ça plombe la lecture, même si on est en manque d’action, le livre se lit tout ça, surtout que le style est assez simple.

La fin est aussi très bien formé, car l’auteur ajoute de l’action (au goutte à goutte) et ainsi on se demande ce qu’il va se passer par la suite vu que c’est une trilogie et qu’il y aura une suite, mais même la fin, j’ai été surpris de sa légèreté, c’était trop léger pour une fin.

Vais-je continuer cette saga ? Une belle question que je me pose, mais je pense que oui malgré la légèreté du style, de l’action et du monde, mais tout de même, le tome 2 a une meilleure couverture, donc même si je ne l’aimerai pas forcément, je l’achèterais pour la couverture magnifique.

Elle est pas belle cette couverture, je déteste les éditeurs qui font des cover magnifiques pour des livres qui n’en valent pas la peine !

Comment conclure sur un livre de cette sorte, on va dire que si vous voulez des livres diététiques, lisez-le car le nombre de calories n’ai pas du tout élevé !

Beyonders, Brandon Mull

Quatrième de couverture : Jason Walker has often wished his life could be less predictable—until a routine day at the zoo ends with Jason suddenly transporting from the hippo tank into a strange, imperiled world. Lyrian holds dangers and challenges unlike anyplace Jason has ever known. The people all live in fear of their malicious wizard emperor, Maldor. The brave resistors who once opposed the emperor have been bought off or broken, leaving a realm where fear and suspicion prevail.

In his search for a way home, Jason meets Rachel, who was also mysteriously drawn to Lyrian from our world. With the help of a few scattered rebels, Jason and Rachel become entangled in a quest to piece together the word of power that can destroy the emperor and learn that their best hope to find a way home will be to save this world without heroes.

Mon avis : Un super livre qui m’avait fait un peu peur au début, mais la suite était tout simplement magnifique ! Je remercie Lire-en-live sur lequel je suis devenu chroniqueur de m’avoir envoyé ce livre magnifique qui sortira le 15 Avril 2012, donc que j’ai reçu en avant-première.

Ce livre est vraiment composé de deux parties : la première partie qui est très faible niveau action, donc on s’ennuie assez, on attend Jason qui découvre le nouveau monde, qui n’en croit pas à ses yeux, qui découvre une habitation, qui se trouver à la recherche d’un mot qui va tuer son ennemi qu’il s’est déjà fait, ainsi, un voyage initiatique composé en étapes, dire que l’action est présente, mais que rien n’est vraiment très rebondissant, on sait ce qu’il va se passer, et on s’ennuie un peu même si on s’intéresse quelque peu aux évènements qu’il se passe.

Cette première partie m’avait vraiment dégouté de ce livre, j’était terriblement déçu car je m’attendais à un livre rempli d’action des plus intéressantes et entrainantes, mais cette première partie à montrer le contraire, mais ne vous inquiétez pas, la deuxième partie a tout réglé, car j’ai eu mon compte d’action.

Ainsi, la deuxième action commence avec la moitié du parcours à la recherche du mot, où Jason et Rachel sont en danger, cependant, il y aura de l’aide pour continuer son chemin pour trouver le fameux MOT qui réussira à détruire le tyran. Ainsi, dans cette partie, tout est intéressant, on rentre dans le plein de l’action, où la vie est en danger, où on parcourt des routes impraticables, où le danger rode, on est jamais en manque d’action dans cette partie. On s’entraine avec l’auteur dans les aventures de Jason et Rachel qui font leur voyage, on ne peut plus s’arrêter, l’auteur a commencé à donner de la vitesse et il ne s’arrête pas, pour notre plus grand plaisir.

Ainsi, on se retrouve devant une masse d’actions qui sont superbement bien faites, ainsi, on assiste à la fin du parcours, à la révélation dont je ne dirais mot auquel cas il y aura spoiler, donc rien à dire, mais cette révélation est fracassante, vous n’imaginerez jamais comment a roulé l’auteur cette histoire, puisqu'il fait une déclaration des plus “meurtrières”.

Voilà donc pour l’action dont je pourrais vous en parler des lignes et des lignes, mais je pense que vous vous demandez ce que j’en ai penser de l’écriture. Pour être sincère, j’ai adoré l’écriture même dans la première écriture, elle allie le poids des mots avec la légèreté de la jeunesse pour former un mélange exquis qui est vraiment à gouter, je n’imagine pas la beauté de l’écriture en VO si elle est si belle en VF.

Je viens de découvrir le style de Brandon Mull que j’ai beaucoup aimé, malgré le fait que je n’aime toujours pas ses couvertures que je n’aime pas du tout et qui montre pas assez le superbe monde créer par l’auteur. Je vais donc, grâce à Beyonders, commencé à lire Fablehaven qui désormais m’intrigue énormément.

Jason et Rachel sont les personnages principaux dont toute l’action tourne autour, ainsi on les découvrent de plus en plus, leur passé, leur vie, leurs mondes, les espoirs…C’est pourquoi les personnages m’ont vraiment paru très attachants, très réels, je me rappelle encore de ces personnages alors que ça fait 2 semaines que j’ai lu le livre, voyez donc la trace indélébile tracé sur mon cerveau de ses personnages très courageux !

Quand j’avais dis que je m’ennuyais dans la première partie, il ne faut pas croire que toute la première partie l’est, c’est seulement que l’action est faible et l’auteur a privilégié la présentation du monde pour qu’on y adhère plus, et le défi est relevé car on se sent vraiment très habitué à ce monde.

Une impression de déjà-vu pour le cadre squelettique de l’histoire, exactement, mais de quoi ? Eh bien, j’ai cru avoir un espèce de déjà-vu avec Harry Potter lors de la recherche des horcruxes, le fonctionnement est le même, mais bien sur, je ne dis pas qu’il a copié car le sujet est loin loin d’être le même.

La fin, une explosion, une bombe, quelque chose de tout à fait inattendu, on ne s’attendait à aucune des actions des cinquante dernières pages, je trouve que le style de l’auteur est vraiment concentré dans cette fin qui construit un bel au revoir à ce tome pour créer un nouveau pont vers le tome 2, ainsi, il nous donne quelque pistes pour le prochains de j’attends impatiemment. Voilà une fin admirable !

C’est fini pour cette chronique assez longue vu la passion qui m’a brulé pour ce livre, vous imaginez, j’ai fait presque 800 mots, ça montre à quel point ce livre m’a passionné, ainsi, je suis obligé de lui accordé le titre COUP DE COEUR malgré la faiblesse de la première partie ! Je vous le recommande, tous aux libraires le 15 avril :)

L’inavouable secret de Clara, Elisabeth Bourgois

Quatrième de couverture : Clara, quinze ans, fille unique, est mal dans sa peau, en conflit permanent avec sa mère qui la néglige et l’humilie. Son père est inexistant à force de s’effacer. Invitée à une soirée entre jeunes, elle est émue d’être l’objet de l’attention d’Alex, un séduisant garçon de sa classe. Abrutie par l’alcool et droguée à son insu, elle se laisse entrainer par Alex dans une chambre et sombre dans l’inconscience.

Elle se réveille le lendemain, nauséeuse, mal à l’aise, et se souvient à peine de ce qui s’est passé… Trois mois plus tard, elle découvre avec stupéfaction qu’elle est enceinte ! Alex l’a violée. Elle n’a pas seize ans. Meurtrie, choquée, subissant dans le même temps le divorce de ses parents et l’éclatement de sa famille, Clara se referme sur elle-même et son terrible secret…

Mon avis : Je remercie les éditions Salvator pour ce livre que j’ai beaucoup aimé et dont j’ai eu la chance de parler avec l’auteur qui était très gentille ! Donc, beaucoup de points positifs sur ce livre, mais tout de même pas un coup de cœur à cause de quelque points que je n’ai pas aimé !

Le personnage principal est Clara, elle est très paradoxale dans ce livre, puisqu’au début, on n’est pas du tout attaché à elle, mais par la suite, on commence à la comprendre, et à partir de ce moment, elle nous devient très attachante. Pour vous dire, Clara est une fille très courageuse, qui n’a pas froid aux yeux, qui n’ait pas une adolescente ordinaire, elle est différente, et sa différence va faire toute sa force, et à part au début, j’ai adoré ce personnage, surtout à la fin, où vraiment, on a envie de la féliciter.

Ce livre n’est pas ce que vous en pensez, ce n’est pas un livre sur les conséquences d’un viol, un sujet très grave, mais c’est surtout axé sur la suite, avec le fait d’être enceinte et le choix à prendre : avorter ou accoucher ? Je pense que ça doit être un sujet très délicat, et l’auteur se base sur ce sujet délicat pour créer une merveilleuse histoire par la suite.

Ce sujet peut-être assez dérangeant, mais il est très utile d’en savoir quelque chose, surtout pour les filles. Mais ici, c’est meilleur, nous avons une nouvelle alternative présenté qui était assez “tabou”, le fait de garder l’enfant et de l’assumer même s’il est issu d’un viol. J’ai trouvé ce choix très bien traité, car dans l’imaginaire collectif, le seul choix à prendre est l’avortement, alors que ce n’est pas le cas, et on voit assez bien cet imaginaire durant tout le roman.

Comment assumer un enfant à 16 ans alors qu’on a même pas fini sa crise d’adolescence ? C’est difficile, mais c’est le choix de Clara, et découvrir toutes les choses qu’elle fait pour son enfant est magnifique, elle a vraiment un courage très surprenant, et je l’admire.

Certains pourraient penser que c’est un roman anti-avortement, mais après discussion avec l’auteur, je suis rassuré, ce n’en est pas un, car tout simplement, ce roman présente les difficultés d’un tel choix, l’avortement, c’est quand même une opération grave avec des risques physiques, mais le pire, c’est les problèmes psychologiques, donc, cet auteur nous propose une nouvelle alternative.

J’ai aussi beaucoup aimé la vision de l’amour de Clara, qui est détruite à cause de son viol et du divorce de ses parents, elle essaye de se faire une idée de l’amour, et ça m’a vraiment ému qu’elle puisse penser à un amour si fraternel, si soudé, si… magnifique !

Ca parle aussi de l’adolescence, des sentiments, de la naïveté, de l’amitié qui se casse, de la maternité à 16 ans, des parents… et autant de sujets si sensibles !

Voilà le résumé et mon avis un peu brouillon, puisque ça m’a tellement ému, que j’arrive pas à catégoriser mon avis, mais voilà ce que j’en est pensé, et je vous le conseille, à tous, filles et garçons !

Strom, tome 3 : La 37ème prophétie, Emmanuelle de Saint Chamas & Benoit de Saint Chamas

Quatrième de couverture : Aux quatre coins de la planète, les Chevaliers de l'Insolite utilisent les pouvoirs du Strom pour dissimuler au commun des mortels l'existence de mondes invisibles.
Mais l'Organisation est en émoi : la trente-septième et dernière prophétie du grand astrologue Nostradamus, jusqu'alors tenue secrète, va lui être révélée.
Les jumeaux Raphaël et Raphaëlle, apprentis Chevaliers se préparent au pire...

Mon avis : Le troisième et dernier tome de cette superbe saga que j’ai lu juste en un jour ! Je remercie encore une fois Samia des éditions Nathan pour m’avoir envoyé ces livres ! Un tome très différent des autres par sa maturité et son but qui est de terminer cette histoire à jamais !

Ainsi, ici, le thème est la prophétie de Nostradamus, pour être plus précis, sa dernière prophétie, et bien sur, qui dit dernière, dit apocalypse, donc une lutte acharné contre le destin pendant tout le livre avec des conséquences horribles !

Ici, le sujet est assez complexe et c’est ça que j’ai aimé le plus dans ce tome, puisque l’enquête qu’ils ont à résoudre est d’un mélange très complexe, ainsi, on peut suivre plusieurs histoires et c’est mieux que de lire une histoire par tome, donc j’ai aimé la complexité que les auteurs ont réussi à instaurer une histoire abouti.

L’inattendu est aussi présent dans ce livre et j’était littéralement à bout de souffle à la fin de la lecture pour savoir ce qui allait se passer ! Ne vous attendez pas à une coupure entre les gentils et les méchants, puisque les personnages changent de statut, ils passent de l’un à l’autre, les gentils ne gagnent pas forcément… !

Des histoires loufoques, incroyables dans le voyage dans le temps que vous n’imaginerez jamais de la vie ! Les auteurs ont vrai de l’imagination à revendre avec des situations qui sont tellement délicates, qu’ont croiraient qu’elle vont nous semblé absurde, mais pas du tout, tout les évènements sont expliqués.

La fin de ce tome n’est pas comme dans les autres, il n’y a pas vraiment un happy end jusqu’à la dernière phrase, on découvre un autre univers de ce livre qu’on attendait pas du tout, on est inquiet pour les personnages, mais tout de même, la dernière phrase remet tout à l’ordre et on imagine pour eux un beau futur !

Mais tout de même, j’aurais aimé avoir une suite, continué à découvrir les nouvelles aventures de Raphael et Raphaëlle qui sont désormais plus réfléchit, plus complice que jamais, ils réfléchissent à tout et ce ne sont plus vraiment les petits débutants du tome 1.

Des moments drôles, voilà ce que j’avais noté pour ce tome ! Les autres aussi étaient drôles, mais ce tome l’est encore plus, avec les interventions de Sparadrap de plus en plus marrante, c’était une très bonne lecture !

Pour vous dire sérieusement, je ne rappelle plus si ça devait être un coup de cœur, mais comme je me rappelle assez des sentiments ressentis je met un coup de cœur  ! Bonne lecture à tous et au revoir à nos personnages si attachants !

Strom, tome 2 : Les portails d’outre-temps, Emmanuelle de Saint Chamas & Benoit de Saint Chamas

Quatrième de couverture : Il y a certains secrets qu'il est préférable de taire, certaines porte qu'il vaut mieux laisser fermées. Ainsi, depuis des siècles, et grâce aux pouvoirs du Strom, la confrérie des Chevaliers de l'Insolite cache l'existence de portails ouvrant sur l'inconnu.
Membres de la future génération de chevaliers, Raphaël et Raphaëlle découvrent l'un de ces passages : un portail d'outre-temps, qui permet de voyager dans le passé - au risque de ne jamais revenir...

Mon avis : Je remercie tout d’abord Samia des éditions Nathan de m’avoir envoyé ce livre. Encore un beau tome, pleins d’aventures qui deviennent de plus en plus complexes surtout quand elles mettent en scène le voyage dans le temps ! Mais tout de même, les auteurs ont réussi à innover dans ce sujet favori de la science-fiction en y ajoutant une touche personnel.

J’ai tout d’abord envie de dire quelque chose à tous les lecteurs potentiels de ce livre, ne faites pas attention à cette couverture pas très belle qui trompe vraiment sur le contenu du livre très riche, alors que vu la couverture, on se croirait dans un livre pour enfants, alors que pas du tout, le monde crée par les auteurs est complexe et magnifique, donc je vous demande de faire abstraction sur cette couverture qui ne reflète pas le livre.

Je ne parlerai pas de l’écriture qui est la même, et de cette complicité entre les auteurs, mais je vais parler de mythologie, d’histoire ancienne dans ce livre. Bien sur, vous allez me demander quel est le rapport avec ce livre, mais il faut savoir que ces thèmes sont les bases de ce tome comme de l’autre. J’ai envie de dire que c’est magnifique, j’apprécié énormément les réinterprétations des mythologies, de l’histoire ancienne, ainsi, ces auteurs m’en offrent plusieurs surtout sur une période très intéressante qu’est l’Egypte antique en faisant intervenir d’autres personnes. C’est super !

Sinon, je veux aussi parler du voyage dans le temps qui parait un thème maintes et maintes fois, mais ici, il y a une originalité, mais je ne peux vous la dire sans spoiler, donc c’est original, on reprend pas le même mythe et le paradoxe temporel est très utilisé ! Et je trouve cela encore une fois très intéressant.

Parlons du premier chapitre, je viens de découvrir la méthode des auteurs, puisqu’ils parlent d’un évènement sans aucun rapport avec notre histoire dans le premier chapitre, mais celui-ci va se découvrir peu à peu pendant la lecture, et je trouve encore une fois, cette stratégie très intéressante.

Voilà un peu les clés de cette histoire magnifique qui a une particularité car elle a séparé les deux jumeaux dans deux mondes différents, donc le fait de les suivre un par un est étrange, mais on s’y fait vite fait.

La fin est superbe, elle clôt le tome pour en préparer un dans des sous-entendus et c’est très bien fait ! Il y avait eu la même chose pour le tome 1 !  Mais la fin en soi est assez attendu, mais la pré-fin est superbe, et la fin sert seulement à l’accomplissement du tome.

Parlons du défaut de ce livre, le fait qu’on sache en avance l’évènement qui va se passer, que les méchants vont perdre alors que les gentils vont gagner tout en donnant des évènements surprenants, cela m’a réellement dérangé mais je pense que si j’étais plus jeunes (12 ans), j’aurais pu l’accepter plus facilement.

Voilà pour ce tome, une superbe histoire qui peut devenir coup de cœur, mais pas pour cette fois, car je me rends compte que je donne trop de coup de cœur, donc une très belle lecture mais un peu trop attendu (trop naïf)

Isidore Tiperanole et les trois lapins de Montceau-les-Mines, Pierre Thiry

Quatrième de couverture : A cette époque, Montceau-les-Mines était bien différent d'aujourd'hui.- Oui, on sait déjà tout ça !!! répondrez-vous.
C'était la campagne, il n'y avait personne à part quelques lapins, il ne se passait rien du tout...Ce n'est pas si simple, il se passait même bien des choses. Il y avait Arthur, Theobald et Justin, il y avait aussi la belle Ermelinde, il y avait encore... Isidore, il y avait enfin...Mais je ne vais pas vous raconter toute l'histoire maintenent, il faut aussi lire Isidore Tiperanole et les trois lapins de Montceau-les-Mines et vous apprendrez des choses qui vous étonnerons peut-être.Un conte pour enfants de Pierre Thiry (l'auteur de «Ramsès au pays des points-virgules») illustré par Myriam Saci.

Mon avis : Je remercie tout d’abord l’auteur pour m’avoir fait confiance et m’avoir envoyé ce livre qui est vraiment très plaisant surtout pour les enfants !

L’écriture de l’auteur est vraiment très distingué, j’ai trouvé que les tournures de phrases et le vocabulaire était superbement bien mis dans le texte, et contrairement à l’idée qu’on pourrait se faire, ce livre n’avait pas une écriture brouillon, bien au contraire, j’ai vraiment senti le travail derrière ce livre et j’ai vraiment été heureux de le savoir surtout quand on voit la réputation des livres auto-publiés dans le monde littéraire.

Sinon, parlons de l’histoire, un conte, on me l’avait prévenu donc un univers simplifié pour un public assez jeune, donc je me suis bien retrouvée avec tous les composants classiques d’un conte, une quête qui est ici l’auteur, et la recherche du moyen d’y parvenir sans tomber sur Isidore Tiperanole, et cette mini-recherche est très bien présenté.

J’ai aimé le moyen qu’à utilisé l’auteur pour écrire les parties de ce livre, puisque la première partie se consacre entièrement aux présentations de la ville, de son passé et des personnages et de leurs entourages sans rentrer dans la complexité. Pour la seconde partie, il a réussi à installer une petit intrigue version “conte” pour distraire les enfants, et j’ai vraiment trouvé cette organisation superbe.

Ce conte était vraiment drôle, je ne dis pas qu’on a des fous rires, mais il y a beaucoup de choses qui nous font sourire comme l’origine du nom de la ville qui est une superbe trouvaille de la part de l’auteur. Les enfants en seront ravis et à partir de cette lecture, je suis moi-même redevenu enfant !

J’ai cru décerné dans ce conte une large réécriture des trois petits cochons avec le contexte complètement changé, remodelé, et ça ne m’a pas dérangé mais j’étais assez content de retrouver la réinterprétation d’un conte comme cela avec une morale tout à fait différente.

Eh bien oui, il y a une morale sur le fait qu’il faut réfléchir avant d’agir, donc tout en amusant les enfants, ça leur apprend une petite chose sur la vie future. Cette idée est vraiment bien trouvé d’ajouter une morale, et je félicite l’auteur d’avoir trouvé une si belle morale.

Voilà tout pour ce conte de 68 pages avec une grande police que je conseille absolument à vos petits enfants mais j’ai un seul regret, c’est le fait qu’il ne soit pas un album jeunesse mais c’est pas la faute à l’auteur :( Je vous le recommande à tous et bonne lecture !

Germinal, Zola

Quatrième de couverture : Une des grandes grèves du siècle dernier racontée par un journaliste de génie qui en a fait un réquisitoire, un formidable " J'accuse " contre le capital, le roman de la lutte des classes et de la misère ouvrière. Un livre de nuit, de violence et de sang, mais qui débouche sur l'espoir d'un monde nouveau lorsque le héros, Etienne Lantier, quittant la mine " en soldat raisonneur de la révolution ", sent naître autour de lui une " armée noire, vengeresse... dont la germination allait bientôt faire éclater la terre ". Germinal marque l'éveil du monde du travail à la conscience de ses droits et c'est au cri sans cesse repris de " Germinal ! Germinal ! " que la délégation des mineurs de Denain accompagna le convoi funèbre de Zola à travers les rues de Paris.

Mon avis : Un roman explosif qui était vraiment super mais il faut tout de même savoir que c’est du classique, donc assez imposant !

Comment décrire ce livre ? Je dirais tout d’abord qu’il a vraiment l’air d’un documentaire dans les cents premières pages, mais pas un documentaire objectif, au contraire, d’un subjectivité incroyable, on voit déjà la veine du roman ! Eh bien, dans ces informations, on nous donne les horribles et détestables condition des mineurs allié à un vocabulaire minier très riche (trop riche) ! Et aussi, on observe une famille de mineurs qui vivent dans des conditions de pauvreté alors qu’ils travaillent, c’est vraiment très éprouvant de découvrir de tels paysages. Pendant toute cette partie, j’ai été vraiment dans le livre tellement les conditions de ces personnages m’importaient, ils étaient vraiment devenus très important pour moi, surtout vu leur conditions.

Jusque là, Zola nous continue avec sa théorie du déterminisme dans laquelle il dit que si on nait fils de mineur, on le deviendra, donc une théorie déjà pas très optimiste ! Mais quand on lit leur conditions, on a parfois envie de pleurer ! Mais bien sur, un petit espoir naitra avec l’arrivée du personnage d’Etienne Lantier qui fera germer des idées de révolutions aux mineurs, il fera sa petite propagande en fond, pour préparer la base d’une grève !

Préparer, il la met en place mais même si les demandes des mineurs ne sont pas énorme, la Compagnie ne flèche pas, alors commencera une période encore plus horrible que le début, puisqu’il y a presque famine chez les mineurs mais ils veulent réussir ! Donc, on y croit, on lit leur aventures un par un, leurs histoires, leurs révoltes…

Voilà un peu l’histoire exceptionnelle d’un livre parfait qui ne manque de rien, un classique qui mérite toute les lettres de ce mot si noble, c’est un livre qui vaut le détour malgré la difficulté de lecture vu la taille du livre. Germinal est à lire, c’est un livre superbe !

Les personnages sont super, ils ne leur manquent rien, ils ont une grande touche de vie qui manque parfois dans des livres contemporains, ici, au contraire, les personnages sont très vivants et même parfois trop puisqu’on s’inquiète beaucoup pour eux. Ainsi, on trouve le personnage d’Etienne Lantier qui est vraiment le plus complet et intéressant vu son rôle dans la grève, puisqu’on suit peu à peu ses doutes, ses peurs, ses sentiments… un peu de tout, donc. Sinon, la famille Maheu est vraiment très bien faite, une superbe idée de mettre un exemple de famille de mineur, elle est vraiment très authentique.

Le cadre est super, j’ai vraiment la mine et son environnement qui est constitué dans un lieu dégagé sans le problème de la ville, ainsi l’auteur a pu se concentrer sur un seul fait, la mine et les mineurs et je trouve ça meilleur !

La morale de cette histoire n’a aucun rapport avec l’Homme, si je puis dire ! Pourquoi ? Eh bien, vous allez vous en rendre compte assez rapidement que ce livre est un réel manifeste pour le parti communiste mais pas celui d’aujourd’hui entaché par le Stalinisme mais les première années des idées communistes où tout le monde pense au monde utopique où il n’y aurait pas de riches, je trouve ça super qu’il y ait encore une belle idée du communisme qui est maintenant l’objet de railleries ! Je ne dis pas que je suis communiste, mais je trouve très bien les fondements même de cette théorie très naïf qui est devenu affreuse dans les mains des hommes de pouvoirs !

La fin est dégueulasse pour tous ses mineurs, mais je trouve quand même qu’elle est bien faite, surtout parce qu’on ne s’attendait pas surtout à une chose comme ça dans un roman, j’avais attendu une fin différente mais l’auteur, d’une part son œuvre naturaliste et de l’autre pour le récit rebondissant, a été obligé de faire une fin de cette ampleur qui nous détruira !

Je ne dirais qu’une phrase pour finir cette longue chronique, une phrase qui vous résumera tout l’esprit et la qualité de ce roman, peut-être l’idée principale : Tout ça pour cinq centimes…

In my mailbox (17)

“In My Mailbox a été mis en place par Kristi du blog The Story Siren et inspiré par Alea du blog Pop Culture Junkie. C'est un moyen de partager les livres reçus chaque semaine dans notre boite aux lettres ainsi que les livres achetés ou empruntés à la bibliothèque.”

Voilà ce que j’ai reçu cette semaine :

- Isidore Tiperanole et les trois lapins de Montceau-les-Mines de Pierre Thiry que j’ai reçu de la part de l’auteur et qui sera sans doute une partie de plaisir.

- Le prince de la Brume de Carlos Ruiz Zafon, qui va être mon premier de cet auteur si connu.

- Les fils de Nils Barrellon que j’ai reçu en tant que participant au comité de lecture citoyen, je me demande s’il est vraiment bien ?

- Angelia, tome 1 : La saga des Anges de J.A Curtol que j’ai reçu en ebook (je n’ai pas de liseuse :D )

Voilà pour cette semaine d’attente, puisque j’attendais La couleur de l’âme des anges de Sophie Audouin-Mamikonian, mais il n’est pas venu cette semaine, je ne désespère pas !

Et vous, qu’avez-vous reçu ?

Instinct, Vincent Villeminot

Quatrième de couverture:  Tim ne garde qu’un souvenir troublant de l’accident. Quand il a repris conscience, il était une bête féroce, avide de chasse et de sang.

A-t-il rêvé ?

Ce n’est pas l’avis du professeur McIntyre, psychiatre singulier, qui l’emmène dans son institut de recherche où vivent d’autres initiés, tous sujets à des métamorphoses animales. C’est là que Tim rencontre Shariff et surtout Flora, une jeune fille séduisante et insaisissable…

Mon avis : Je remercie Samia des éditions Nathan jeunesse de m’avoir envoyé ce livre ! Qu’est-ce-que j’en ai pensé de ce livre ? Eh bien, pour tout vous dire, je suis bluffé !

Je l’avoue, il m’a bluffé, la raison principale est que je n’avais pas voulu lire le quatrième de couverture, et donc, je ne m’attendais surtout pas à histoire de métamorphose, au contraire, je me disais que ça devait être une histoire dystopique, et bien, je m’étais gouré ! Mais quand j’ai découvert que ça parlait de ça, j’en étais réellement perplexe et je me demandais même si j’allais aimé cette histoire de loup-garou.

J’avoue, j’ai adoré ce livre, c’est un coup de cœur, comme quoi, il ne faut pas se fier à l’apparence et il faut persévérer. J’ai adoré tout les aspects de ce livre, surtout l’aspect que ce soit un roman français, par conséquent non-traduit, ce qui est meilleur ! Je dirais que ce livre est à confier à tous les jeunes pour qu’ils le lisent, c’est vraiment un livre de qualité.

Je dénonçais la légèreté des livres jeunesse, mais ici, on a vraiment un livre consistant qui ne s’échappe pas de nos mains, ce que je veux dire, c’est que le style est fignolé et on voit surtout la touche de l’auteur et la qualité de son écriture, ainsi on arrive à un résultat parfait, une écriture digne d’un livre adulte. On se rend compte à l’instant que le livre est originale (VO) et qu’il n'est pas passé entre les mains des traducteurs qui simplifient parfois trop le style, donc, on voit à partir de ce livre et en comparaison avec d’autres livres jeunesses traduit en français, la différence d’écriture. Donc, une écriture superbe, à déguster page par page, et un avantage pour nous les francophones qu’on puisse lire du jeunesse en français, ce qui n’est pas forcément évident puisque les livres YA américains dominent généralement le marché.

Concernant le décor, il est encore une fois davantage français qu’américain et je pense que c’est mieux, ça énerve parfois d’avoir toujours le décor à New York, Chicago et autres grandes villes américaines, et pour une fois, l’auteur a opter pour un décor 100 % français et c’est original et bien trouvé. Surtout que le centre de Lycanthropie se trouve dans les Alpes françaises, donc c’est de la province et non les grandes villes qui monopolisent les livres.

L’intrigue est superbement bien trouvé, surtout qu’elle est divisée en deux, un début de recherche de l’identité de Timothy Blackhills et par la suite, une bataille contre les ennemis de l’institut. Les deux intrigues sont très intéressantes du point de vue des qualités du roman, car la première partie concerne davantage le coté psychologique du livre et sa considération de l’adolescence, alors que la deuxième partie apporte de l’action brut sans oublier la délicatesse d’esprit. On peut retrouver ses deux parties durant toute la lecture.

Parlons du coté psychologique qui est le plus intéressant et le plus rare dans les livres jeunesses. En effet, ce livre est basé sur la psychologie et sur une considération particulière de l’adolescence considéré comme une métamorphose physique, amplifier par la métamorphose animal, mais aussi intellectuel, ainsi, l’auteur considère que la réflexion change avec l’adolescence. Ainsi, on est face à des problèmes d’adolescence comme l’acceptation du corps adolescent avec le personnage de Flora, mais aussi, avec Tim, on fait face aux doutes sur ses propres actions. Donc, c’est un livre qui regorgent de sentiments bons et délicat, mais aussi difficiles qui renvoient généralement à l’adolescence.

En parlant de Tim et Flora, je peux dire que les personnages sont très attachants, surtout le personnage principal Tim avec lequel on doute sur sa situation, on pleure, on rigole, donc une véritable identification avec ce personnage. Sinon, nous avons les deux autres personnages principaux qui sont Flora et Shariff qu’on découvrent petit à petit, et que l’on apprend à aimer malgré leur problèmes.

Voilà tout les aspects que j’ai aimé, et comme vous avez du remarquer, il n’y a aucun mauvais aspect, donc c’est tout naturellement que je dirais que c’est un COUP DE COEUR !

Article spécial interview d’un auteur de mon livre COUP DE COEUR : Charline Quarré

C’est la deuxième fois que je vous présente un interview d’auteur, le premier était Jean-François Joubert, et la deuxième est la talentueuse Charline Quarré que je remercie pour ses réponses, sa gentillesse, son livre…

L’auteur de A contre-jour dont je viens de publier la chronique a bien voulu consacrer son temps pour moi, humble bloggeur surtout pour la réalisation d’interview, mais toutefois, elle a acceptée de nous parler, en répondant à mes questions, je suis encore nouveau dans l’art de l’interview, donc pour les questions, elles ne sont pas vraiment complètes, mais quand même, j’ai essayé de faire un bon truc, surtout avec l’aide de l’aide qui m’a aidé dans la réalisation.

Voilà mon interview avec Charline Quarré (Il y a des questions sur le livre que vous ne comprendrez pas, donc lisez-le XD) :

Bonjour, Charline Quarré, vous êtes l’auteur de A contre-jour publié chez les Éditions Baudelaire. Les internautes et vos lecteurs ne vous connaissent pas forcément, pouvez-vous parler de votre parcours ?

Après un bac littéraire, j’ai erré de facs en écoles parce que je n’étais pas spécialement faite pour les études. J’ai fait pas mal stages en librairie mais je finissais par m’y ennuyer. J’ai donc arrêté. Aujourd’hui, je fais des études de scénariste.

Aimez-vous lire ? On dit souvent qu’il faut beaucoup lire pour écrire, qu’en pensez-vous ?

Je lisais énormément avant, des centaines de livres. Je lis moins faute de temps. Je crois qu’il faut avoir beaucoup lu pour écrire, mais pas forcément pendant les périodes d’ écriture, car ça peut l’influencer sans qu’on s’en aperçoive.

Avez-vous des projets d’écriture ? Pouvez-vous nous en parler ?

Oui, j’ai écrit terminé un deuxième roman et le troisième est en cours d’écriture. Dans le cadre de mes études, j’ai écrit un scénario de court-métrage (actuellement en montage) et je dois également écrire un long-métrage.

Depuis quand écrivez-vous ? Avez-vous écrit autre chose que de la littérature contemporaine ? Avez-vous déjà essayé la science-fiction ?

J’écris depuis l’âge de 7-8 ans. Au début, c’était essentiellement des poèmes ou des chansons. La science-fiction ? Jamais, c’est un genre qui ne me touche pas du tout ! En revanche, je pourrais éventuellement essayer « l’épouvante ». Adolescente, je ne lisais quasiment que des romans de Dean Koontz, Graham Masterton, Stephen King, etc.

Vous êtes une écrivaine à plein temps ou pas ? Avez-vous l’ambition de l’être ?

Non, je suis pour l’instant mes études de cinéma, mais pour le futur pourquoi pas. Enfin, pour ça, il faudrait qu’il y ait un large lectorat qui me soutienne. Aujourd’hui, je suis totalement anonyme.

Que pensez-vous du monde de l’édition ?

Je pense qu’il est extrêmement fermé… Vaut mieux pas que je me lâche sur ce sujet...

Votre livre se vend-il bien ?

On ne m’a communiqué aucun chiffre pour l’instant. Cependant, il y a eu plusieurs ruptures de stock, je pense que c’est bon signe. Sinon, la méthode bouche-à-oreille fonctionne parfaitement. Et j’ai de plus en plus de retours positifs de la part de lecteurs que je connais et pas.

Passons aux questions sur votre livre, êtes-vous fière de votre livre ?

Oui, je suis fière de l’objet-livre, mais le contenu… je l’ai trop vu, je ne peux plus le supporter. Je le laisse aux lecteurs.

J’ai personnellement adoré la première partie qui décrit bien l’état d’esprit de Margot. Qu’en pensez-vous ? Quand l’avez-vous écrit ?

J’ai posé le squelette à 16 ans pour me mettre à l’écrire à 17 ans. Beaucoup de lecteurs me disent qu’ils sont émus par la version adolescente de Margot. Pour ma part, étant adulte, les sentiments qu’elle décrit me sont devenus flous, presque étrangers.

L’histoire d’amour entre Julien et Margot est assez ambigüe, qu’en pensez-vous personnellement ?

Ça colle bien avec le roman, cette situation ambigüe. Elle correspond à la personnalité de Margot, un peu torturée. Et puis quand les choses sont trop faciles, elles n’ont plus vraiment d’intérêt littéraire.

Margot vous manque-t-elle ? Pensez-vous la faire revivre dans un autre roman ?

Non, pas du tout, je l’ai livrée aux lecteurs. Je n’ai pas l’intention de faire de suite. En revanche, peut-être qu’avec un peu d’imagination vous pourrez retrouver Margot dans un deuxième roman.

Parlons du passé de Margot, que pensez-vous des atrocités de son enfance, d’où vous est venue l’idée ?

Eh bien, je n’ai rien eu à faire puisque j’ai rencontré à peu près les mêmes difficultés qu’elle a connue à l’école. Ce sont des souvenirs qui ont la vie dure donc, il n’a pas été difficile pour moi de les romancer. Je n’utiliserai pas le mot « atrocité », il est trop sévère. Ce sont des choses qui arrivent et je pense que les enfants ou jeunes adolescents n’ont pas vraiment une conscience aigue de la notion de cruauté, ça les disculpe un peu.

Que voulez-vous dire à vos lecteurs et peut être futurs lecteurs ?

Je ne peux pas leur suggérer de me lire, simplement parce que lorsqu’on me recommande un livre, ça me coupe toute envie de le lire. Quant à mes lecteurs, je les remercie d’avoir eu le courage et la curiosité d’avoir lu un roman écrit par une inconnue.

Merci beaucoup pour cet entretien que vous m’avez accordé. J’attends avec impatience la sortie de vos prochains livres.

Merci à vous aussi. Et excellente année.

Voilà pour mon entretien avec Charline Quarré, que je ne remercierais jamais assez, mais si, vous le pouvez, en lisant et achetant son livre qui vaut les premières places, lisez-le même si l’auteur ne voudrais pas vous le dire