Je déménage!

Vous vous demanderez pourquoi j’ai décidé de plateforme, et à quelle plateforme je suis allé ? Alors, je vous réponds tout de suite, je suis allé sur Wordpress. Pourquoi ? Parce que Wordpress offre beaucoup plus de libertés aux blogueurs et que c’est que je recherche. Donc, voilà, je suis passé là-bas.

Je serais très content que vous me suiviez dans mon nouveau blog, avec un nouveau thème, une nouvelle plateforme, je décide de commencer l’année de mon blog sous de bons auspices.

Voici le lien du blog sous wordpress. A savoir, je ne supprime pas celui-ci, mais il sera pas forcément mis à jour !

http://letteraturaa.wordpress.com/

jeudi 13 octobre 2011

Chagrin d’école, Daniel Pennac

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Quatrième de couverture : « Donc, j’étais un mauvais élève. Chaque soir de mon enfance, je rentrais à la maison poursuivi par l’école. Mes carnets disaient la réprobation de mes maitres. Quand je n’étais pas le dernier de ma classe, c’est que j’en étais l’avant-dernier. (Champagne !) Fermé à l’arithmétique d’abord, aux mathématiques ensuite, profondément dysorthographique, rétif à la mémorisation des dates et à la localisation des lieux géographiques, inapte à l’apprentissage des langues étrangères, réputé paresseux (leçons non apprises, travail non fait), je rapportais à la maison des résultats pitoyables que ne rachetaient ni la musique, ni le sport, ni d’ailleurs aucune activité parascolaire. » Dans la lignée de Comme un roman, Chagrin d’école est donc un livre qui concerne l’école. Non pas l’école qui change dans la société qui change, mais, « au cœur de cet incessant bouleversement, sur ce qui ne change pas, justement, sur une permanence dont je n’entends jamais parler : la douleur partagée du cancre, des parents et des professeurs, l’interaction de ces chagrins d’école ». Daniel Pennac entremêle ainsi souvenirs autobiographiques et réflexions sur la pédagogie et les dysfonctionnements de l’institution scolaire, sur la douleur d’être cancre et la soif d’apprendre, sur le sentiment d’exclusion et l’amour de l’enseignement. Entre humour et tendresse, analyse critique et formules allant droit au but, il offre ici une brillante et savoureuse leçon d’intelligence. Ce Chagrin d’école s’impose déjà comme un livre indispensable.

Mon avis : Avant de lire ce livre, je le croyais très amusant mais ce n’est pas vraiment le cas, puisque je peux dire que je l’ai lu avec force. J’ai donc pas beaucoup aimé ce livre, sauf quelques passages amusant que j’aurais souhaite davantage développé.

Tout d’abord l’histoire de ce livre est très mélange, c’est tant une histoire du cancre qu’a été l’auteur qu’un livre qui parle des cancres en général du point de vue d’un professeur. Pour ma part, j’ai davantage aimé la partie de la description des cancreries de l’auteur, mais les conseils et l’analyse du cancre m’ont beaucoup ennuyé. Donc, au fil de la lecture je me suis rendu compte que c’était encore un autre livre sur l’école, mais pas sur la cancrerie de l’auteur que j’aurais davantage préféré.

L’écriture est agréable, sans plus, je n’ai pas trouvé un très beau style à cet auteur, donc, je suis aussi mitigée sur l’écriture qui n’encourage pas du tout à continuer à lire ce livre que je n’appellerais ni un documentaire ni un roman, c’est un mélange pas très bien réussi. Donc, je ne pense pas que je lirais de sitôt  un autre livre de cet auteur, sauf Comme un roman que toute la blogosphère a beaucoup apprécié, mais sinon je ne suis pas convaincu pas cet auteur.

Les passages où le cancre se confie est vraiment a dévoré, puisqu’il raconte ses expériences et non une histoire inventé, on sent qu’il dit la vérité. Mais cependant, ce cancre est devenu professeur, ce qui le fait donner l’analyse de l’école et du cancre. Donc, cette seconde partie est pas très en lien avec le cancre, donc j’aurais préféré lire un livre sur l’expérience du cancre .

Donc, un avis déçu sur ce livre qui paraissait vraiment prometteur à partir de la couverture avec la reconstitution d’un classe à l’ancienne, mais le contenu ne m’a pas plu. Pour pouvoir faire votre propre avis, je vous l’invite à lire.

4 commentaires:

  1. C'est quand même un livre très intéressant sur les imperfections de l'école française (et pas seulement celle d'aujourd'hui) et un livre qui montre qu'être cancre n'est pas une fatalité et qu'on peut réussir sa vie, passer de l'autre côté du bureau, même, avec de la passion, de l'envie. Tu attendais un livre drôle, mais des livres drôles, sur les cancres, il y en a beaucoup. En revanche, la souffrance du cancre est rarement traitée, la honte aussi. le cancre n'est pas toujours un fier-à-bras qui maltraite ses camarades, c'est aussi souvent un gamin mal dans sa peau qui ne trouve pas sa place. "Chagrin d'école", ce n'est pas une ôde à la "cancritude", mais bel et bien un hommage à ceux qui, comme Pennac, ont souffert de cet état. C'est un livre plein de tendresse où l'on se reconnaît même lorsqu'on a été un bon élève.

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  2. C'est vrai, j'ai oublié de parler de cet aspect qui modifie le stéréotype du cancre, en le transformant en sa véritable nature ! Excuse moi, j'avais écrit cette avis un peu trop rapidement, je le corrigerais que que je peux :) Même avec, malheureusement ce n'était pas mon attente.

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  3. J'avais été également déçue lorsque j'ai lu ce livre à sa sortie. Pour moi, il n'apporte rien.
    Par contre, si tu veux te réconcilier avec Pennac lis les livre sur la tribu Malaussène, un vrai régal de déjanterie !!!

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  4. Merci pour le conseil ! Je le lirais dès que j'aurais du temps !

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