Je déménage!

Vous vous demanderez pourquoi j’ai décidé de plateforme, et à quelle plateforme je suis allé ? Alors, je vous réponds tout de suite, je suis allé sur Wordpress. Pourquoi ? Parce que Wordpress offre beaucoup plus de libertés aux blogueurs et que c’est que je recherche. Donc, voilà, je suis passé là-bas.

Je serais très content que vous me suiviez dans mon nouveau blog, avec un nouveau thème, une nouvelle plateforme, je décide de commencer l’année de mon blog sous de bons auspices.

Voici le lien du blog sous wordpress. A savoir, je ne supprime pas celui-ci, mais il sera pas forcément mis à jour !

http://letteraturaa.wordpress.com/

mardi 5 juillet 2011

C’est ici que l’on se quitte, Jonathan Tropper

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Quatrième de couverture : Qu'y a-t-il de pire que d'enterrer son père ? Réponse : passer la semaine qui suit enfermé avec sa propre famille de dingues...
Morton Foxman s'en est allé. Mais avant de mourir, il a exprimé une dernière volonté : que sa famille célèbre la shiv'ah. Sept jours de deuil, ensemble, sous le même toit. Une perspective peu réjouissante pour ce clan qui ne s'est pas retrouvé ainsi réuni depuis... depuis quand déjà ? Judd, qui nage en pleine déprime après avoir découvert sa femme en flagrant délit d'adultère, s'apprête à vivre ce qui pourrait être la pire semaine de sa vie. Il rejoint sa mère, aux talons et décolleté vertigineux; sa sœur Wendy accompagnée de ses gosses hyperactifs et de son mari continuellement scotché à son BlackBerry ; son frère ainé, Paul, atrabilaire, et sa charmante épouse, avec qui Judd a pris un peu de bon temps par le passé; et enfin Phillip, le vilain petit canard, qui se fait aussi rare que discret sur ses activités... Des caractères diamétralement opposés contraints de cohabiter pendant sept jours et sept nuits. Les non-dits, les rancœurs couvent. Et chacun de prendre sur lui pour ne pas péter les plombs. Famille, je vous hais ! Heureusement, il y en a au moins un qui n'est plus là pour voir ça...

Mon avis : Je peux dire que ce livre est vraiment exceptionnel, on découvre le talent de cet auteur qui m’était jusqu’ici inconnu. Ce livre est vraiment une merveille du point de vue de l’écriture, de l’intrigue, de la forme… de tout. Je peux sans doute dire que c’est un coup de cœur.

L’intrigue principale est très banale au début, cependant on ne s’ennuie pas car l’auteur nous raconte la vie de Judd en détails, mais par la suite, on découvre la vie de famille avec ses avantages et ses inconvénients, mais le talent de l’auteur est qu’il sait nous divertir dans un cadre familial qui ennuie quelque peu. J’ai bien aimé le concept une maison pendant une semaine, on considère cela comme une expérience qui explose au début pour continuer plus ou moins bien. De plus, on assiste à la vie bouleversé de Judd, donc on peut dire que l’on suite deux intrigues en même temps. Donc , pour moi, l’intrigue est une réussite, je remercie vraiment les éditions 10/18 et le Club de lecture pour m’avoir permis de découvrir un talent que je n’aurai peut être jamais vu.

L’écriture de Jonathan Tropper est vraiment d’une profondeur insoupçonnée, il allie comme un  maitre le comique, le tragique, la pathétique. La situation du deuil est tragique, mais la famille n’est pas “normale”, donc le comique s’insert par petites touches , il y a parfois des situations où c’est vraiment pathétique. Donc, l’alliance entre ces registres, font de ce livre une véritable merveille.

Il y a aussi la situation de la famille, une famille désordonné, au moins qui en donne l’air, mais cette shiv’ah, permet à cette famille de rassembler et de se mieux connaitre, car les relations entre les frères et sœurs sont si dégradés qu’ils se battent toujours, donc cette évènement leur permet d’apprendre à s’aimer. Cette profondeur est essentiel dans l’œuvre de J.Tropper, c’est à mon gout, le truc qui fait le succès.

La fin n’a rien de vraiment surprenante, elle vient automatique, elle est logique, elle suit les améliorations des relations, c’est conclu par la fin de shiv’ah. C’est bien, c’est beau, mais il y a une chose beaucoup plus incertaine : la situation de Judd qui est vraiment délicate, l’auteur nous laisse rêver.

La dimension sentimentale de ce livre est vraiment forte, car on vit avec Judd, avec ses sentiments qui basculent, cela permet de continuer la lecture sans nous ennuyer. Il est littéralement pommé, n’a plus de vie mais va avoir un enfant d’une femme infidèle. On est réellement triste pour lui. Cela montre réellement le talent incontestable de cet auteur que je voudrais découvrir par d’autres de ces œuvres.

Finalement, je peux dire que c’était une super lecture qui m’a beaucoup ému et aussi fait rire. Je peux dire que c’est un réel COUP DE COEUR.

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