Quatrième de couverture : “Au centre de la pièce, fixé à un chevalet droit, se dressait le portrait en pied d’un jeune homme d’une extraordinaire beauté physique, devant lequel, à peu de distance, se tenait assis le peintre lui-même, Basil Hallward, celui dont, il y a quelques années, la disparition soudaine a, sur le moment , tant ému le public et donné lieu à d’étranges conjectures.”
Or Dorian Gray, jeune dandy séducteur, a fait ce vœu insensé : garder toujours l’éclat de sa beauté, tandis que le visage peint sur la toile assumerait le fardeau de ses passions et des péchés. Et, de fait, seul vieillit le portrait où se peint l’âme noire de Dorian. Ce livre nous conduit dans un Londres lugubre, noyé dans le brouillard et les vapeurs d’opium, mais nous ouvre également la comédie de salon des beaux quartiers. Lorsqu’il parut en 1890, il fut considéré comme immoral. Mais sa singularité, bien plutôt, est d’être un roman réaliste, tout ensemble, et un roman d’esthète – fascinants, l’un et l’autre, d’une étrangeté qui touche au fantastique.
Mon avis : C’est pour la première fois que je lis ce grand classique anglais, et je peut vous dire qu’il vraiment avant de mourir. Pourquoi ? Puisque le roman est fantastique, philosophique et a une écriture des plus fascinantes.
Le roman est fantastique, en effet. L’évènement fantastique arrive dans un cadre tout à fait réaliste, on doute même qu’au début il y a du fantastique. Après, on est complètement sur que c’est fantastique. Mais le fantastique n’est pas dominant, c’est seulement un élément. De plus, cet évènement ne sert qu’à montré quelque chose sur le personnage principal.
Ce roman est philosophique, car il m’a beaucoup fait réfléchir sur la vie, la vie vaut-elle vraiment d’être vécu à 100% ? Mais aussi sur la beauté, on se demande si elle sert vraiment à quelque chose après son heure. Si cette beauté peut être obtenu à tout prix. Il y a aussi une partie sur l’amour, la passion qui dévore le personnage, mais soudain il ne ressent plus rien. On se demande comment ? pourquoi ?
Venons-en à l’écriture qui est tout exceptionnel, j’ai sincèrement été emporté dans le monde d’Oscar Wilde. Il allie avec une justesse impressionnante, l’histoire et les réflexions, ils les mélangent et nous fait ce récit surprenant. Je e trouve pas assez d’adjectifs pour représenter mon admiration envers l’écriture de Wilde qui me motive pour lire d’autres de ses livres.
Je voudrais aussi parler de l’ambigüité des sentiments dans ce livre, car on se trouve dans un environnement uniquement masculin au début, ce qui nous intrigue. Mais surtout, on se pose la question de la relation d’amitié entre Dorian Gray et Lord Henry.
L’intrigue se passe dans le Londres de l’époque victorienne qui était très semblable à l’atmosphère de L’Etrange Cas du Dr Jekyll et de Mr Hyde. Une atmosphère tout à fait intrigant où rien n’est vraiment bien défini.
Parlons de la fin, une fin qui m’a tout simplement époustouflé, car avec les ingrédient qu’il avait, Wilde nous construit une superbe fin qui vaut la lecture de tout le livre. C’est donc mon coup de cœur, disons du mois.
L’intrigue se déroule dans la ville de Londres, c’est pourquoi il appartient à ce challenge.
Ce roman appartient à la liste établie, donc ce livre appartient aussi à ce challenge.
Ce livre a été adapté par Oliver Parker en 2009.
Voici la fiche du film : ici
Coucou Letteratura !
RépondreSupprimerCa fait longtemps que j'ai envie de lire ce livre, mais maintenant, après avoir lu ton article, j'ai encore plus envie de le découvrir ! Merci pour cet article :-) !
Meryl
Je suis content de t'avoir donner le gout de ce chef-d'oeuvre ! Bonne lecture !:)
RépondreSupprimerTon article me donne très envie de le lire ! Il fait parti de ma PAL, donc il a des chances d'être bientôt dévoré :)
RépondreSupprimer@lemondedepandore Je te conseille de le devorer le plus rapidement possible parce aue tu rate quelque chose de superbe.
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