Je déménage!

Vous vous demanderez pourquoi j’ai décidé de plateforme, et à quelle plateforme je suis allé ? Alors, je vous réponds tout de suite, je suis allé sur Wordpress. Pourquoi ? Parce que Wordpress offre beaucoup plus de libertés aux blogueurs et que c’est que je recherche. Donc, voilà, je suis passé là-bas.

Je serais très content que vous me suiviez dans mon nouveau blog, avec un nouveau thème, une nouvelle plateforme, je décide de commencer l’année de mon blog sous de bons auspices.

Voici le lien du blog sous wordpress. A savoir, je ne supprime pas celui-ci, mais il sera pas forcément mis à jour !

http://letteraturaa.wordpress.com/

dimanche 13 mars 2011

Istanbul souvenirs d’une ville, Orhan Pamuk

imageQuatrième de couverture : Évocation d'une ville, roman de formation et réflexion sur la mélancolie, Istanbul est tout cela à la fois.
Au fil des pages, Orhan Pamuk se remémore ses promenades d'enfant, à pied, en voiture ou en bateau, et nous entraine à travers ruelles en pente et jardins, sur les rives du Bosphore, devant des villas décrépies, dessinant ainsi le portrait fascinant d'une métropole en déclin. Ancienne capitale d'un vaste empire, Istanbul se cherche une identité, entre tradition et modernité, religion et laïcité, et les changements qui altèrent son visage n'échappent pas au regard de l'écrivain, fin connaisseur de son histoire, d'autant que ces transformations accompagnent une autre déchirure, bien plus intime et douloureuse, provoquée par la lente désagrégation de la famille Pamuk - une famille dont les membres, grands-parents, oncles et tantes, ont tous vécu dans le même immeuble - et par la dérive à la fois financière et affective de ses parents.
Dans cette œuvre foisonnante, magistralement composée et richement illustrée, Orhan Pamuk nous propose de remonter avec lui le temps de son éducation sentimentale et, in fine, de lire le roman de la naissance d'un écrivain.
Orhan Pamuk, né en 1952 à Istanbul, est l'auteur notamment de Mon nom est Rouge (2001, prix du Meilleur Livre étranger) et de Neige (2005, prix Médicis étranger et prix Méditerranée). Son œuvre est traduite dans plus de quarante langues. Il est le lauréat du prix Nobel de littérature 2006.
Mon avis : Un livre autobiographique qui se passe dans une ville, Istanbul, où la pauvreté et la tristesse y règne.  J’ai beaucoup aimé ce livre, car il raconte son histoire pour toujours revenir à la tristesse d’Istanbul qui est en ruine, car on veut oublié l’empire Ottoman. De plus, j’aime beaucoup les détails donné par le narrateur, sur les lieux qui lui sont chers. On trouve également de nombreuses référence à la littérature française que l’auteur apprécie pour leur commentaires sur Istanbul. On est un peu troublé par le mélange entre les souvenirs et les commentaires du présent. Nous percevons immédiatement les recherches effectués pour l’écriture de ce livre, car on y présente la biographie de nombreux auteurs et des coupures de presse. J’ai cependant remarqué quelques fautes de syntaxe, qui m’ont perturbé et la chronologie qui est très mélangé au début, mais cela devient davantage compréhensible vers la fin.
Résumé : Né le 7 juin 1952, Orhan est issue d’une une famille aisée d’Istanbul qui est en phase d’occidentalisation, qu’il critiquera. Sa famille au sens large vivent dans l’immeuble Pamuk, où ils rient et sont heureux à l’apparence, alors que des disputes sont passées sous-silence. Son père et son oncle perdent de plus en plus l’argent hérité de leur parents, ils vont faire faillite.
Ses meilleurs souvenirs d’enfance sont quand son frère commença à partir à l’école. Alors, Orhan découvrira son sexe, il a aussi une imagination débordante, qui lui font un monde dit parallèle. Il aiment se promener avec sa mère, mais il constate le changement de son environnement, car les maisons en bois et les konaks sont brulés au profit des immeubles occidentaux, et les pavés sont changés en asphalte. Il voit la ville en noir & blanc car il comprend la tristesse du paysage, et sa pauvreté. Il nous dit que les yalis au bord du Bosphore sont l’œuvre de la culture turco-ottomane.
Il se désole de voir la ville s’occidentaliser pour devenir moins belle, il nous dit qu’il apprécie beaucoup les gravures de Melling qui montre la beauté de la ville au XIXème siècle. Ses parents se disputaient beaucoup, parfois son père s’en allait alors que d’autres fois les deux s’en allaient et les enfants étaient déposés chez les proches, et ils allaient voir leur mères. Orhan Pamuk nous décrit le mot “hüzün” comme le sentiment vécu des Stambouliotes envers leur ville qui s’efface de l’empreinte ottomane.
Il nous donne le nom de ses quatre auteurs turc qui reflète bien le “hüzün” , ce sont Koçu, Abdülhak Sinasi Hisar, Yahya Kemal et Hamdi Tanpinar, qui ont fait de la littérature sur les ruines d’Istanbul en alliant le nationalisme turc et la vague d’occidentalisation.  Orhan commence à l’école , où il apprend la stupidité des gens et la lecture, alors il devient un très bon élève. En apprenant à lire, il commence à lire tous ce qu’il voit. De plus, Orhan commence à dessiner, cela lui plait, de plus il dessine bien.
Il nous parler des épistoliers urbain d’Istanbul qui sont Ahmet Rasim, qui a déjà été victime d’un malentendu auprès du Chambellan d’Abdülmecit ; mais il y a aussi Ali Efendi Basiretçi, qui écrirent sur la beauté de la ville. Il s’interesse ainsi à Koçu et son Encyclopédie d’Istanbul, qu’il définit d’une œuvre occidental raté.
Enfant, Orhan avait une idée très singulière de la représentation de Dieu, et il pensait aussi (comme toute sa famille) que la religion était faites pour les pauvres. Mais il fit quand même un jour de jeûne, qui surpris sa mère. Les riches, dans ce temps, ne parlaient pas trop car sinon les autorités de l’Etat pouvait penser qu’ils ont gagner cette argent d’une façon illégale. L’auteur définit les riches (comme lui) des personnes qui se battaient pour leur héritage, et qui faisait comme si.
La famille nucléaire de Orhan s’appauvrissait donc ils déménagèrent. Orhan, quand à lui, comptait les bateaux sur le Bosphore, alors il dit que de nombreux accidents de bateaux se produisaient sur le Bosphore et que les Stambouliotes ne pouvait que regarder.
Il raconte les voyages des occidentaux à Istanbul, comme celui de Nerval qui vint le mois du ramadan pour voir la beauté de la ville, car il était “malade”, mais il vit que Istanbul était un théâtre dont il ne faut pas entrer dans les coulisses. Alors son ami Gautier viendra pour écrire une œuvre davantage fluide que celle de Nerval sur Istanbul, ils travaillera comme un journaliste pour voir ses “coulisses'” , qu’il trouve très mélancolique. Le narrateur dénonce en même temps que l’histoire d’Istanbul n’a été écrit que par des occidentaux.
Yahya Kemal et Tanpinar écrivirent des texte en contrepoint aux auteurs occidentaux, car ils exprimèrent la mélancolie de ses quartiers reculés mais aussi leur âme nationaliste. Les dessinateurs et photographes produisent des œuvres sur les quartiers traditionnels et non occidentalisés.
Orhan nous parle des bagarres avec son frère, qui lui procurait un sentiment de liberté. Mais son frère s’en ira aux Etats-Unis pour ses études, et Orhan part au lycée, où il sèchera beaucoup les cours. Il nous présente ses amis , deux groupes qu’il distingue bien, les uns sont riches, les autres sont davantage des intellectuels, mais il sait qu’il doit se forcer pour avoir des relations sociales. Quand il a une montée de haine, il se dit détester Istanbul à cause de sa pollution, que tout y est incomplet comme l’occidentalisation ou la culture ottomane. Alors, il s’isole dans sa chambre.
Spoiler (moment intense de l’intrigue) :
Orhan à l’université découvrira l’amour avec une certaine fille qu’il ne dévoilera pas le nom.Ils se sont rencontrés l’été, mais sont devenus davantage intime à partir de novembre, où Orhan la dessinait dans l’ancien appartement de Cihangir, qu’il utilise comme atelier. Mais, un problème persiste, le père de la fille veut le séparer car Orhan est un peintre. Alors, il emmènera sa fille en Suisse, donc ils ne se reverront plus jamais. Cela l’influença beaucoup.

Il sèche l’université pour se promener dans des rues délabrées. Ces rues délabrées et le vapur lui procurent le monde parallèle qu’il avait quand il était enfant.

Mais, quand il parle avec sa mère, ils se disputent de ce sujet de l’université. Sa mère ne veut pas que son enfant soit peintre, qu’il soit méprisé. Mais Orhan dira qu’il veut être écrivain.

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